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Jacques Vecker a écrit à l'historien célèbre Fabrice d'Almeida.

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Jacques Vecker a écrit à l'historien célèbre Fabrice d'Almeida. Empty Jacques Vecker a écrit à l'historien célèbre Fabrice d'Almeida.

Message par Jean Bart Sam 17 Mai - 10:32

Notre ami révisionniste Jacques Vecker a écrit, toujours avec sa jolie plume,
à l'historien célèbre Fabrice d'Almeida ­agrégé d'histoire, ancien membre
de l'Ecole française de Rome et spécialiste des questions de propagande
par l'image ­après le passage de ce dernier à l'antenne de Yves Calvi sur la 5e chaîne.
Nous recommandons particulièrement les deux derniers alinéas...

< START>

Lettre ouverte à Monsieur Fabrice d'Almeida, historien.
C/o France 5 - Yves Calvi
15 mai 2014

" Cher Monsieur,

J'ai suivi l'émission "C dans l'air" du 22 février 2012.
J'y reviens avec retard car le sujet et grave.
J'en ai retiré l'impression que l'on persiste dans le refus de considérer l'histoire sans passion.
Vous sembliez cependant serein, détendu, soucieux d'objectivité,
ce que devrait être tout historien qui se respecte.
Le problème que le juge Carson posa à l'Espagne est commun à la plupart des pays
ayant connu des heures tragiques.
La Libye éclaboussa il y a peu notre réalité et en illustra les mécanismes.
Nous en sommes depuis à la Syrie et à l'Ukraine.
Dans ce genre de conflits on part en général d'un faux principe, que l'adversaire est mauvais,
inhumain, monstrueux.
Lorsqu'on reçoit solennellement tel chef d'Etat, un Assad ou un Kadhafi,
on le considère comme un compagnon de planète et l'on néglige les aspects
de son comportement différents des nôtres, puis soudain, lorsqu'il a recours à la violence
pour maintenir l'ordre chez lui, on le diabolise après avoir mis tout en œuvre
pour encourager les dissidents.
Les martyrs sont uniquement ceux-ci mais jamais les loyalistes et les seuls morts
à pleurer sont ceux du camp rebelle, ostensiblement soutenus par l'étranger.
Il apparaît que la vie des citoyens honnêtes en Syrie était, avant le début des événements,
plus enviable que dans la plupart des pays arabes, que la population mangeait à sa faim
et jouissait de nombreuses libertés.
Quel est le gouvernement qui peut tolérer la mise en question violente de son autorité ?
En Espagne une cruelle guerre civile a semé la désolation et la mort,
la responsabilité en incombant aux deux camps.
La répression fut dure et longue, puis la vie reprit ses droits avec, comme partout,
en plus ou en moins, des limites à ne pas dépasser.
La pornographie non admise poussait les Espagnols à envahir Perpignan pour y voir
les films interdits comme aujourd'hui les Français se bousculent à La Junquera
pour y fréquenter les supermarchés du sexe.
La formule ancienne demeure valable :
Vérité en deça des Pyrénées, erreur au delà ! Vous semblez être tolérant et bienveillant.
Votre allusion à l'Afrique du Sud est à noter.
Que l'on veuille comprendre ce qui s'est passé, que les responsabilités soient recherchées, pourquoi pas.
Si l'on a gardé la rancoeur en soi, passe encore, mais que l'on envisage de condamner
des individus QUI ONT AGI COLLECTIVEMENT AU SERVICE D'UNE CAUSE
QU'ILS CROYAIENT JUSTE, cela n'est plus chrétien.
Le deuil est personnel, intime, et que ceux qui sont attachés au souvenir d'êtres chers
désirent connaître leur destin, cela se conçoit mais dans les cataclysmes de la société,
il n'y a plus de culpabilité personnelle et, une fois la tempête apaisée, les lois d'amnistie
reviennent à tirer un trait définitif pour repartir du bon pied en méditant la parole de Jésus
"Va et ne pèche plus"...

Là où la rancoeur et la haine persistent, là est le problème.
Dès lors que son pouvoir lui est retiré, l'individu redevient un simple mortel.
L'erreur fut de lui concéder un pouvoir excessif et ne pas veiller sur son exercice.
La cruauté du régime franquiste fut de punir ses opposants.
Sa grandeur fut de permettre une transition pacifique vers un régime moins répressif
(quoique l'on puisse dire à propos du pays basque et sa légitime revendication nationaliste).

Si je me risque à deviner votre conception intime de l'histoire,
vous devriez prendre vos distances avec le dogme de la Shoah et de l'unicité
d'un génocide dont la réalité se dissout de plus en plus devant les révélations des révisionnistes.
Votre partenaire dans "C dans l'air", Annette, se crut obligée d'évoquer
la déportation des juifs de France et la responsabilité de Vichy, mais en occultant le fait
que les Juifs s'étaient déclarés les ennemis irréductibles du IIIe Reich,
qu'ils furent traités en ennemis par les Allemands,
et subirent les conséquences de cet état de fait. *


La France, prompte à agresser, avait déclaré la guerre à l'Allemagne, l'avait perdue,
ne fut pas occupée trop inhumainement et obéit au vainqueurs en leur livrant
les Juifs étrangers présents sur son territoire.
Ceux-ci, en qualité d'ennemis déclarés ou de suspects furent utilisés dans l'industrie de guerre,
comme d'ailleurs les prisonniers de guerre.
La guerre est dure, elle cause des morts.
Rien là-dedans, en quelque sorte, que de très normal.
J'ai été brutalisé par des soldats mais je ne peux leur en vouloir.
J'étais là au mauvais moment. Des êtres chers ont été tués.
Honorons leur mémoire mais sans faire porter l'opprobre à quiconque.
La vie continue et le pardon est la seule attitude génératrice d'harmonie.
IL VAUT TOUJOURS MIEUX FAIRE LA PAIX AVANT DE COMMENCER UNE GUERRE.

Jacques Vecker, "Libre expression",
Château de Vaugran, 30480 - St-Paul-la-Coste

< END>

*
Jacques Vecker a écrit à l'historien célèbre Fabrice d'Almeida. Judead10



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