29 août 1980 : mort de Louis Darquier de Pellepoix.
Page 1 sur 1
29 août 1980 : mort de Louis Darquier de Pellepoix.
29 août 1980 :
mort de Louis Darquier de Pellepoix.
Louis Darquier est né à Cahors le 19 décembre 1897.
Son père, le docteur Pierre Darquier, médecin, s’engagea en politique au sein du Parti radical,
fut maire de la ville de Cahors de 1907 à 1919, avant d’être conseiller général.
À la fin de 1918, les Darquier s’installent définitivement à Neuilly-sur-Seine.
Les relations du père avec son fils Louis sont alors extrêmement tendues :
- il le qualifie de « bon à rien » qui n’a fait aucune étude supérieure
et n’apprécie pas du tout non plus ses positions antisémites.
Ainsi, Pierre Darquier refusera d’aller voir son fils sur son lit d’hôpital
lorsque celui-ci sera grièvement blessé par balle à la cuisse lors des événements sanglants
du 6 février 1934 devant la Chambre des députés.
Engagé volontaire à 17 ans dans les troupes françaises durant la Première Guerre mondiale,
Louis Darquier est démobilisé en 1919.
Son frère aîné, sympathisant de l’Action française,
lui fait découvrir les milieux du nationalisme.
Il adhère alors à l’Action française, et en reste proche « jusqu’à la veille de la guerre ».
Les événements du 6 février 1934, au cours desquels il est blessé à la jambe,
lui donnent l’occasion d’accéder à la notoriété en fondant
L’Association des Blessés et Victimes du 6 février.
Il devient peu après secrétaire général du quotidien nationaliste Le Jour.
Il est élu en 1935 conseiller municipal de Paris et est alors toujours proche
de l’Action française.
En décembre, il quitte les Croix de feu jugeant le colonel de la Rocque
de « dictateur à l’eau de rose ».
Après la victoire du Front populaire aux élections de 1936,
il crée son propre parti, le Rassemblement antijuif de France,
et s’éloigne du nationalisme français germanophobe en général
et de l’Action française en particulier pour se rapprocher des thèses du fascisme.
Il fonde le journal La France enchaînée, organe officiel de son parti.
Dès 1936, Darquier de Pellepoix réclame la dénaturalisation des juifs
devenus citoyens français après le 11 novembre 1918.
Au cours d’un meeting en 1937, il déclare :
« nous devons résoudre de toute urgence le problème juif,
soit par l’expulsion soit par le massacre ».
Il utilise dans son journal, l’expression « Bravo Fritz ! »
pour féliciter Adolf Hitler de la nuit de cristal.
En 1939 il fait trois mois de prison pour incitation à la haine raciale
dans son journal la France enchainée.
En 1940, il s’engage dans les troupes françaises et est fait prisonnier.
À l’automne il fonde l’Union française pour la défense de la race.
Il est commissaire général aux questions juives dans le gouvernement de Vichy
à partir de mai 1942, proposé par les autorités allemandes qui jugeaient
son prédécesseur Xavier Vallat trop modéré.
Le 1er février 1943, un article signé par Darquier paraît dans Le Petit Parisien :
« Je propose au gouvernement :
1.d’instituer le port de l’étoile jaune en zone non occupée ;
2.d’interdire aux juifs, sans aucune dérogation, l’accès et l’exercice des fonctions publiques […] ;
3.le retrait de la nationalité française à tous les juifs qui l’ont acquise depuis 1927. »
Ayant échoué à faire adopter ses propositions par Pierre Laval,
Darquier est remplacé par Charles du Paty de Clam en février 1944.
Le Maréchal Pétain qui l’avait placé au commissariat,
l’interpelait humoristiquement en déclarant :
« Tiens, voilà mon tortionnaire ! ».
Après la Libération de la France, il fuit en Espagne où il est professeur de français,
puis employé comme traducteur dans l’administration.
Le 10 décembre 1947, il est condamné à mort par contumace,
à la dégradation nationale à vie et à la confiscation des biens.
En 1978, il accorde une interview à L’Express,
qui la publie le 28 octobre 1978.
Il y déclare notamment :
« Je vais vous dire, moi, ce qui s’est exactement passé à Auschwitz.
On a gazé. Oui, c’est vrai. Mais on a gazé les poux. ».
Son extradition, demandée par la France en 1978 seulement suite à la publication
de son interview dans L’Express, avait été refusée par l’Espagne,
Darquier n’ayant pas été condamné pour crimes de guerre
et son état de santé étant jugé trop précaire.
Il meurt à Malaga le 29 août 1980.
Son décès n’est annoncé au public que trois ans plus tard.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
mort de Louis Darquier de Pellepoix.
Louis Darquier est né à Cahors le 19 décembre 1897.
Son père, le docteur Pierre Darquier, médecin, s’engagea en politique au sein du Parti radical,
fut maire de la ville de Cahors de 1907 à 1919, avant d’être conseiller général.
À la fin de 1918, les Darquier s’installent définitivement à Neuilly-sur-Seine.
Les relations du père avec son fils Louis sont alors extrêmement tendues :
- il le qualifie de « bon à rien » qui n’a fait aucune étude supérieure
et n’apprécie pas du tout non plus ses positions antisémites.
Ainsi, Pierre Darquier refusera d’aller voir son fils sur son lit d’hôpital
lorsque celui-ci sera grièvement blessé par balle à la cuisse lors des événements sanglants
du 6 février 1934 devant la Chambre des députés.
Engagé volontaire à 17 ans dans les troupes françaises durant la Première Guerre mondiale,
Louis Darquier est démobilisé en 1919.
Son frère aîné, sympathisant de l’Action française,
lui fait découvrir les milieux du nationalisme.
Il adhère alors à l’Action française, et en reste proche « jusqu’à la veille de la guerre ».
Les événements du 6 février 1934, au cours desquels il est blessé à la jambe,
lui donnent l’occasion d’accéder à la notoriété en fondant
L’Association des Blessés et Victimes du 6 février.
Il devient peu après secrétaire général du quotidien nationaliste Le Jour.
Il est élu en 1935 conseiller municipal de Paris et est alors toujours proche
de l’Action française.
En décembre, il quitte les Croix de feu jugeant le colonel de la Rocque
de « dictateur à l’eau de rose ».
Après la victoire du Front populaire aux élections de 1936,
il crée son propre parti, le Rassemblement antijuif de France,
et s’éloigne du nationalisme français germanophobe en général
et de l’Action française en particulier pour se rapprocher des thèses du fascisme.
Il fonde le journal La France enchaînée, organe officiel de son parti.
Dès 1936, Darquier de Pellepoix réclame la dénaturalisation des juifs
devenus citoyens français après le 11 novembre 1918.
Au cours d’un meeting en 1937, il déclare :
« nous devons résoudre de toute urgence le problème juif,
soit par l’expulsion soit par le massacre ».
Il utilise dans son journal, l’expression « Bravo Fritz ! »
pour féliciter Adolf Hitler de la nuit de cristal.
En 1939 il fait trois mois de prison pour incitation à la haine raciale
dans son journal la France enchainée.
En 1940, il s’engage dans les troupes françaises et est fait prisonnier.
À l’automne il fonde l’Union française pour la défense de la race.
Il est commissaire général aux questions juives dans le gouvernement de Vichy
à partir de mai 1942, proposé par les autorités allemandes qui jugeaient
son prédécesseur Xavier Vallat trop modéré.
Le 1er février 1943, un article signé par Darquier paraît dans Le Petit Parisien :
« Je propose au gouvernement :
1.d’instituer le port de l’étoile jaune en zone non occupée ;
2.d’interdire aux juifs, sans aucune dérogation, l’accès et l’exercice des fonctions publiques […] ;
3.le retrait de la nationalité française à tous les juifs qui l’ont acquise depuis 1927. »
Ayant échoué à faire adopter ses propositions par Pierre Laval,
Darquier est remplacé par Charles du Paty de Clam en février 1944.
Le Maréchal Pétain qui l’avait placé au commissariat,
l’interpelait humoristiquement en déclarant :
« Tiens, voilà mon tortionnaire ! ».
Après la Libération de la France, il fuit en Espagne où il est professeur de français,
puis employé comme traducteur dans l’administration.
Le 10 décembre 1947, il est condamné à mort par contumace,
à la dégradation nationale à vie et à la confiscation des biens.
En 1978, il accorde une interview à L’Express,
qui la publie le 28 octobre 1978.
Il y déclare notamment :
« Je vais vous dire, moi, ce qui s’est exactement passé à Auschwitz.
On a gazé. Oui, c’est vrai. Mais on a gazé les poux. ».
Son extradition, demandée par la France en 1978 seulement suite à la publication
de son interview dans L’Express, avait été refusée par l’Espagne,
Darquier n’ayant pas été condamné pour crimes de guerre
et son état de santé étant jugé trop précaire.
Il meurt à Malaga le 29 août 1980.
Son décès n’est annoncé au public que trois ans plus tard.
Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum