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Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès de la Démocratie ?

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Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès de la Démocratie ? Empty Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès de la Démocratie ?

Message par Jean Bart Jeu 14 Nov - 15:09


Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès
de la Démocratie ?
scratch


Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès de la Démocratie ? Vign_f10


Le régime démocratique parlementaire, selon Winston Churchill,
serait le moins mauvais de tous les régimes politiques.
Il serait le fruit d’une évolution sociale de nature darwinienne qui aurait éliminé
les autres régimes par une sorte de sélection naturelle.
Les autres régimes auraient été incapables dans la durée d’organiser la vie
des hommes entre eux ou d’assimiler les progrès technologiques.


L’humanité entière, de ce XXIe siècle,a maintenant presque partout atteint
ce stade évolutif qui serait celui du meilleur des mondes possibles.
Seules subsistent, çà et là sur la mappemonde, quelques taches en voie
de résorption, preuve que l’évolution suit inexorablement son cours
et que l’Histoire arrive à son terme, selon les vues prophétiques de l’historien
américain Francis Fukuyama.

Le régime démocratique aurait ceci de particulier, et ce serait là son principal atout,
qu’il est le seul capable de prendre en compte la critique citoyenne, autrement dit d’intégrer
les contraires sans les exclure ou les éliminer, par une dynamique du dialogue susceptible
de dépasser les différences, avec comme objectif premier la recherche constante
du Bien commun.
Bien comprise,la critique citoyenne consisterait à corriger les écarts de conduite
de la société en lui donnant des impulsions, tant à gauche qu’à droite,
d’où la polarisation des partis,l’ensemble suivant toutefois une orientation naturelle
située vers le juste milieu.

Les régimes totalitaires qui se réclamaient des démocraties populaires étaient,
quant à eux, semblables à un train circulant sur une voie dogmatique et contraint
à un horaire programmé, raison pour laquelle ces régimes trop rigides ne purent s’adapter
aux impondérables :

- l’Histoire ne repasse pas les plats.

L’automobiliste comme le cycliste savent bien qu’à faible vitesse il faut donner
de fortes impulsions dans la direction pour changer de cap, alors qu’à grande vitesse
de très légères corrections suffisent pour amorcer un virage.
Mais, quand bien même la route serait absolument rectiligne, ils savent aussi
qu’il n’est pas possible de bloquer la direction,car des corrections, mêmes infimes,
sont toujours nécessaires.

Après les dérapages meurtriers de la Révolution française, mère de la démocratie
de masse, ce régime aurait surmonté ces maladies d’enfance et évoluerait maintenant
à grande vitesse sur la voie royale du Progrès pour tous.
De même que le conducteur avisé anticipe la topographie de la route pour éviter
d’aller « droit dans le mur », les dirigeants des démocraties parlementaires
auraient bien retenu les leçons de l’Histoire en intégrant la critique citoyenne
dans la gouvernance de l’Etat.

Et cette critique,seul moyen d’éviter une sortie de route toujours possible,
passe dans les faits par la liberté d’expression,dont le but premier est de signaler
les dangers potentiels susceptibles de compromettre la bonne marche du char
de l’Etat.

Pour être efficace, la critique citoyenne doit pouvoir proposer amendements
législatifs et réformes constitutionnelles.Une telle pratique serait inhérente
au bon fonctionnement de la démocratie.
Ce droit de critiquer la législation en vigueur est reconnu dans toutes les démocraties
qui se prétendent telles. C’est ainsi que l’on voit des lobbies, des partis
ou des associations proposer de décriminaliser l’avortement, de dépénaliser
la consommation des drogues ou d’œuvrer en faveur de l’euthanasie.
Un autre lobby a ainsi obtenu l’abrogation sur les territoires de l’Union européenne
des législations qui y interdisaient l’abattage rituel du bétail de boucherie.

Dans tous ces cas de figure,chacun de ces lobbies, partis ou associations bat
le tam-tam afin de convaincre l’opinion publique du bien-fondé de sa cause
et de la justesse de ses arguments.
Les politiciens ne manquent jamais l’occasion d’exalter dans leur discours
l’importance de la critique citoyenne,affirmant qu’il s’agit-là d’un droit fondamental indispensable au bon fonctionnement de la démocratie.

Le jeu politique est ainsi fait qu’il ne viendrait à l’idée de personne de prétendre
que les militants favorables à l’avortement se livreraient en réalité au commerce
de fœtus vivants au profit de l’industrie pharmaceutique, que ceux en faveur
de la consommation des drogues dissimuleraient en fait de redoutables trafiquants
de substances toxiques, que les partisans de l’euthanasie seraient les émules zélés
des tueurs de masse d’une époque sombre que l’on croyait révolue à jamais,
ou encore que les défenseurs de l’abattage rituel voudraient ressusciter
les sacrifices sanglants dont l’origine remonte aux âges des ténèbres,
quand la conscience de l’homme était encore prisonnière de croyances soumises
à la magie noire.

A défaut d’avoir perpétré les crimes odieux que de mauvais esprits leur imputent gratuitement, ces gens-là seraient-ils quand même passibles des rigueurs de la loi
pour avoir troublé l’ordre public ou attenté à la dignité humaine ?
Que non point !
Même si leurs propositions apparaissent comme choquantes, ce sont quand même
tous de bons citoyens,à mettre les yeux fermés au bénéfice de la bonne foi :
ils n’ont fait que leur devoir démocratique.
Quant aux propositions vraiment déraisonnables, voire criminelles,
elles se condamnent d’elles-mêmes sans qu’il soit nécessaire d’appeler la police.

C’est, nous dit-on, grâce à cette critique citoyenne que la société évolue
dans le bon sens, et les impulsions qu’elle transmet au char de l’Etat contribuent
à sa judicieuse conduite en lui permettant de prévenir les accidents du terrain.

Il existe pourtant une exception qui agit comme le grain de sable
dans une mécanique bien huilée :
quand les mêmes « braves citoyens qui ne font que leur devoir » s’avisent de critiquer
les lois antirévisionnistes, on ne leur accorde plus le bénéfice de la bonne foi
et leurs arguments ne sont plus tributaires du bon sens.

Pour qu’une critique soit crédible et pertinente, il doit être possible de dire librement
et publiquement,exemples variés à l’appui, pourquoi et comment une loi doit
être réformée, voire abrogée.
Mais, en l’occurrence, dans le cas des législations antirévisionnistes,
une telle démonstration de critique citoyenne tombe elle-même sous
le coup de la loi critiquée !

Ainsi, les avocats qui critiquent les législations antirévisionnistes peuvent être
condamnés,comme ce fut le cas en France de Me Eric Delcroix pour son livre
La Police de la pensée contre le révisionnisme historique, voire se retrouver carrément
en prison, comme pour Me Sylvia Stolz en Allemagne,à cause de sa défense de fond
du célèbre révisionniste Ernst Zündel.

C’est dire que les arguments présentés à l’audience par la défense,
même bien fondés et de bonne foi,peuvent constituer une infraction aux lois antirévisionnistes !


....../.......
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Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès de la Démocratie ? Empty Re: Les procès antirévisionnistes sont-ils le procès de la Démocratie ?

Message par Jean Bart Jeu 14 Nov - 15:09

Et pourtant, le texte même du jugement rendu contre Gaston-Armand Amaudruz
par le Tribunal correctionnelde Lausanne en date du 10 avril 2000 le dit bien :

« Même virulente,la critique de la loi doit être admise.
C’est ce qui distingue le régime démocratique des régimes dictatoriaux…
».
C.Q.F.D. !

Par la promulgation des législations antirévisionnistes, qui sont la négation
spectaculaire des grands principes démocratiques  proclamés comme tels,
les gouvernants ont tombé le masque en faisant  la preuve que la direction du char
de l’Etat n’obéit pas vraiment aux  mécanismes institutionnels que l’on nous présente
avec tant de complaisance.
Cette entorse aux grands principes démocratiques, pour la sauvegarde desquels
deux guerres mondiales furent déclenchées, et quelques autres encore,
montre qu’il n’existe pas de régime véritablement démocratique, mais un système
sophistiqué de gouvernance qui instrumentalise l’image de la démocratie
pour mieux diriger les masses.

Le citoyen-électeur se retrouve alors comme l’enfant à la Foire du Trône :

-  il trépigne d’impatience devant le rutilant runabout du carrousel mais,
une fois installé à la place du pilote, il aura beau tourner le volant dans tous les sens,
cela n’influera en rien le sens de la conduite de cette  embarcation improbable
évoluant dans un décor factice !
Il oubliera certes bien vite cette leçon amusante sur l’art de tourner en rond
et de se faire mener en bateau.

Voilà pourquoi les masses des régimes prétendument démocratiques régressent
dans le sens voulu d’une infantilisation des consciences par la vision aveuglante
d’un spectacle qui est la négation même de ce qu’il prétend être.

La démocratie de masse ne peut être autre chose qu’une illusion,et les procès intentés
aux révisionnistes le meilleur révélateur de cette même illusion.



« Si vous voulez savoir quels sont les vrais maîtres des sociétés démocratiques,
posez-vous cette question :
quels sont ceux que nous n’avons pas le droit de critiquer ?
»


Bonne réflexion mes amis ! Very Happy
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