Le FMI abaisse de nouveau ses prévisions de croissance mondiale
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Le FMI abaisse de nouveau ses prévisions de croissance mondiale
L’ampleur de la croissance mondiale dépend en grande partie du conflit budgétaire aux Etats-Unis. Le message du Fonds Monétaire International (FMI) qui publie aujourd’hui ses nouvelles prévisions quelques jours avant son assemblée générale est sans ambages. « Les prévisions supposent que le « shutdown » sera de courte durée (…) et que le plafond de la dette sera relevé rapidement », indique l’institution multilatérale en préambule de son rapport. Toutefois, même si le bras de fer opposant Républicains et Démocrates sur les affaires budgétaires des Etats-Unis est résolu dans les prochains jours, les économistes du Fonds ont de nouveau revu à la baisse leurs pronostics. La hausse du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial pour l’année en cours a été amputée de 3 dixièmes de point à 2,9 %.
Cette révision est principalement imputable au ralentissement économique des pays émergents dont la croissance n’atteindrait plus que 4,5 % au lieu des 5 % espérés encore l’été dernier. Cette moindre activité de ces pays résulte de deux facteurs, l’un est lié à des raisons de cycle (Afrique du sud, Russie), l’autre étant relié à un recul du potentiel de production (Chine et Inde). La croissance chinoise 2013 a ainsi été ramenée à 7,6 % et celle de l’Inde à 3,8 %. Pour le FMI, les réformes structurelles sont plus que jamais nécessaires pour les deux géants asiatiques. La Chine doit favoriser sa consommation intérieure. L’Inde et le Brésil doivent lever les barrières à l’investissement dans leur pays.
La croissance de la France à 0,2 %
Pour une fois, les pays développés ont vu leurs chiffres s’améliorer. La croissance au Royaume-Uni a été relevée d’un demi-point à 1,4%. Celle de la France est anticipée à 0,2 % alors qu’à l’été dernier, le FMI avançait encore un recul de 0,1%. Si les Etats-Unis (1,2 %), le Japon (2%) et les Etats-Unis (1,2 %) ont vu leur prévision réduite d’un dixième de point, il n’en demeure pas moins que, pris dans leur ensemble, la croissance des économies avancées a été maintenue à 1,2 %. Avant qu’elle n’atteigne 2 % l’an prochain.
Pour résumer, la croissance des pays riches se renforce graduellement tandis que celle des pays émergents ralentit. Mais, comme le souligne le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, en préambule du rapport sur les perspectives économiques mondiales, « la reprise se poursuit mais elle est trop lente ». De surcroit, toutes ces prévisions pourraient bien être remises en cause si d’aventure les Etats-Unis venaient à faire défaut – temporairement – sur leur dette. D’ici le 17 octobre, le plafond de la dette de 16.700 milliards de dollars doit être relevé pour permettre au Trésor de continuer à emprunter et payer les fonctionnaires fédéraux. « Un défaut sélectif des Etats-Unis pourrait sérieusement endommager l’économie mondiale », indique le FMI. La perspective d’un arrêt progressif de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale pourrait, par ailleurs, aboutir à des tensions sur les marchés financiers des pays émergents. Provoquant de ce fait un ralentissement supplémentaire de leur économie.
Au-delà de ces dangers à court terme, le FMI s’interroge sur la possibilité d’assister, dans les prochaines années, à une faible croissance généralisée. Elle se caractériserait par « la poursuite d’une modeste croissance en zone euro liée à la persistance d’une fragmentation du système financier et d’un endettement privé élevé, une croissance cahotante des pays émergents et la prolongation de la déflation au Japon ». Résultat : selon le FMI, la croissance économique mondiale n’atteindrait qu’un modeste 3 % à moyen terme au lieu de 4 % et les politiques de taux d’intérêt zéro de la plupart des grandes banques centrales se prolongerait pendant des années. Dans ces conditions, le chômage mondial n’aurait guère de raison de refluer significativement. Sans oublier la possibilité de crises majeures concernant les dettes publiques des pays avancés.
Cette révision est principalement imputable au ralentissement économique des pays émergents dont la croissance n’atteindrait plus que 4,5 % au lieu des 5 % espérés encore l’été dernier. Cette moindre activité de ces pays résulte de deux facteurs, l’un est lié à des raisons de cycle (Afrique du sud, Russie), l’autre étant relié à un recul du potentiel de production (Chine et Inde). La croissance chinoise 2013 a ainsi été ramenée à 7,6 % et celle de l’Inde à 3,8 %. Pour le FMI, les réformes structurelles sont plus que jamais nécessaires pour les deux géants asiatiques. La Chine doit favoriser sa consommation intérieure. L’Inde et le Brésil doivent lever les barrières à l’investissement dans leur pays.
La croissance de la France à 0,2 %
Pour une fois, les pays développés ont vu leurs chiffres s’améliorer. La croissance au Royaume-Uni a été relevée d’un demi-point à 1,4%. Celle de la France est anticipée à 0,2 % alors qu’à l’été dernier, le FMI avançait encore un recul de 0,1%. Si les Etats-Unis (1,2 %), le Japon (2%) et les Etats-Unis (1,2 %) ont vu leur prévision réduite d’un dixième de point, il n’en demeure pas moins que, pris dans leur ensemble, la croissance des économies avancées a été maintenue à 1,2 %. Avant qu’elle n’atteigne 2 % l’an prochain.
Pour résumer, la croissance des pays riches se renforce graduellement tandis que celle des pays émergents ralentit. Mais, comme le souligne le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, en préambule du rapport sur les perspectives économiques mondiales, « la reprise se poursuit mais elle est trop lente ». De surcroit, toutes ces prévisions pourraient bien être remises en cause si d’aventure les Etats-Unis venaient à faire défaut – temporairement – sur leur dette. D’ici le 17 octobre, le plafond de la dette de 16.700 milliards de dollars doit être relevé pour permettre au Trésor de continuer à emprunter et payer les fonctionnaires fédéraux. « Un défaut sélectif des Etats-Unis pourrait sérieusement endommager l’économie mondiale », indique le FMI. La perspective d’un arrêt progressif de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale pourrait, par ailleurs, aboutir à des tensions sur les marchés financiers des pays émergents. Provoquant de ce fait un ralentissement supplémentaire de leur économie.
Au-delà de ces dangers à court terme, le FMI s’interroge sur la possibilité d’assister, dans les prochaines années, à une faible croissance généralisée. Elle se caractériserait par « la poursuite d’une modeste croissance en zone euro liée à la persistance d’une fragmentation du système financier et d’un endettement privé élevé, une croissance cahotante des pays émergents et la prolongation de la déflation au Japon ». Résultat : selon le FMI, la croissance économique mondiale n’atteindrait qu’un modeste 3 % à moyen terme au lieu de 4 % et les politiques de taux d’intérêt zéro de la plupart des grandes banques centrales se prolongerait pendant des années. Dans ces conditions, le chômage mondial n’aurait guère de raison de refluer significativement. Sans oublier la possibilité de crises majeures concernant les dettes publiques des pays avancés.
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