21 décembre 1972 : mort de Paul Hausser.
Page 1 sur 1
21 décembre 1972 : mort de Paul Hausser.
21 décembre 1972 :
mort de Paul Hausser.
Paul Hausser est né le 7 octobre 1881 à Brandenburg an der Havel,
dans une famille de militaires prussiens.
Son père, Kurt Hausser, était un commandant dans l’armée allemande impériale.
Paul Hausser entre dans l’armée en 1892 et demeure jusqu’en 1896
à l’école de cadets de Köslin, puis sert à l’Académie de cadets de Berlin-Lichterfelde
où il obtient avec succès son diplôme en 1899.
Le 20 mars 1899, il est nommé lieutenant et affecté à l’Infanterie-Régiment 155
posté à Ostrowo près de Posen.
À partir de 1912, Hausser est affecté à l’état-major de l’armée.
Il reste dans l’armée allemande de l’entre-deux-guerres, la Reichswehr,
et, en 1927, il est promu colonel.
Il quitte la Reichswehr le 31 janvier 1932 avec le rang de Generalleutnant.
Retraité, Hausser adhère à l’organisation Stahlhelm (casque d’acier),
une association de nationalistes vétérans de la Première Guerre mondiale
et en devient le leader local en 1933.
En 1933, il passe au National-Socialisme.
Séduit par la rigueur de l’Ordre noir,
il rejoint la SS où il accepte de n’y être que SS-Standartenführer (colonel).
Découvrir les grandes étapes de sa vie, c’est aussi comprendre comment a pu naître
une force militaire totalement nouvelle en Europe, à la charnière d’un parti et d’une armée
comme l’écrit Jean Mabire dans « les généraux du diable » :
Paul Hausser est le véritable créateur de la Waffen SS,
celui qui contribua le plus à lui donner son style et sa réputation de force
impitoyable et invincible.
Le 1er Octobre 1936, Himmler lui confie l’inspection des SS-VT
(la Verfügungstruppe : SS armée et militarisée), créée pour lui et le nomme
Brigadeführer, général de brigade.
Hausser se lance dans cette tâche avec enthousiasme.
Il a parfaitement saisi ce qu’on attend de lui :
- faire des soldats politiques, mais en même temps des soldats d’élite,
les meilleurs au monde, et les plus modernes.
La sélection des volontaires de la SS-VT est des plus rigoureuses.
Ils doivent bien sur satisfaire aux critères raciaux en vigueur pour toute la SS.
La taille minimum exigée est de 1,75 m (1,80 pour la Leibstandarte,
garde personnelle de Hitler, commandée par le Gruppenführer Sepp Dietrich).
Le moindre défaut physique, même une carie dentaire, est éliminatoire
et les conditions de l’engagement sont également sévères.
Malgré cela les candidats sont nombreux, ce qui explique une sélection de haute qualité.
Très rapidement, la réputation du corps d’élite national-socialiste s’affirme,
les membres de la Jeunesse hitlérienne sont attirés par son prestige,
et sont volontaires pour y servir.
On n’y fait aucune discrimination sociale.
On y applique les préceptes nationaux-socialistes où la seule aristocratie reconnue
est celle de la qualité raciale et du mérite.
Tout en conservant la tenue de parade noire, Hausser fait adopter en 1937
l’uniforme militaire feldgrau pour le service, en le distinguant de celui de la Wehrmacht
par le port de l’aigle à croix gammée, non pas au-dessus de la poche droite
mais sur la manche gauche.
Avec la tête de mort qui orne toutes les coiffures, ce sera le signe distinctif permanent
de toutes les unités de la future Waffen SS.
Les runes SS sont portées au col sur fond noir à droite, et l’insigne de grade à gauche.
Le 4 novembre 1937, Himmler donne des instructions précises en matière
de formation idéologique qui repose sur l’officier de troupe lui-même :
« J’ai examiné le plan d’études pour les SS-VT.
Je vous recommande instamment d’éviter cette fois l’erreur qui nous rendait
tous les cours si odieux au lycée ou dans n’importe quelle école supérieure,
à savoir être obligé d’ingurgiter toujours les mêmes matières venant
du même sac et présentées de façon pédante.
Je vous demande de ne jamais perdre de vue que cet enseignement s’adresse
non pas à des universitaires desséchés, mais à des soldats.
D’autre part, de ne pas impliquer des connaissances, une capacité d’assimilation
et une culture que ces jeunes, bien qu’ils soient membres de la SS,
ne peuvent encore avoir acquis, en plus de ce qu’on leur demande
dans le domaine militaire.
Il faut que les sujets soient incorporés à tous les secteurs de la vie,
qu’il s’agisse d’une méthode pour présenter la géographie de façon intéressante,
pour de l’histoire, des sciences raciales, de l’hygiène raciale,
de la connaissance de l’adversaire, franc-maçonnerie, catholicisme, etc. »
Dans sa tâche, Hausser a trouvé un adjoint précieux en la personne
du Standartenführer Steiner qui applique si bien des idées révolutionnaires
en matière de combat qu’ il en vient à imaginer la guerre moderne et la technique commando,
la mobilité, l’audace et l’esprit d’initiative et conçoit la veste de camouflage
et le couvre-casque qui seront copiés par toutes les armées du monde…
En octobre 1939, les SS-VT sont transformés en division blindée
sous le commandement de Hausser et participent à la campagne de France de 1940
et au début de l’opération Barbarossa.
Pour son comportement en Russie où il perd l’œil droit, Hausser reçoit
la Croix du chevalier de la croix de fer en 1941
et les feuilles de chêne en 1943 (il obtiendra les épées en Normandie).
Il gagne aussi le surnom de « papa Hausser » pour le souci
qu’il a de la vie de ses hommes.
Il récupère plus tard le commandement du SS-Panzer Korps et,
malgré les ordres formels d’Hitler de ne pas retirer ses troupes de Kharkov,
désobéit pour éviter l’encerclement.
Après avoir pris connaissance des faits, Hitler abonde dans le sens
de la décision mais exige que la ville soit reprise aux Soviétiques.
Ce qui est fait un mois seulement après, en mars 1943.
Hausser mène ensuite le SS-Panzer Korps, composé de la division Das Reich,
de la Leibstandarte SS Adolf Hitler et de la division SS Totenkopf
pendant la bataille de Koursk , puis pendant la campagne de Normandie.
Après la mort en juin 1944 du commandant de la 7e armée Friedrich Dollmann ,
due à une crise cardiaque dans laquelle certains ont voulu voir un suicide maquillé,
Hausser en prend le commandement, et pendant l’encerclement de Falaise,
il reste avec ses troupes et quitte cette poche dans les derniers sur un Panther,
il est de nouveau gravement blessé, à la mâchoire.
Oberstgruppenführer und Generaloberst der SS (général d’armée) en août 44,
puis il prend le commandement du Groupe d’armée G en janvier 45.
Relevé de son commandement par le Führer il est nommé adjoint au commandant
du Front Sud Ouest (Maréchal Kesselring)
A partir de mai 1945 , il est emprisonné dans plusieurs prisons et camps,
et convoqué comme témoin à charge devant le tribunal de Nuremberg, puis jugé
A sa sortie de captivité en 1949, doyen des anciens combattants,
il est l’un des fondateurs en 1951 de la HIAG,
( Hilfsgemeinschaft auf der Gegenseitigkeit ehemaligen der Waffen Angehoerigen SS:
“Association d’entraide mutuelle des anciens membres des Waffen-SS” .
Wiki :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilfsgemeinschaft_auf_Gegenseitigkeit_der_ehemaligen_Angeh%C3%B6rigen_der_Waffen-SS
Il est l’auteur de 2 livres :
Soldats comme les autres et Waffen-SS en action.
Ce dernier livre a été édité pour la première fois en 2004 en français
par les éditions de L’Homme Libre (ici):
http://www.editions-hommelibre.com/
Ce volume a été réédité dix-sept fois en Allemagne depuis sa parution en 1954 !
Il décède le 21 décembre 1972 à Ludwigsburg.
Il est inhumé au cimetière Waldfriedhof de Munich.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
mort de Paul Hausser.
Paul Hausser est né le 7 octobre 1881 à Brandenburg an der Havel,
dans une famille de militaires prussiens.
Son père, Kurt Hausser, était un commandant dans l’armée allemande impériale.
Paul Hausser entre dans l’armée en 1892 et demeure jusqu’en 1896
à l’école de cadets de Köslin, puis sert à l’Académie de cadets de Berlin-Lichterfelde
où il obtient avec succès son diplôme en 1899.
Le 20 mars 1899, il est nommé lieutenant et affecté à l’Infanterie-Régiment 155
posté à Ostrowo près de Posen.
À partir de 1912, Hausser est affecté à l’état-major de l’armée.
Il reste dans l’armée allemande de l’entre-deux-guerres, la Reichswehr,
et, en 1927, il est promu colonel.
Il quitte la Reichswehr le 31 janvier 1932 avec le rang de Generalleutnant.
Retraité, Hausser adhère à l’organisation Stahlhelm (casque d’acier),
une association de nationalistes vétérans de la Première Guerre mondiale
et en devient le leader local en 1933.
En 1933, il passe au National-Socialisme.
Séduit par la rigueur de l’Ordre noir,
il rejoint la SS où il accepte de n’y être que SS-Standartenführer (colonel).
Découvrir les grandes étapes de sa vie, c’est aussi comprendre comment a pu naître
une force militaire totalement nouvelle en Europe, à la charnière d’un parti et d’une armée
comme l’écrit Jean Mabire dans « les généraux du diable » :
Paul Hausser est le véritable créateur de la Waffen SS,
celui qui contribua le plus à lui donner son style et sa réputation de force
impitoyable et invincible.
Le 1er Octobre 1936, Himmler lui confie l’inspection des SS-VT
(la Verfügungstruppe : SS armée et militarisée), créée pour lui et le nomme
Brigadeführer, général de brigade.
Hausser se lance dans cette tâche avec enthousiasme.
Il a parfaitement saisi ce qu’on attend de lui :
- faire des soldats politiques, mais en même temps des soldats d’élite,
les meilleurs au monde, et les plus modernes.
La sélection des volontaires de la SS-VT est des plus rigoureuses.
Ils doivent bien sur satisfaire aux critères raciaux en vigueur pour toute la SS.
La taille minimum exigée est de 1,75 m (1,80 pour la Leibstandarte,
garde personnelle de Hitler, commandée par le Gruppenführer Sepp Dietrich).
Le moindre défaut physique, même une carie dentaire, est éliminatoire
et les conditions de l’engagement sont également sévères.
Malgré cela les candidats sont nombreux, ce qui explique une sélection de haute qualité.
Très rapidement, la réputation du corps d’élite national-socialiste s’affirme,
les membres de la Jeunesse hitlérienne sont attirés par son prestige,
et sont volontaires pour y servir.
On n’y fait aucune discrimination sociale.
On y applique les préceptes nationaux-socialistes où la seule aristocratie reconnue
est celle de la qualité raciale et du mérite.
Tout en conservant la tenue de parade noire, Hausser fait adopter en 1937
l’uniforme militaire feldgrau pour le service, en le distinguant de celui de la Wehrmacht
par le port de l’aigle à croix gammée, non pas au-dessus de la poche droite
mais sur la manche gauche.
Avec la tête de mort qui orne toutes les coiffures, ce sera le signe distinctif permanent
de toutes les unités de la future Waffen SS.
Les runes SS sont portées au col sur fond noir à droite, et l’insigne de grade à gauche.
Le 4 novembre 1937, Himmler donne des instructions précises en matière
de formation idéologique qui repose sur l’officier de troupe lui-même :
« J’ai examiné le plan d’études pour les SS-VT.
Je vous recommande instamment d’éviter cette fois l’erreur qui nous rendait
tous les cours si odieux au lycée ou dans n’importe quelle école supérieure,
à savoir être obligé d’ingurgiter toujours les mêmes matières venant
du même sac et présentées de façon pédante.
Je vous demande de ne jamais perdre de vue que cet enseignement s’adresse
non pas à des universitaires desséchés, mais à des soldats.
D’autre part, de ne pas impliquer des connaissances, une capacité d’assimilation
et une culture que ces jeunes, bien qu’ils soient membres de la SS,
ne peuvent encore avoir acquis, en plus de ce qu’on leur demande
dans le domaine militaire.
Il faut que les sujets soient incorporés à tous les secteurs de la vie,
qu’il s’agisse d’une méthode pour présenter la géographie de façon intéressante,
pour de l’histoire, des sciences raciales, de l’hygiène raciale,
de la connaissance de l’adversaire, franc-maçonnerie, catholicisme, etc. »
Dans sa tâche, Hausser a trouvé un adjoint précieux en la personne
du Standartenführer Steiner qui applique si bien des idées révolutionnaires
en matière de combat qu’ il en vient à imaginer la guerre moderne et la technique commando,
la mobilité, l’audace et l’esprit d’initiative et conçoit la veste de camouflage
et le couvre-casque qui seront copiés par toutes les armées du monde…
En octobre 1939, les SS-VT sont transformés en division blindée
sous le commandement de Hausser et participent à la campagne de France de 1940
et au début de l’opération Barbarossa.
Pour son comportement en Russie où il perd l’œil droit, Hausser reçoit
la Croix du chevalier de la croix de fer en 1941
et les feuilles de chêne en 1943 (il obtiendra les épées en Normandie).
Il gagne aussi le surnom de « papa Hausser » pour le souci
qu’il a de la vie de ses hommes.
Il récupère plus tard le commandement du SS-Panzer Korps et,
malgré les ordres formels d’Hitler de ne pas retirer ses troupes de Kharkov,
désobéit pour éviter l’encerclement.
Après avoir pris connaissance des faits, Hitler abonde dans le sens
de la décision mais exige que la ville soit reprise aux Soviétiques.
Ce qui est fait un mois seulement après, en mars 1943.
Hausser mène ensuite le SS-Panzer Korps, composé de la division Das Reich,
de la Leibstandarte SS Adolf Hitler et de la division SS Totenkopf
pendant la bataille de Koursk , puis pendant la campagne de Normandie.
Après la mort en juin 1944 du commandant de la 7e armée Friedrich Dollmann ,
due à une crise cardiaque dans laquelle certains ont voulu voir un suicide maquillé,
Hausser en prend le commandement, et pendant l’encerclement de Falaise,
il reste avec ses troupes et quitte cette poche dans les derniers sur un Panther,
il est de nouveau gravement blessé, à la mâchoire.
Oberstgruppenführer und Generaloberst der SS (général d’armée) en août 44,
puis il prend le commandement du Groupe d’armée G en janvier 45.
Relevé de son commandement par le Führer il est nommé adjoint au commandant
du Front Sud Ouest (Maréchal Kesselring)
A partir de mai 1945 , il est emprisonné dans plusieurs prisons et camps,
et convoqué comme témoin à charge devant le tribunal de Nuremberg, puis jugé
A sa sortie de captivité en 1949, doyen des anciens combattants,
il est l’un des fondateurs en 1951 de la HIAG,
( Hilfsgemeinschaft auf der Gegenseitigkeit ehemaligen der Waffen Angehoerigen SS:
“Association d’entraide mutuelle des anciens membres des Waffen-SS” .
Wiki :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilfsgemeinschaft_auf_Gegenseitigkeit_der_ehemaligen_Angeh%C3%B6rigen_der_Waffen-SS
Il est l’auteur de 2 livres :
Soldats comme les autres et Waffen-SS en action.
Ce dernier livre a été édité pour la première fois en 2004 en français
par les éditions de L’Homme Libre (ici):
http://www.editions-hommelibre.com/
Ce volume a été réédité dix-sept fois en Allemagne depuis sa parution en 1954 !
Il décède le 21 décembre 1972 à Ludwigsburg.
Il est inhumé au cimetière Waldfriedhof de Munich.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Sujets similaires
» 24 août 1972 : mort de Lucien Rebatet.
» 6 janvier 1972 : mort de Xavier Vallat.
» 31 décembre 1978 : mort de Bernard Faÿ.
» 3 décembre 1980 : mort d’Oswald Mosley.
» 11 décembre 1996 : mort de Pierre Rostaing.
» 6 janvier 1972 : mort de Xavier Vallat.
» 31 décembre 1978 : mort de Bernard Faÿ.
» 3 décembre 1980 : mort d’Oswald Mosley.
» 11 décembre 1996 : mort de Pierre Rostaing.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum