Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
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Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
On nous rebat les oreilles avec
"Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz"
et l'annonce de ce fameux "Rapport Pilecki" qui devrait sortir le 3 avril en français
et dont on nous dit que "Longtemps occulté, le 'Rapport Pilecki' a été traduit en anglais,
aux Etats-Unis, en allemand, en Suisse, et en janvier 2014 en chinois":
https://fr.news.yahoo.com/t%C3%A9moignage-exceptionnel-seul-d%C3%A9port%C3%A9-volontaire-%C3%A0-auschwitz-063727165.html
Nous ignorions l'existence de ce "rapport" et les spécialistes du révisionnisme
ne tarderont pas à nous dire ce qu'il faut en penser.
Toutefois nous avons relevé au moins une chose:
- c'est que ce Witold Pilecki, "officier de réserve polonais", est censé avoir
"inoculé le typhus à des SS en les infectant avec des poux".
Et là notre réaction a été double:
- Ce détenu avait-il trouvé des poux à tête chercheuse capables de se poser
sur des têtes de SS mais non sur les détenus ?
- Rappelons notre message du 25/02/2004 intitulé "Le typhus à Auschwitz":
<< (...) dans un rapport d'activités signé du colonel Mitkiewicz et daté du 7 septembre 1943,
il est indiqué que cette armée secrète [polonaise] avait,rien que durant les quatre premiers
mois de 1943, administré "du poison" à 426 reprises, diffusé
"le microbe de la fièvre typhoïde et des poux vecteurs du typhus"
dans "quelques centaines de cas" et envoyé
"des colis empoisonnés vers l'Allemagne" à 77 reprises >>
(voy. également "Le Rapport Mitkiewicz" in "Revue d'histoire révisionniste" n° 1,
mai-juillet 1990 (p. 115-128) (chez Akribeia :
www.akribeia.fr
Autrement dit, l'armée polonaise serait-elle donc responsable de ces innombrables
cadavres de typhiques ?
Il faudra peut-être se pencher un jour sur ces introductions volontaires de poux
dans les camps, à Auschwitz et ailleurs...
On nous rebat les oreilles avec
"Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz"
et l'annonce de ce fameux "Rapport Pilecki" qui devrait sortir le 3 avril en français
et dont on nous dit que "Longtemps occulté, le 'Rapport Pilecki' a été traduit en anglais,
aux Etats-Unis, en allemand, en Suisse, et en janvier 2014 en chinois":
https://fr.news.yahoo.com/t%C3%A9moignage-exceptionnel-seul-d%C3%A9port%C3%A9-volontaire-%C3%A0-auschwitz-063727165.html
Nous ignorions l'existence de ce "rapport" et les spécialistes du révisionnisme
ne tarderont pas à nous dire ce qu'il faut en penser.
Toutefois nous avons relevé au moins une chose:
- c'est que ce Witold Pilecki, "officier de réserve polonais", est censé avoir
"inoculé le typhus à des SS en les infectant avec des poux".
Et là notre réaction a été double:
- Ce détenu avait-il trouvé des poux à tête chercheuse capables de se poser
sur des têtes de SS mais non sur les détenus ?
- Rappelons notre message du 25/02/2004 intitulé "Le typhus à Auschwitz":
<< (...) dans un rapport d'activités signé du colonel Mitkiewicz et daté du 7 septembre 1943,
il est indiqué que cette armée secrète [polonaise] avait,rien que durant les quatre premiers
mois de 1943, administré "du poison" à 426 reprises, diffusé
"le microbe de la fièvre typhoïde et des poux vecteurs du typhus"
dans "quelques centaines de cas" et envoyé
"des colis empoisonnés vers l'Allemagne" à 77 reprises >>
(voy. également "Le Rapport Mitkiewicz" in "Revue d'histoire révisionniste" n° 1,
mai-juillet 1990 (p. 115-128) (chez Akribeia :
www.akribeia.fr
Autrement dit, l'armée polonaise serait-elle donc responsable de ces innombrables
cadavres de typhiques ?
Il faudra peut-être se pencher un jour sur ces introductions volontaires de poux
dans les camps, à Auschwitz et ailleurs...
Dernière édition par Jean Bart le Jeu 11 Déc - 9:29, édité 1 fois
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Re: Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Witold Pilecki naît en 1901 à Olonets, en Russie, où sa famille avait été transférée
de force après l'insurrection nationale polonaise de 1863 contre la Russie tsariste
(son grand-père y avait participé).
En 1918, durant la Première Guerre mondiale, il intègre les unités de l'autodéfense
polonaises à Wilno. Il participe ensuite à la guerre russo-polonaise (1919-1920)
en commandant une section des scouts polonais, puis dans une unité de cavalerie.
Pour sa bravoure, il a été décoré deux fois de la croix militaire des braves.
Démobilisé, il retourne à l'école pour passer le bac et s'installe à la campagne.
En septembre 1939, il combat dans la cavalerie.
Son peloton prend part dans les durs combats contre la Wehrmacht puis fait marche
vers le sud-est en direction de Lwów.
Le 17 septembre, après l'invasion soviétique de l'est de la Pologne, il se retire à Varsovie.
Le 9 novembre 1939, il forme l'Armée secrète polonaise, une des premières organisations
de résistance en Pologne.
Il organise un réseau clandestin à Varsovie mais également en Pologne centrale à Siedlce, Radom et Lublin.
Plus tard, cette organisation sera incorporée dans l'Armia Krajowa
(AK - l'Armée de l'intérieur).
En 1940, il présente à ses supérieurs de la résistance le plan suggérant de pénétrer
dans le camp de concentration allemand KL Auschwitz afin de collecter des informations
sur le camp et organiser la résistance de l'intérieur.
Le 19 septembre 1940, avec des documents au nom de "Tomasz Serafiński",
Pilecki se fait capturer volontairement pendant une des rafles allemandes
dans les rues de Varsovie, emmené avec 2 000 autres passants.
Après deux jours de tortures dans les baraquements de la Wehrmacht,
les survivants sont envoyés à Auschwitz.
Une fois à l'intérieur du camp, tout en travaillant dans les arbeitkommandos,
il organise l'Union des Organisations Militaires principalement dans le but de collecter
des informations sur les activités des Allemands, les transmettre à la résistance polonaise,
ainsi que de préparer le combat contre les SS.
ZOW a ainsi envoyé un rapport en octobre 1940 à Varsovie, le rapport a été transmis
au gouvernement britannique en mars 1941.
Witold Pilecki espérait que les Alliés parachutent des armes sur le camp pour aide
les prisonniers à se libérer eux-mêmes ou encore que l'AK attaque le camp de l'extérieur.
En 1943, comprenant que ces plans n'existent pas, il décide de convaincre personnellement
ses supérieurs de la nécessité d'attaquer Auschwitz et avec deux camarades s'évade du camp. Il prépare un second rapport très détaillé sur la situation dans le camp.
L'Armée de l'intérieur juge qu'elle n'a pas les effectifs suffisants pour attaquer frontalement
le KL Auschwitz et demande de l'aide aux Alliés – les Britanniques refusent d'accorder
l'aide aérienne.
Les informations du « rapport Pilecki » sont jugées exagérées
(il y écrit que 2 millions de personnes ont été exterminées durant les premiers trois ans
de l'existence d'Auschwitz, et en prévoit 3 millions dans les deux années à venir) -
même réaction que sur le « rapport Karski ».
Le 25 août 1943, Witold Pilecki arrive à Varsovie et commence son travail
dans les services secrets où il intègre une section préparant la résistance
à l'éventualité de l'occupation soviétique de la Pologne.
A partir du 1er août 1944, début de l'insurrection de Varsovie, il combat dans les différentes unités de l'Armée de l'intérieur – comme simple soldat et comme commandant de compagnie. Suite à l'échec de l'insurrection, il est fait prisonnier de guerre.
Après la libération en 1945, il rejoint le 2e Corps de l'Armée Polonaise faisant partie de l'armée britannique. Il reçoit pour mission de retourner en Pologne sous domination soviétique.
Pilecki y collecte notamment les informations sur les crimes communistes
contre les opposants au régime, les anciens résistants de l'Armée de l'intérieur
ainsi que les soldats revenus du front occidental.
Le 8 mai 1947, il tombe lui-même entre les mains du Service de sécurité intérieure (UB). Torturé, jugé lors d'un procès public, il est reconnu coupable d'espionnage au profit
des puissances occidentales et est condamné à mort le 15 mai suivant.
Dix jours plus tard, il est fusillé dans la prison de la rue Rakowiecka à Varsovie,
lieu de détention des prisonniers politiques polonais
de force après l'insurrection nationale polonaise de 1863 contre la Russie tsariste
(son grand-père y avait participé).
En 1918, durant la Première Guerre mondiale, il intègre les unités de l'autodéfense
polonaises à Wilno. Il participe ensuite à la guerre russo-polonaise (1919-1920)
en commandant une section des scouts polonais, puis dans une unité de cavalerie.
Pour sa bravoure, il a été décoré deux fois de la croix militaire des braves.
Démobilisé, il retourne à l'école pour passer le bac et s'installe à la campagne.
En septembre 1939, il combat dans la cavalerie.
Son peloton prend part dans les durs combats contre la Wehrmacht puis fait marche
vers le sud-est en direction de Lwów.
Le 17 septembre, après l'invasion soviétique de l'est de la Pologne, il se retire à Varsovie.
Le 9 novembre 1939, il forme l'Armée secrète polonaise, une des premières organisations
de résistance en Pologne.
Il organise un réseau clandestin à Varsovie mais également en Pologne centrale à Siedlce, Radom et Lublin.
Plus tard, cette organisation sera incorporée dans l'Armia Krajowa
(AK - l'Armée de l'intérieur).
En 1940, il présente à ses supérieurs de la résistance le plan suggérant de pénétrer
dans le camp de concentration allemand KL Auschwitz afin de collecter des informations
sur le camp et organiser la résistance de l'intérieur.
Le 19 septembre 1940, avec des documents au nom de "Tomasz Serafiński",
Pilecki se fait capturer volontairement pendant une des rafles allemandes
dans les rues de Varsovie, emmené avec 2 000 autres passants.
Après deux jours de tortures dans les baraquements de la Wehrmacht,
les survivants sont envoyés à Auschwitz.
Une fois à l'intérieur du camp, tout en travaillant dans les arbeitkommandos,
il organise l'Union des Organisations Militaires principalement dans le but de collecter
des informations sur les activités des Allemands, les transmettre à la résistance polonaise,
ainsi que de préparer le combat contre les SS.
ZOW a ainsi envoyé un rapport en octobre 1940 à Varsovie, le rapport a été transmis
au gouvernement britannique en mars 1941.
Witold Pilecki espérait que les Alliés parachutent des armes sur le camp pour aide
les prisonniers à se libérer eux-mêmes ou encore que l'AK attaque le camp de l'extérieur.
En 1943, comprenant que ces plans n'existent pas, il décide de convaincre personnellement
ses supérieurs de la nécessité d'attaquer Auschwitz et avec deux camarades s'évade du camp. Il prépare un second rapport très détaillé sur la situation dans le camp.
L'Armée de l'intérieur juge qu'elle n'a pas les effectifs suffisants pour attaquer frontalement
le KL Auschwitz et demande de l'aide aux Alliés – les Britanniques refusent d'accorder
l'aide aérienne.
Les informations du « rapport Pilecki » sont jugées exagérées
(il y écrit que 2 millions de personnes ont été exterminées durant les premiers trois ans
de l'existence d'Auschwitz, et en prévoit 3 millions dans les deux années à venir) -
même réaction que sur le « rapport Karski ».
Le 25 août 1943, Witold Pilecki arrive à Varsovie et commence son travail
dans les services secrets où il intègre une section préparant la résistance
à l'éventualité de l'occupation soviétique de la Pologne.
A partir du 1er août 1944, début de l'insurrection de Varsovie, il combat dans les différentes unités de l'Armée de l'intérieur – comme simple soldat et comme commandant de compagnie. Suite à l'échec de l'insurrection, il est fait prisonnier de guerre.
Après la libération en 1945, il rejoint le 2e Corps de l'Armée Polonaise faisant partie de l'armée britannique. Il reçoit pour mission de retourner en Pologne sous domination soviétique.
Pilecki y collecte notamment les informations sur les crimes communistes
contre les opposants au régime, les anciens résistants de l'Armée de l'intérieur
ainsi que les soldats revenus du front occidental.
Le 8 mai 1947, il tombe lui-même entre les mains du Service de sécurité intérieure (UB). Torturé, jugé lors d'un procès public, il est reconnu coupable d'espionnage au profit
des puissances occidentales et est condamné à mort le 15 mai suivant.
Dix jours plus tard, il est fusillé dans la prison de la rue Rakowiecka à Varsovie,
lieu de détention des prisonniers politiques polonais
killer- Nouveau
- Messages : 32
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Tu n'as rien compris, Jeannot !
Ces poux étaient dressés pour aller parasiter uniquement les bons aryens,
blonds et bien blancs.
Les autres, ils pouvaient pas les voir, à cause de la fumée !
Ces poux étaient dressés pour aller parasiter uniquement les bons aryens,
blonds et bien blancs.
Les autres, ils pouvaient pas les voir, à cause de la fumée !
Crocodil Dundee- Chef
- Messages : 1567
Date d'inscription : 24/09/2013
Age : 84
Localisation : Avignon
Re: Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Crocodil Dundee a écrit:
Tu n'as rien compris, Jeannot !
Ces poux étaient dressés pour aller parasiter uniquement les bons aryens, blonds et bien blancs. Les autres, ils pouvaient pas les voir, à cause de la fumée !
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Re: Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Crocodil Dundee a écrit:Tu n'as rien compris, Jeannot ! Ces poux étaient dressés pour aller parasiter uniquement les bons aryens, blonds et bien blancs. Les autres, ils pouvaient pas les voir, à cause de la fumée !
Je n'ai pas l'honneur de vous connaître et je m'en réjouis !
Etant donné vos réparties débiles nous aurions quelques difficultés à dialoguer !
killer- Nouveau
- Messages : 32
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Auschwitz : La surprenante vérité occultée.
Suite :
http://quenelplus.com/videos/auschwitz-la-surprenante-verite-occultee.html
Suite :
http://quenelplus.com/videos/auschwitz-la-surprenante-verite-occultee.html
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Re: Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz.
Édito : "L'histoire, la vraie, sera écrite par les révisionnistes"
Vincent Reynouard réagit aux récents propos d'un ancien Waffen SS d'Oradour.
Il explique pourquoi ce n'est ni avec des "témoignages" ni avec des "aveux"
qu'on écrit l'histoire objective.
L'historien doit tout d'abord se préoccuper d'établir la matérialité des faits.
https://www.youtube.com/watch?v=BkS3mbGCBq0&feature=youtu.be
Vincent Reynouard réagit aux récents propos d'un ancien Waffen SS d'Oradour.
Il explique pourquoi ce n'est ni avec des "témoignages" ni avec des "aveux"
qu'on écrit l'histoire objective.
L'historien doit tout d'abord se préoccuper d'établir la matérialité des faits.
https://www.youtube.com/watch?v=BkS3mbGCBq0&feature=youtu.be
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 79
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
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