2 janvier 1982 : mort de Porthos.
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2 janvier 1982 : mort de Porthos.
2 janvier 1982 :
mort de Porthos.
Henry Ernest Charbonneau est né le 12 décembre 1913 à Saint-Maixent.
Étudiant et camelot du roi à Paris,
il devient membre du Comité national de l’Action Française.
De famille aisée, Charbonneau a l’occasion de parcourir l’Europe durant les années 1930 :
- Autriche, Allemagne, Bosnie, Espagne, Italie…
Il a ainsi l’occasion d’échapper à la germanophobie ambiante de l’époque
et notamment celle de l’Action Française.
En 1935, il organise en compagnie de Thierry Maulnier et Jean-Pierre Maxence
un meeting avec Louis Darquier de Pellepoix qui rassemble 4000 jeunes français.
Il participe à l’action de la Cagoule et y rencontre Joseph Damand,
dont il épousera une nièce :
Jeanne Brevet, puis il rejoint Eugène Deloncle au CSAR.
Il est fait prisonnier en mai 1940, et envoyé au stalag de Sagan.
Après plusieurs mois de captivité, il se porte volontaire pour travailler.
Il passe près d’une année comme ouvrier agricole chez un modeste paysan de Silésie.
Libéré grâce à son statut de fils aîné de famille nombreuse, il rentre en France à la fin de 1941,
il reprend contact avec Darnand, et surtout Eugène Deloncle.
Ce dernier lui confie l’organisation MSR en région parisienne.
Charbonneau s’engage dans la Légion Tricolore en septembre 1942,
puis dans la Phalange africaine en 1943, au grade de sous-lieutenant.
Il est l’un des six officiers de la mission militaire française,
envoyée par l’État Français après le débarquement allié.
(Écusson de la Phalange africaine)
Il est rapidement promu lieutenant et en avril 1943,
il effectue des missions de liaison entre le front et le siège de la Mission militaire à Tunis,
effectuant quelques patrouilles.
C’est l’un des rares Phalangistes à pouvoir être rapatrié en France,
avec l’un des derniers avions de Luftwaffe quittant l’Afrique du nord.
Les membres de la Phalange Africaine sont rétroactivement
assimilés à des membres de la LVF, à compter du 1er juin 1943.
Il entre à la Milice Française en juin 1943,
et Darnand le nomme rédacteur en chef du journal de la Milice : Combats.
Il est nommé Inspecteur général de la Milice en zone nord en 1944.
Il est grièvement blessé en juin 1944,
lors d’un accrochage contre les maquis FTP près de Limoges.
Hospitalisé à Paris, on lui confie brièvement le commandement du centre d’internement
des Tourelles.
Charbonneau est surnommé «Porthos » par son ami Claude Maubourguet,
directeur du journal Je suis partout.
Il est envoyé en Allemagne par Darnand, en juillet 1944,
dans le but de faire des tournées de propagande dans tout le pays
auprès des travailleurs et prisonniers.
Il séjourne par intermittence à Berlin.
Après un séjour à Sigmarigen en mars 1945, il passe en Italie du nord
à la mi-avril 1945, pour rejoindre le bataillon autonome de la Milice.
Malgré tous ses efforts, il devra abandonner l’espoir de rejoindre ses camarades.
Réfugié en Suisse, il parvient à trouver refuge dans un monastère.
Découvert, il est ramené à la frontière et il est immédiatement interpellé par les douaniers.
Condamné à dix ans de travaux forcés par les autorités françaises.
Il passe par la prison de Fresnes puis il est transféré au camp de la Vierge,
à Épinal, fin 1947, puis à Clairvaux.
Il est à nouveau transféré, en 1949, de manière temporaire, à la prison de La Santé
avant d’être envoyé au terrible camp sud-algérien de Lambèse, par mesure disciplinaire
suite à une mutinerie et a une tentative d’évasion.
Charbonneau est libéré en 1952.
Dès les années 1950, il poursuit la lutte nationaliste, écrit dans diverses revues,
et se lance dans l’édition, en publiant notamment le fameux « Pour la Milice… Justice ! »
écris par Emile Raybaud (ici).
En 1960, Charbonneau publie en collaboration avec Henri Gault
et François Brigneau, un ouvrage de portraits et d’entretiens:
L’Aventure est finie pour eux sur différentes figures controversées :
Léon Degrelle, l’abbé Pierre, Otto Skorzeny, le Colonel Rémy, El Campesino,
Leni Riefenstahl, Turco, Raymond Westerling et Arthur Koestler.
Il publie ses mémoires en deux volumes :
«Les mémoires de Porthos» (, Éditions du Clan, 1967)
et «Le roman noir de la droite française » (Robert Desroches éditeur, 1969),
énorme sources d’informations majeures et d’anecdotes.
Il adhère à Ordre Nouveau puis au Parti des forces nouvelles.
Il a aussi une activité journalistique en collaborant à L’Aurore,
à Carrefour et à Valeurs actuelles et au Parisien Libéré.
Il écrit aussi sous le nom d’Henry Charneau.
Charbonneau est décrit par tous ses contemporains comme un bon vivant rondouillard,
plein d’humour, à la personnalité généreuse et hors du commun.
Charbonneau décède le 2 janvier 1982 à La-Roche-sur-Yon.
Son fils, Jean-Romée Charbonneau, né en 1952, a été Secrétaire départemental
et Conseiller régional du Front national des Deux-Sèvres.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
mort de Porthos.
Henry Ernest Charbonneau est né le 12 décembre 1913 à Saint-Maixent.
Étudiant et camelot du roi à Paris,
il devient membre du Comité national de l’Action Française.
De famille aisée, Charbonneau a l’occasion de parcourir l’Europe durant les années 1930 :
- Autriche, Allemagne, Bosnie, Espagne, Italie…
Il a ainsi l’occasion d’échapper à la germanophobie ambiante de l’époque
et notamment celle de l’Action Française.
En 1935, il organise en compagnie de Thierry Maulnier et Jean-Pierre Maxence
un meeting avec Louis Darquier de Pellepoix qui rassemble 4000 jeunes français.
Il participe à l’action de la Cagoule et y rencontre Joseph Damand,
dont il épousera une nièce :
Jeanne Brevet, puis il rejoint Eugène Deloncle au CSAR.
Il est fait prisonnier en mai 1940, et envoyé au stalag de Sagan.
Après plusieurs mois de captivité, il se porte volontaire pour travailler.
Il passe près d’une année comme ouvrier agricole chez un modeste paysan de Silésie.
Libéré grâce à son statut de fils aîné de famille nombreuse, il rentre en France à la fin de 1941,
il reprend contact avec Darnand, et surtout Eugène Deloncle.
Ce dernier lui confie l’organisation MSR en région parisienne.
Charbonneau s’engage dans la Légion Tricolore en septembre 1942,
puis dans la Phalange africaine en 1943, au grade de sous-lieutenant.
Il est l’un des six officiers de la mission militaire française,
envoyée par l’État Français après le débarquement allié.
(Écusson de la Phalange africaine)
Il est rapidement promu lieutenant et en avril 1943,
il effectue des missions de liaison entre le front et le siège de la Mission militaire à Tunis,
effectuant quelques patrouilles.
C’est l’un des rares Phalangistes à pouvoir être rapatrié en France,
avec l’un des derniers avions de Luftwaffe quittant l’Afrique du nord.
Les membres de la Phalange Africaine sont rétroactivement
assimilés à des membres de la LVF, à compter du 1er juin 1943.
Il entre à la Milice Française en juin 1943,
et Darnand le nomme rédacteur en chef du journal de la Milice : Combats.
Il est nommé Inspecteur général de la Milice en zone nord en 1944.
Il est grièvement blessé en juin 1944,
lors d’un accrochage contre les maquis FTP près de Limoges.
Hospitalisé à Paris, on lui confie brièvement le commandement du centre d’internement
des Tourelles.
Charbonneau est surnommé «Porthos » par son ami Claude Maubourguet,
directeur du journal Je suis partout.
Il est envoyé en Allemagne par Darnand, en juillet 1944,
dans le but de faire des tournées de propagande dans tout le pays
auprès des travailleurs et prisonniers.
Il séjourne par intermittence à Berlin.
Après un séjour à Sigmarigen en mars 1945, il passe en Italie du nord
à la mi-avril 1945, pour rejoindre le bataillon autonome de la Milice.
Malgré tous ses efforts, il devra abandonner l’espoir de rejoindre ses camarades.
Réfugié en Suisse, il parvient à trouver refuge dans un monastère.
Découvert, il est ramené à la frontière et il est immédiatement interpellé par les douaniers.
Condamné à dix ans de travaux forcés par les autorités françaises.
Il passe par la prison de Fresnes puis il est transféré au camp de la Vierge,
à Épinal, fin 1947, puis à Clairvaux.
Il est à nouveau transféré, en 1949, de manière temporaire, à la prison de La Santé
avant d’être envoyé au terrible camp sud-algérien de Lambèse, par mesure disciplinaire
suite à une mutinerie et a une tentative d’évasion.
Charbonneau est libéré en 1952.
Dès les années 1950, il poursuit la lutte nationaliste, écrit dans diverses revues,
et se lance dans l’édition, en publiant notamment le fameux « Pour la Milice… Justice ! »
écris par Emile Raybaud (ici).
En 1960, Charbonneau publie en collaboration avec Henri Gault
et François Brigneau, un ouvrage de portraits et d’entretiens:
L’Aventure est finie pour eux sur différentes figures controversées :
Léon Degrelle, l’abbé Pierre, Otto Skorzeny, le Colonel Rémy, El Campesino,
Leni Riefenstahl, Turco, Raymond Westerling et Arthur Koestler.
Il publie ses mémoires en deux volumes :
«Les mémoires de Porthos» (, Éditions du Clan, 1967)
et «Le roman noir de la droite française » (Robert Desroches éditeur, 1969),
énorme sources d’informations majeures et d’anecdotes.
Il adhère à Ordre Nouveau puis au Parti des forces nouvelles.
Il a aussi une activité journalistique en collaborant à L’Aurore,
à Carrefour et à Valeurs actuelles et au Parisien Libéré.
Il écrit aussi sous le nom d’Henry Charneau.
Charbonneau est décrit par tous ses contemporains comme un bon vivant rondouillard,
plein d’humour, à la personnalité généreuse et hors du commun.
Charbonneau décède le 2 janvier 1982 à La-Roche-sur-Yon.
Son fils, Jean-Romée Charbonneau, né en 1952, a été Secrétaire départemental
et Conseiller régional du Front national des Deux-Sèvres.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
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