Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
+12
Marquis
Marechal Louis
Camarade Troska
Maika
Melle Sandra
Gonzo
Pikachu-H
Charles Pasqua
GIBET
Briard
Patriote
Merl1
16 participants
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Merl1- Administrateur
- Messages : 5741
Date d'inscription : 27/07/2012
Localisation : La Géhenne ou presque...
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
J'ai une question, l'auteur de cette chanson va t'il aussi l'a faire chanter dans son pays ?
Patriote- Maître
- Messages : 2833
Date d'inscription : 02/08/2012
Age : 1939
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Pas certain que se soit très productif...
Merl1- Administrateur
- Messages : 5741
Date d'inscription : 27/07/2012
Localisation : La Géhenne ou presque...
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
on sait jamais
Patriote- Maître
- Messages : 2833
Date d'inscription : 02/08/2012
Age : 1939
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
C'est vraiment de la merde en barre cette chanson !!
Briard- Expert
- Messages : 1139
Date d'inscription : 12/12/2012
Merl1- Administrateur
- Messages : 5741
Date d'inscription : 27/07/2012
Localisation : La Géhenne ou presque...
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Tu crois qu'ils vont faire une version en hébreux ? Pour Israël ?
Briard- Expert
- Messages : 1139
Date d'inscription : 12/12/2012
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
En quoi c'est de la merde en barre cette chanson?
GIBET- Maître
- Messages : 2208
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 76
Localisation : Finistère
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Charles Pasqua- Sage
- Messages : 3129
Date d'inscription : 27/05/2013
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
M'voyeeeez !
Disons que c'est très niais et stupide. Surtout avec un concept aussi flou que le racisme. Concrètement c'est quoi ?
Disons que c'est très niais et stupide. Surtout avec un concept aussi flou que le racisme. Concrètement c'est quoi ?
Pikachu-H- Postulant
- Messages : 418
Date d'inscription : 18/11/2012
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Pikachu-H a écrit:Concrètement c'est quoi ?
c'est mal !
Patriote- Maître
- Messages : 2833
Date d'inscription : 02/08/2012
Age : 1939
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Mais encore ?
Pikachu-H- Postulant
- Messages : 418
Date d'inscription : 18/11/2012
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Pour moi le racisme c'est de croire qu'il existe des marques distinctives entre les hommes liées à leur lieu de naissance, à leur couleur de peau ou à leur culture qui autoriseraient le mépris d'une partie de l'humanité envers une autre.
GIBET
GIBET
GIBET- Maître
- Messages : 2208
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 76
Localisation : Finistère
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Chanter contre le racisme c'est bien, avoir des paroles et des idées constructives ainsi qu'une bonne interprétation du thème c'est mieux.
Invité- Invité
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Le racisme n'existe pas. En tout cas, pour moi.
Gonzo- Chef
- Messages : 1919
Date d'inscription : 09/12/2012
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Tu as raison Gibet. Le mépris, c'est mal ... Mais plus sérieusement, j'en ai également assez de ce genre de leçons infantilisantes, données toujours par les mêmes...
Si on veut vraiment lutter contre le racisme, il n'y a pas 36 solutions : Justice sociale et reconnaissance du travail et du mérite de chacun.
Et reconnaissance également du racisme anti-blanc et anti-goy... Parce que, hélas, c'est également une réalité.
Si on veut vraiment lutter contre le racisme, il n'y a pas 36 solutions : Justice sociale et reconnaissance du travail et du mérite de chacun.
Et reconnaissance également du racisme anti-blanc et anti-goy... Parce que, hélas, c'est également une réalité.
Melle Sandra- Troll
- Messages : 436
Date d'inscription : 28/05/2013
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Melle Sandra- Troll
- Messages : 436
Date d'inscription : 28/05/2013
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Melle Sandra- Troll
- Messages : 436
Date d'inscription : 28/05/2013
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Une "chance pour la FRANCE"
Briard- Expert
- Messages : 1139
Date d'inscription : 12/12/2012
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
GIBET a écrit:Pour moi le racisme c'est de croire qu'il existe des marques distinctives entre les hommes liées à leur lieu de naissance, à leur couleur de peau ou à leur culture qui autoriseraient le mépris d'une partie de l'humanité envers une autre.
GIBET
Tout à fait d'accord, je pense que c'est un bon résumé de définition.
Maika- Expert
- Messages : 1036
Date d'inscription : 27/05/2013
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Là il est vrai que sur le plan artistique ils sont très loin de toi ou d'Everhard, c'est pourquoi je n'ai rien dit sur ...l'interprétationLotor a écrit:Chanter contre le racisme c'est bien, avoir des paroles et des idées constructives ainsi qu'une bonne interprétation du thème c'est mieux.
C'est nous qu'on les meilleurs ...qu'on a les meilleurs ... qu'on a ... qu'on a...qu'on a les meilleurs!!! (air connu)
GIBET
GIBET- Maître
- Messages : 2208
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 76
Localisation : Finistère
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
1000% d'accord ...et ma définition est, a cet égard, universelleHenri de Navarre a écrit:Tu as raison Gibet. Le mépris, c'est mal ... Mais plus sérieusement, j'en ai également assez de ce genre de leçons infantilisantes, données toujours par les mêmes...
Si on veut vraiment lutter contre le racisme, il n'y a pas 36 solutions : Justice sociale et reconnaissance du travail et du mérite de chacun.
Et reconnaissance également du racisme anti-blanc et anti-goy... Parce que, hélas, c'est également une réalité.
De même avec Briard ...ce n'est pas en faisant de la provocation que l'on fait avancer des idées!! C'est pourquoi je condamne comme toi la forme , mais pas le fond
GIBET
GIBET- Maître
- Messages : 2208
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 76
Localisation : Finistère
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Merci...je crois que philosophiquement et dans nos combats (à part leur ancienneté ) il y a plus de choses qui nous rapprochent que de choses qui nous éloignentMaika a écrit:GIBET a écrit:Pour moi le racisme c'est de croire qu'il existe des marques distinctives entre les hommes liées à leur lieu de naissance, à leur couleur de peau ou à leur culture qui autoriseraient le mépris d'une partie de l'humanité envers une autre.
GIBET
Tout à fait d'accord, je pense que c'est un bon résumé de définition.
Et puis entre nous deux l'irritation est humaine, partagée et au goût inutile aussi bien pour l'un que pour l'autre !!
GIBET
GIBET- Maître
- Messages : 2208
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 76
Localisation : Finistère
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Bon allez, je ne résiste pas...
Je ne reproduis pas la longue introduction qui explicite le contexte de rédaction de ce texte, ça ce trouve ici http://www.mondialisme.org/spip.php?article1935 :
Je ne reproduis pas la longue introduction qui explicite le contexte de rédaction de ce texte, ça ce trouve ici http://www.mondialisme.org/spip.php?article1935 :
Les 10 commandements du petit xénophobe « radical »
1. Tu prendras comme cible principale l’antiracisme, et non le racisme. Pour toi, le principal problème en France, ce n’est pas le racisme institutionnel (1) au sein de l’État, des partis et des syndicats, mais la propagande « démocratique antiraciste ». Tu t’appuieras sur l’évolution d’un Finkielkraut (parrain de SOS Racisme, qui invite désormais régulièrement l’écrivain raciste Renaud Camus sur France Culture (2)), ou de dirigeants de SOS qui ont fait carrière au PS ou ailleurs, pour discréditer la notion même d’antiracisme.
2. Tu réduiras l’antiracisme à un « bon sentiment », à l’expression de l’idéologie « politiquement correcte » des « bien-pensants », et tu réduiras donc le racisme à un mauvais sentiment, dont la dénonciation est secondaire, voire est une pulsion excusable quand il s’agit de prolétaires... ou de toi-même. Ayant réduit l’antiracisme à une simple indignation morale (ce qu’il est malheureusement souvent, reconnaissons-le), tu auras ainsi adopté une position symétrique à celle que tu critiques et transformé le racisme en un problème moral, de second plan dans ta stratégie politique. Cette escroquerie intellectuelle, qui incidemment prouve que tu n’as rien compris aux bases matérielles du racisme, te permettra de ne pas t’interroger sur l’absence ou la quasi-absence des prolétaires africains, maghrébins, chinois, turcs, etc., au sein des organisations de gauche, d’extrême gauche, d’ultragauche, libertaires, comme au sein des syndicats, et ce depuis des décennies. Cette attitude te permettra aussi de fermer les yeux sur le fonctionnement du racisme institutionnel au sein de ton propre groupe, syndicat ou parti. Et bien sûr au sein de ton propre milieu et du pays où tu vis. Elle te permettra de refuser de t’interroger sur une très ancienne xénophobie au sein du mouvement ouvrier français et une très ancienne passivité face au colonialisme et aux aventures impériales.
3. Tu condamneras les « bons sentiments » des « petits bourgeois » franco-gaulois antiracistes, mais surtout tu condamneras les prolétaires extra-européens qui luttent contre le racisme, ou simplement ne l’acceptent pas de façon passive. Tu les accuseras eux-mêmes d’être racistes, traçant ainsi un trait d’égalité entre le racisme institutionnel de l’Etat, des partis et des syndicats, le racisme militant d’extrême droite et les discours confus de certains prolétaires originaires d’Afrique ou d’Asie qui peuvent se reconnaître dans tel ou tel discours tiers-mondiste, nationaliste, religieux, communautariste, etc. Tu légitimeras ainsi la pseudo-théorie du « racisme anti-Blancs ».
4. Pour dissimuler maladroitement ta xénophobie mal assumée tu te livreras à des considérations pseudo-sociologiques (3), assimilant les travailleurs immigrés, voire les prolétaires français d’origine maghrébine ou africaine, à un « sous-prolétariat » ou pire (d’un point de vue marxiste « orthodoxe ») à un « lumpen-prolétariat ». Puis tu puiseras chez des auteurs marxistes pour expliquer que les « lumpen » ont toujours été l’arme de la réaction, de Napoléon III à Hitler. Un tel tour de passe-passe te permettra de faire passer un discours « anti-caillera » et hostile aux « émeutiers » des « banlieues » pour le summum de la pensée radicale. Une critique de ces "émeutes" peut bien sûr s’avérer utile, mais d’un point de vue de classe, pas d’un point de vue xénophobe !
5. Pour déguiser ta xénophobie, tu feras référence l’action du « Capital » mais jamais à celle des partis d’extrême droite ou xénophobes (Front national en France, Ligue du Nord en Italie, BNP et UKIP en Grande-Bretagne, mouvements autour de Fortuyn et Wilders aux Pays-Bas, etc.) et aux groupes fascistes dont tu sous-estimeras systématiquement la nocivité, d’autant que pour toi l’« antifascisme démocratique » est généralement aussi nocif que le fascisme. Tu expliqueras que la présence en France (ou en Europe) d’un grand nombre de prolétaires "extra-communautaires", de surcroît "musulmans", profite au « Capital », mais tu refuseras d’admettre que tes arguments sont exactement les mêmes que ceux de l’extrême droite et des fascistes. Ou ceux , plus enrobés, de Mitterrandsur le dépassement du « seuil de tolérance », ou de Huntington sur le « choc des civilisations ».
6. Pour déguiser ta xénophobie, tu feras l’impasse sur l’histoire du mouvement ouvrier en France comme ailleurs. Tu feras semblant de croire que la présence de prolétaires allemands, belges, italiens, espagnols, portugais, polonais (« catholiques » donc, ou en tout cas venant de pays « chrétiens ») n’a jamais posé de problèmes au sein du mouvement ouvrier français ou d’autres mouvements ouvriers européens. Aucune concurrence sur le marché du travail entre prolétaires de différentes nationalités, aucune utilisation de briseurs de grève « étrangers », aucune mobilisation des ligues patriotiques ou des partis nationalistes contre les « non-Français », aucune propagande de l’Eglise catholique parmi ces prolétaires « étrangers » pour les dissuader de rejoindre le combat de leur classe, aucune volonté de ces minorités de former des communautés (un seul exemple suffira sur ce point : celui des mineurs polonais venus avec leurs curés après 1919 et jugés doublement « inassimilables » pour cette raison...)... Un vrai paradis pour radicaux, quoi, la France ou l’Europe avant « l’invasion » des prolétaires extra-européens ! Aux États-Unis, au début du XXe siècle, on entendait le même discours que celui des xénophobes « radicaux » actuels, venant non seulement de la droite mais aussi des syndicats « blancs » à 100%, contre les immigrés juifs, italiens, polonais, hongrois, scandinaves, etc. A cette propagande, les IWW ont répondu : « Faites-les entrer en Amérique, on les organisera ici. » Les IWW ont été laminés par la répression en 1917-1920, mais ces mêmes « non-Blancs » (un bûcheron suédois en 1900 était considéré comme « non-Blanc » !) ont été le fer de lance des grandes grèves de masse de 1912 (Lawrence) et 1913 (Paterson). Aux Etats-Unis, en ce début du XXIe siècle, la droite et l’extrême droite tiennent les mêmes discours que certains de nos "radicaux" franco-gaulois : eux aussi déplorent le trop grand nombre d’immigrés, et les difficultés d’assimilation de la « deuxième » (ou de la "troisième" !) génération, en raison de différences « ethniques », « culturelles », etc.
7. Tu joueras les novateurs, les marxistes ou les radicaux antidogmatiques (j’allais écrire... « décomplexés ») pour nous expliquer que la présence d’une immigration "extra-européenne", "musulmane" de surcroît, pose des problèmes inédits et que donc le plan secret du Capital « immigrationniste » aurait été de les faire venir pour mieux diviser (4) le prolétariat franco-gaulois ou « de souche ». Tu passeras sous silence toutes les divisions régionales, voire religieuses, qui ont marqué et souvent paralysé les différents mouvements ouvriers en Europe, bien avant l’arrivée de prolétaires africains ou maghrébins. Tu rejoindras ainsi (sans le savoir ?)la nostalgie d’un écrivain fasciste comme Renaud Camus qui regrette la disparition d’une France ethniquement et culturellement homogène, donc pour toi plus favorable à la lutte contre... le Capital !
8. Comme tu te sens quand même un peu merdeux avec ces raisonnements foireux, tu en rajouteras une couche et tu dénonceras les mouvements de travailleurs sans papiers. Au choix tu dénonceras leur sympathie pour des idéologies nationalistes ou tiers-mondistes, leur obscurantisme religieux, etc. Cela te permettra de fermer les yeux sur le fait que ces mouvements de travailleurs (des grévistes de la SONACOTRA des années 70 aux différentes CSP d’aujourd’hui) se sont organisés de façon autonome, avant tout parce que les partis et les syndicats de gauche ne s’intéressaient pas à leur condition, à leurs luttes, quand ils ne les dénonçaient pas et prônaient la fermeture des frontières. Une fois de plus, tu blâmeras les prolétaires immigrés pour le fait qu’ils se défendent contre le prétendu « Capital immigrationniste », et tu « oublieras » d’appeler les prolétaires franco-gaulois à rejoindre leur combat contre la précarisation généralisée qui accompagne la mondialisation capitaliste.
9. Toujours pour te donner un vernis radical, tu dénonceras « l’ethnicisation des rapports sociaux », bien avancée en France notamment grâce à la gauche antiraciste de SOS, mais tu reprendras toi aussi le vocabulaire des ethnicisateurs de gauche et de droite en parlant sans cesse de « Blancs » et de « Noirs » ou de « Blacks ». Tu dénonceras le « communautarisme » des minorités « ethniques » mais pas celui, excluant et bénéficiant de tous les moyens de l’Etat bourgeois, des « élites » autoproclamées de la « communauté » franco-gauloise dominante. Tu ne produiras aucune réflexion nouvelle sur les divisions dites ethniques ou nationales au sein de la classe ouvrière et les moyens de les surmonter. Tu te contenteras de te lamenter sur la dégradation des conditions de vie dans les quartiers populaires et tu diffuseras complaisamment des anecdotes sur les conflits individuels entre prolétaires de différentes origines, croyants ou athées. Tu ignoreras superbement les écrits précurseurs du marxiste américain CLR James sur la « question noire » aux Etats-Unis dans les années 30, et toutes les discussions sur les rapports entre « classe et race » dans le mouvement ouvrier anglo-saxon depuis les années 60.
10. Dans le même ordre d’idées, tu dénonceras le multiculturalisme béat des « bobos », tout en ne proposant aucune politique alternative, aucun modèle de lutte entre prolétaires de différentes origines nationales. Tu te réclameras de l’internationalisme, de façon d’autant plus abstraite que tu refuseras de militer aux côtés des travailleurs sans papiers. Tu dénonceras le poids des religions (notamment de l’islam) mais tu refuseras de lutter aux côtés des prolétaires croyants quand ils se mettent en branle dans les quartiers contre le racisme policier, contre les logements insalubres et les bidonvilles, contre leurs conditions de travail sur les chantiers ou dans les usines. Pendant que tu tiendras un discours hyper radical, en apparence, « le Capital » pourra tranquillement continuer à porter ses mauvais coups à tous les prolétaires – dont toi-même si par hasard tu es un prolétaire – , quelle que soit leur origine, leur religion ou leur absence de religion, et ce avec ton soutien idéologique, conscient ou inconscient.
Y.C., Ni patrie ni frontières 15/06/2013
1. Sur le racisme institutionnel, présent dans tous les pays de la planète, on lira avec profit l’article suivant : Racisme institutionnel et action affirmative et la discussion qui le suit : http://www.mondialisme.org/spip.php...
2. Emissions avec le fasciste Renaud Camus du 16 avril 2011 sur « l’insécurité sociale », du 19 novembre 2011 sur le « malaise dans la civilisation », du 18 mai 2013 sur « l’égalité à l’école », etc.
3. Pour ce qui concerne les étrangers en « situation régulière en France », sur 1 568 000 d’entre eux, selon l’INSEE, 6,8 % sont artisans, commerçants et chefs d’entreprise (10 salariés et plus), 3,6 % cadres et professions intellectuelles supérieures, 2,9 % professions intermédiaires, 5,5 % employés, 9,5% ouvriers et 10% chômeurs. Quant aux enfants, le plus souvent français, d’immigrés d’origine extra-européenne, ils sont 75,8 % à bosser et 24,2 % au chômage.
L’existence hypothétique du « lumpen », même si on considère TOUS les chômeurs en France comme appartenant à cette catégorie floue (ce que même un marxiste dogmatique n’oserait sans doute pas...), n’est donc guère utile pour expliquer les conflits dits « interethniques ». Surtout si on se réfère à cette citation de Marx : « les rebuts et laissés pour compte de toutes les classes sociales, vagabonds, soldats renvoyés de l’armée, échappés des casernes et des bagnes, escrocs, voleurs à la roulotte, saltimbanques, escamoteurs et pickpockets, joueurs, maquereaux, patrons de bordels, portefaix, écrivassiers, joueurs d’orgue de barbarie, chiffonniers, soulographes sordides, rémouleurs, rétameurs, mendiants ». Pas étonnant donc que cette explication ne soit guère diffusée et que certains radicaux préfèrent se rabattre sur la prétendue "inassimilabilité" des « musulmans », des « Noirs » ou des « Arabes » dans les sociétés dites « démocratiques occidentales ».
4. Contrairement à une vision simpliste et xénophobe, les divisions du prolétariat ne se résument nullement à celles entre travailleurs « autochtones » et « allochtones » (pour parler comme les politiciens néerlandais) : les divisions hommes/femmes ; qualifiés/non qualifiés ; ouvriers/employés ; manœuvres/techniciens ; exécutants/cadres ; OS/OP ; travailleurs/chômeurs ; fonctionnaires/travailleurs du privé ; salariés en équipes/salariés non postés, ouvriers-paysans et ouvriers « purement » urbains, etc., jouent toutes un rôle de division qui sert la classe dominante. Dans un pays comme l’Italie, par exemple, on opposait classiquement les garantiti (fonctionnaires et CDI des grandes entreprises) aux précaires ; les ouvriers du Sud aux ouvriers du Nord, les syndicats catholiques aux syndicats « communistes », etc. Et si l’on observe la division syndicale en France, on voit que nul besoin de la présence des « étrangers » pour introduire la division entre de multiples organisations de salariés !!!
Camarade Troska- Maître
- Messages : 2378
Date d'inscription : 02/08/2012
Age : 32
Localisation : ELSASS
Feuille de personnage
Casier judiciaire:
(0/0)
Re: Le racisme c'est mal et ça me fait mal.
Henri de Navarre a écrit:
L'egalité dans la beaufitude la plus crasse est-elle un critere d'integration ?
Pauvre pitchoune... je la plains sincerement (les autres, je me moque bien qu'on fasse du kebab au cochon de leurs propos).
Mab
Invité- Invité
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Le PS et SOS racisme étouffent les affaires de racisme anti-blanc
» SOS Racisme : Une fabrication
» Qui se cache derrière le racisme anti blanc ?
» Le pâtissier accusé de racisme à cause… d’une pâtisserie au chocolat noir
» Racisme : le PS en flagrant délit de duplicité
» SOS Racisme : Une fabrication
» Qui se cache derrière le racisme anti blanc ?
» Le pâtissier accusé de racisme à cause… d’une pâtisserie au chocolat noir
» Racisme : le PS en flagrant délit de duplicité
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum