19 juillet 1937 : naissance d'Albert Dovecar.
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19 juillet 1937 : naissance d'Albert Dovecar.
19 juillet 1937 :
naissance d’Albert Dovecar.
Albert Dovecar est né le 19 juillet 1937 à Tuzno en Croatie.
Après des études effectuées sans enthousiasme, Albert Dovecar décide de partir à l’aventure.
On le retrouve en SUISSE dans la modeste condition de serveur dans un restaurant.
Il n’a pas 20 ans et cette situation manifestement ne convient pas au jeune homme.
Aussi Albert Dovecar quitte la Suisse pour gagner le Sud de la France.
Sa destination ? Marseille, le Poste de recrutement de la Légion Etrangère.
Il souscrit un contrat d’engagement au titre de la Légion étrangère le 5 avril 1957
à Marseille, sous le nom d’emprunt de Paul « Dodevart » ,
né à Vienne en Autriche le 20 février 1938.
Après son instruction il est affecté au 1er régiment étranger de parachutistes.
Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de sergent,
le 16 juin 1960.
Il participe à la guerre d’Algérie, blessé au combat il est titulaire de trois citations.
Après la participation de son régiment au putsch des Généraux du 23 avril 1961,
il décide de rompre son contrat le 27 avril 1961 en rejoignant l’Organisation armée secrète (OAS).
Pour lui, ce n’est pas une désertion. Il le dira lors de son procès.
S’il avait déserté, il aurait quitté l’Algérie et aurait regagné Graz et retrouvé sa mère
ainsi que sa famille.
Il intègre les commandos Delta de l’OAS sous les ordres du lieutenant
Roger Degueldre.
Le Sergent Dovecar va conduire les premières opérations commandos.
Plasticages, missions d’escortes, de protections, de repérages etc…
Accusé de l’assassinat du commissaire central d’Alger, recherché,
il est appréhendé boulevard Marcel Duclos à Alger, avec cinq de ses compagnons,
le 11 octobre, au PC de Degueldre.
Jugé pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné
à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres,
de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix »,
le Procureur de la République demande la mort.
Albert Dovecar répondra :
« J’ai entendu demander la mort pour moi.
Je demande au bon DIEU de me donner la force de ne pas baisser la tête
à ce moment là »
A l’issue des quatre jours de débats,
le Sergent Dovecar est condamné à mort ainsi que Claude Piegts.
Le 7 Juin 1962, le Sergent Dovecar est réveillé à 2 h 30 du matin.
A 4 h 12, il est fusillé au fort militaire du Trou-d’Enfer
en banlieue parisienne avec son compagnon Claude Pietgts.
Albert Dovecar repose désormais au cimetière Saint Pierre à Graz en Autriche.
naissance d’Albert Dovecar.
Albert Dovecar est né le 19 juillet 1937 à Tuzno en Croatie.
Après des études effectuées sans enthousiasme, Albert Dovecar décide de partir à l’aventure.
On le retrouve en SUISSE dans la modeste condition de serveur dans un restaurant.
Il n’a pas 20 ans et cette situation manifestement ne convient pas au jeune homme.
Aussi Albert Dovecar quitte la Suisse pour gagner le Sud de la France.
Sa destination ? Marseille, le Poste de recrutement de la Légion Etrangère.
Il souscrit un contrat d’engagement au titre de la Légion étrangère le 5 avril 1957
à Marseille, sous le nom d’emprunt de Paul « Dodevart » ,
né à Vienne en Autriche le 20 février 1938.
Après son instruction il est affecté au 1er régiment étranger de parachutistes.
Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de sergent,
le 16 juin 1960.
Il participe à la guerre d’Algérie, blessé au combat il est titulaire de trois citations.
Après la participation de son régiment au putsch des Généraux du 23 avril 1961,
il décide de rompre son contrat le 27 avril 1961 en rejoignant l’Organisation armée secrète (OAS).
Pour lui, ce n’est pas une désertion. Il le dira lors de son procès.
S’il avait déserté, il aurait quitté l’Algérie et aurait regagné Graz et retrouvé sa mère
ainsi que sa famille.
Il intègre les commandos Delta de l’OAS sous les ordres du lieutenant
Roger Degueldre.
Le Sergent Dovecar va conduire les premières opérations commandos.
Plasticages, missions d’escortes, de protections, de repérages etc…
Accusé de l’assassinat du commissaire central d’Alger, recherché,
il est appréhendé boulevard Marcel Duclos à Alger, avec cinq de ses compagnons,
le 11 octobre, au PC de Degueldre.
Jugé pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné
à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres,
de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix »,
le Procureur de la République demande la mort.
Albert Dovecar répondra :
« J’ai entendu demander la mort pour moi.
Je demande au bon DIEU de me donner la force de ne pas baisser la tête
à ce moment là »
A l’issue des quatre jours de débats,
le Sergent Dovecar est condamné à mort ainsi que Claude Piegts.
Le 7 Juin 1962, le Sergent Dovecar est réveillé à 2 h 30 du matin.
A 4 h 12, il est fusillé au fort militaire du Trou-d’Enfer
en banlieue parisienne avec son compagnon Claude Pietgts.
Albert Dovecar repose désormais au cimetière Saint Pierre à Graz en Autriche.
Jean Bart- Administrateur
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