Usines à vaches

Une nouvelle fois nous constatons l’échec du système républicain .Avec pour simple objectif, une véritable « magouille » qui ne va pas sans ruiner notre pays sur une terre agricole où sont cultivés la pomme de terre, le blé, le colza, la betterave. Ou encore près d’un fleuve se jetant dans la manche. Il s’agit de la baie de somme là ou tant bien que mal prospère une petite colonie de phoques veaux marins. Mais de quoi parlons- nous ici !?

Le gouvernement socialiste est en voie d’approuver une usine où seraient prisonnières 1000 vaches.

L’objectif de cette usine est de produire du «lait à un prix de reviens très bas » et transformer fumier et lisier des animaux en électricité au travers d’un gros méthaniser.

Cette usine a été construite pour accueillir « 1000 » vaches sans compter les ajouter les 750 veaux et génisses de demain à venir. En réalité elle accueillera 1750 bovins entassés les uns sur les autres. Pour autoriser cette activité, la préfecture a délivré une autorisation pour 500 vaches. Les 500 bovins devaient produire 4 millions de litres de lait par an et à terme 8 millions de litres supplémentaires. Hors en France, en moyenne, une exploitation est composée de 50 bovins pour 300 000 litres de lait.

Cette industrie va entraîner des conséquences désastreuses pour le monde agricole :

Le site emploiera une dizaine de salariés alors que dans une véritable exploitation d’élevage laitier il faudrait une cinquantaine d’emplois.

Le projet créera une concurrence à laquelle ne pourront résister les exploitants aux alentours au profit de l’agro-industrie. Avec ce modèle le nombre d’élevage laitier serait réduit à 2700 élevages contre 70 000 actuellement en France. Cela va sans dire qu’il y a un véritable souhait de désertification de nos campagnes de la part du gouvernement.

Le promoteur affirme vendre son lait à 270€ la tonne alors que le prix moyen de commercialisation est d’environ 350€ ce qui mettra en faillite immédiate nombreux éleveurs laitiers environnants.

Enfin l’élevage intensif est un terrain parfait pour le développement de maladie respiratoires, digestives ou encore des mammites afin d’éviter les maladies et les épidémies. Des exploitants seront obligés d’avoir recours à toutes sortes de traitements telles que des antibiotiques, anthelminthiques, anticoccidiens, douvicides, hormones, vaccins etc… afin de palier à ces maladies.

Ce qui entraînera de facto a long terme une résistance aux sources microbiennes potentiellement meurtrières pour les animaux mais aussi pour les hommes. Une conclusion rendue par une étude de la situation et éditée par le professeur Antoine Andremont qui qualifie notre situation de pré catastrophique.

Cette usine ne serait pas créée uniquement pour sa production de lait mais également utilisée comme source d’énergie en utilisant la méthanisation qui consiste à produire du méthane convertible en électricité. Dans ce contexte, l’usine récupérerait lisier et fumier de l’exploitation auxquels s’ajouteront les boues des stations d’épuration, des déchets hospitaliers ou de l’industrie pharmaceutique, des ordures ménagères. Un mélange qui fermentera dans une cuve pour ensuite être revendu à Edf. Une couche de digestat restera dans le fond de la cuve et servira d’engrais pour les champs, ce qui représente 40 0 00 tonnes de déchets quotidien sur 3000 hectares. A noter que le digestat prolifère dans les algues vertes, fléau bien connu de nos amis bretons. Le rejet de ses déchets conduira à une pollution des nappes phréatique à un tel point qu’il a déjà été prévu d’utiliser le réseau d’eau d’une commune voisine afin de nettoyer les gigantesques hangars. Les nappes sont d’ores et déjà menacées d’être polluées par de nombreux pesticides.

Les producteurs de lait luttent continuellement pour qu’on leur autorise à faire leur métier en respect avec la nature qui les nourrit. Avec ce projet, ils sont inévitablement victimes de ce processus d’industrialisation que l’on tente d’imposer à notre agriculture traditionnelle.

L’Alliance Royale appelle à promouvoir une France avec une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement et ce pour de multiples raisons. L’agriculture fait partie de notre patrimoine culturel et constitue une réponse à la crise d’identité française. Elle est indispensable pour sauvegarder notre patrimoine naturel et éviter la désertification de nos campagnes.

Finalement l’agriculture peut être représentée politiquement au travers de la démocratie équitable au niveau régional comme au niveau national : le système d’élection par corps sociaux, proposé par l’Alliance Royale, donnera un poids électoral conséquent aux entrepreneurs agricoles (collège des entrepreneurs) et aux employés agricoles (collège des salariés) dans les départements ruraux.

Jérôme SZCZEPANSKI

http://allianceroyalenordpasdecalais.e-monsite.com/blog/usine-a-vaches.html