17 décembre 1958 : mort de Pierre-Antoine Cousteau.
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17 décembre 1958 : mort de Pierre-Antoine Cousteau.
17 décembre 1958 :
mort de Pierre-Antoine Cousteau.
Pierre-Antoine Cousteau est né le 18 mars 1906 à Saint-André-de-Cubzac.
Il passe une partie de sa jeunesse aux États-Unis d’Amérique, car son père,
avocat international, travaille avec un riche américain.
Il y retournera uniquement après son service militaire, y écrivant un pamphlet,
publié bien plus tard en 1942 : «L’Amérique juive»
Il début au quotidien «Journal» en 1930, dont il devient secrétaire de rédaction,
puis chef de la politique étrangère.
Il écrit aussi pour «Je Suis Partout» à partir de 1932, et s’y fait remarquer
par son ironie polémiste.
Entre 1934 et 1936, il se détache du milieu de la gauche pacifiste,
par refus du bellicisme antifasciste.
Il se rendra en Espagne près de la ligne de front, en 1936,
pour soutenir la cause nationale.
Il assiste au congrès de Nuremberg de septembre 1937,
en compagnie de Robert Brasillach.
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en juin 1940, près de Toul.
Malgré l’intervention de ses amis, PAC, comme on le surnomme,
libéré qu’en septembre 1941.
Son frère, qui a rejoint De Gaulle, l’appelle à lui, sans succès.
Il reprend sa place à «Je suis partout», et devient aussi rédacteur en chef adjoint
de Paris Soir.
Après le départ de Robert Brasillach, PAC devient le directeur politique
de Je suis partout le 1er octobre 1943.
Refusant de se «dégonfler », il se lance dans une «collaboration totale »
Il adhère à la Milice Française en janvier 1944, par défi, puis au PPF
plus tard dans l’année.
(PAC, au centre )
Cousteau devient aussi SS honoraire, en adhérant au comité d’honneur de la Waffen-SS.
Réfugié en Allemagne en août 1944, il se met à la disposition du PPF.
Avec Hérold-Paquis et Loustau-Chartez, il rejoint Roger Algarron,
directeur des émissions en langue française de Radio-Patrie. PAC est arrêté en Autriche
après la guerre.
Jugé et condamné à mort le 23 novembre 1946 par la Cour de justice de Paris,
malgré le témoignage de son frère, venu témoigner à décharge,
et portant médaille de la Résistance.
Après cinq mois de chaînes, sa peine est commuée le 10 avril 1947
à la détention perpétuelle.
Interné à la centrale de Clairvaux.
Libéré le 25 mars 1954, il échappe à la misère en travaillant
pour « L’Écho de la Presse et de la Publicité », de Noël Jacquemart.
Il collabore aussi à « Lectures françaises » et « Rivarol ».
Pierre-Antoine Cousteau meurt à Paris le 17 décembre 1958.
Il confie à son ami Lucien Rebatet son testament. Rivarol publie le «testament»
quelques jours après sa mort :
«Je tiens à ce qu’en aucune manière on ne laisse supposer
que j’ai pu affronter la mort dans d’autres dispositions philosophiques
que celles qui ont toujours été les miennes, c’est à dire un agnosticisme total.
Je tiens essentiellement à n’être présenté ni comme une victime des événements,
ni comme un innocent.
Si j’ai adopté en 1941 une attitude de collaboration,
ce ne fut pas pour limiter les dégâts, sauver les meubles
ou par quelque calcul relevant du double jeu.
C’est parce que je souhaitais la victoire de l’Allemagne,
non parce qu’elle était l’Allemagne, mais parce qu’elle représentait à l’époque,
« avec tous ses crimes », la dernière chance de l’homme blanc
alors que les démocraties, « avec tous leurs crimes »,
représentaient la fin de l’homme blanc ».
Ses souvenirs, «En ce temps-là», ont été publiés à La Librairie Française en 1959.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
mort de Pierre-Antoine Cousteau.
Pierre-Antoine Cousteau est né le 18 mars 1906 à Saint-André-de-Cubzac.
Il passe une partie de sa jeunesse aux États-Unis d’Amérique, car son père,
avocat international, travaille avec un riche américain.
Il y retournera uniquement après son service militaire, y écrivant un pamphlet,
publié bien plus tard en 1942 : «L’Amérique juive»
Il début au quotidien «Journal» en 1930, dont il devient secrétaire de rédaction,
puis chef de la politique étrangère.
Il écrit aussi pour «Je Suis Partout» à partir de 1932, et s’y fait remarquer
par son ironie polémiste.
Entre 1934 et 1936, il se détache du milieu de la gauche pacifiste,
par refus du bellicisme antifasciste.
Il se rendra en Espagne près de la ligne de front, en 1936,
pour soutenir la cause nationale.
Il assiste au congrès de Nuremberg de septembre 1937,
en compagnie de Robert Brasillach.
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en juin 1940, près de Toul.
Malgré l’intervention de ses amis, PAC, comme on le surnomme,
libéré qu’en septembre 1941.
Son frère, qui a rejoint De Gaulle, l’appelle à lui, sans succès.
Il reprend sa place à «Je suis partout», et devient aussi rédacteur en chef adjoint
de Paris Soir.
Après le départ de Robert Brasillach, PAC devient le directeur politique
de Je suis partout le 1er octobre 1943.
Refusant de se «dégonfler », il se lance dans une «collaboration totale »
Il adhère à la Milice Française en janvier 1944, par défi, puis au PPF
plus tard dans l’année.
(PAC, au centre )
Cousteau devient aussi SS honoraire, en adhérant au comité d’honneur de la Waffen-SS.
Réfugié en Allemagne en août 1944, il se met à la disposition du PPF.
Avec Hérold-Paquis et Loustau-Chartez, il rejoint Roger Algarron,
directeur des émissions en langue française de Radio-Patrie. PAC est arrêté en Autriche
après la guerre.
Jugé et condamné à mort le 23 novembre 1946 par la Cour de justice de Paris,
malgré le témoignage de son frère, venu témoigner à décharge,
et portant médaille de la Résistance.
Après cinq mois de chaînes, sa peine est commuée le 10 avril 1947
à la détention perpétuelle.
Interné à la centrale de Clairvaux.
Libéré le 25 mars 1954, il échappe à la misère en travaillant
pour « L’Écho de la Presse et de la Publicité », de Noël Jacquemart.
Il collabore aussi à « Lectures françaises » et « Rivarol ».
Pierre-Antoine Cousteau meurt à Paris le 17 décembre 1958.
Il confie à son ami Lucien Rebatet son testament. Rivarol publie le «testament»
quelques jours après sa mort :
«Je tiens à ce qu’en aucune manière on ne laisse supposer
que j’ai pu affronter la mort dans d’autres dispositions philosophiques
que celles qui ont toujours été les miennes, c’est à dire un agnosticisme total.
Je tiens essentiellement à n’être présenté ni comme une victime des événements,
ni comme un innocent.
Si j’ai adopté en 1941 une attitude de collaboration,
ce ne fut pas pour limiter les dégâts, sauver les meubles
ou par quelque calcul relevant du double jeu.
C’est parce que je souhaitais la victoire de l’Allemagne,
non parce qu’elle était l’Allemagne, mais parce qu’elle représentait à l’époque,
« avec tous ses crimes », la dernière chance de l’homme blanc
alors que les démocraties, « avec tous leurs crimes »,
représentaient la fin de l’homme blanc ».
Ses souvenirs, «En ce temps-là», ont été publiés à La Librairie Française en 1959.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Re: 17 décembre 1958 : mort de Pierre-Antoine Cousteau.
La "Fin de l'homme blanc ?" nous y sommes !
Et ce brave PAC doit se retourner dans sa tombe !
Et ce brave PAC doit se retourner dans sa tombe !
Crocodil Dundee- Chef
- Messages : 1567
Date d'inscription : 24/09/2013
Age : 83
Localisation : Avignon
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