Aujourd'hui 19 mars...

...On commémore officiellement maintenant la date du 19 mars 1962 dite "cessez le feu en Algérie" ou "Fin de la guerre d'Algérie" selon la FNACA et le gouvernement.
Mais hélas, ce ne fut ni l'un ni l'autre !
Les "déclarations d'intentions" signées à Evian le 18 mars par les représentants du gouvernement (gaulliste) français et Krim Belkacem, seul signataire pour le GPRA, prévoyaient un cessez le feu applicable le 19 mars 1962 à midi.
Or, quelle était la situation sur le terrain ? Le FLN/ALN résiduel était exsangue. 10.000 à 15.000 combattants dispersés sur le terrain, dans leurs caches des djebells. 50.000 massés dans leurs camps au-delà des frontières de Tunisie et du Maroc. Il faut regarder la carte pour avoir une idée de ce que pouvaient être cette implantation sur un territoire comprenant 13 départements !
Sur ordre, l'armée française rentra donc dans ses casernes et ses postes, paralysée. Les harkas avaient été dissoutes dans les mois qui précédaient et leurs membres désarmés, parfois dans des conditions scandaleuses (on leur avait promis de retrouver des armes de chasse en échange de leurs armes de guerre... Ils rendirent ces armes, mais ne retrouvèrent pas ces fusils de chasse promis...) Certains officiers, quelques rares officiers s'étaient refusé à de telles méthodes. Ils furent sanctionnés et cette armée française qui avaient été épurée aprés le putsch d'avril 1961, laissa faire en observant scrupuleusement le "cessez le feu"... En face, les combattants de l'ALN ne se sentaient pas concernés par la signature d'un "nanti des palaces du Caire ou de Tunis". Aucun de leurs représentants n'était présent à Evian... Alors on vit les bandes de fellaghas sortir au grand jour, et commencer l'épuration... Ces bandes bien sur se virent grossir par les combattants de la 25ème heure qui pour racheter leur passivité "collaborationniste" firent preuve d'un acharnement démentiel dans les massacres de leurs compatriotes. La terreur des Djebells s'étendit aux villes, contre les européens qui, n'étant plus protégés par l'armée française, cherchèrent protection auprés de l'OAS, créée aprés avril 1961. Cette pèriode qui commença donc le 19 mars 1962 et s'étendit jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, c'est à dire sur 4 mois, vit s'accumuler le nombre des victimes à commencer par celles du FLN qui dépassa le nombre total de ces victimes depuis le début de la guerre d'Algérie en novembre 1954 ! Parmi ces victimes, 367 soldats du contingent de l'armée française ! Des dizaines de milliers de supplétifs, harkis, moghaznis, membres des auto-défenses... Il faut savoir que le nombre d'Algériens s'étant battus avec l'armée française furent 10 fois plus nombreux que les rebelles ...
Voilà ce qu'on commémore aujourd'hui !
Heureusement quelques Maires courageux, mettront les drapeaux de leurs mairies en berne ! La moindre des choses.
  

C'est ta version ?

Non, ce n'est pas MA version, mais la version historique des événements tels qu'ils ont été vécus sur place !
Exemple: Ce qu'on appelle pieusement "les accords d'Evian" n'ont jamais été des "Accords". Le document officiel porte le nom de "Déclaration d'intentions", et les "garanties" prévues par ces déclarations prévoyaient entre autres, la protection des personnes et des biens relevant de l'état français...

Autre vérité: le nombre d'Européens (Hommes et femmes) enlevés et massacrés aprés le 19 mars, varie entre 1250 (chiffre officiel) et 3.000. Il est extrêmement difficile d'avoir une estimation précise puisqu'aucune enquête officielle n'a été faite sur place et même par la Croix Rouge internationale. Le Cercle algérianiste, qui a érigé le "Mur des disparus" à Perpignan, s'est heurté à d'énormes difficultés pour établir une liste qui parait être la plus crédible. Il y a eu des témoignages de militaires qui ont réussi à échapper aux bagnes du FLN et qui ont été considérés comme des "déserteurs" à leur retour en France ! Oui, Hermine, on a menti aux Français ! Oui Hermine le pouvoir gaulliste a menti aux Français, mais tous ceux qui lui ont succédé ont entretenu le mensonge. Ils sont des complices qui officialisent le 19 mars comme "fin de la guerre d'Algérie"...

Je pense que la date du 19 mars 1962 est plus importante pour les générations qui viennent car non seulement elle marque la date où le pouvoir gaulliste signa le génocide d'une partie de ceux qui se sont battus pour la France, mais une violation de la Constitution par la liquidation de 13départements français, par ce pouvoir qui avait abusé de la crédulité du peuple de France !
La date de naissance de Joseph Darnand... Oui bon... Mais elle n'a aucune conséquence sur la situation de la France aujourd'hui.

Ok Crco ... on ne sait pas tout !

Elle est plus importante cette date que la date de naissance de Joseph Darnand n'est pas commémorée officiellement en France et que personne ne se souvient de ce que fut Jospeh Darnand !
Par contre la date du 19 mars 1962 vient d'être officialisée par le gouvernement sous pression de la FNACA, des tas de rues et de places en France sont baptisées "Rue du 19 mars 1962 - Fin de la guerre d'Algérie", alors qu'il s'agit d'une imposture des négationnistes du PC alliés aux gaullistes pour faire croire aux Français que la "paix" régna en Algérie aprés 8 années de guerre, alors que les crimes commis par le FLN décuplèrent jusqu'à l'indépendance et même à l'égard des soldats du contingent enlevés et massacrés !
C'est que les générations d'aujourd'hui doivent savoir !

OK ! moi je n'ai pas la même version que toi !

Voici un acteur



20 mars 1908 :
naissance de Roger Trinquier.



Roger Trinquier est né le 20 mars 1908 à La Beaume dans les Hautes-Alpes.

En 1925, il entre à l’école normale d’Aix-en-Provence.

Élève officier de réserve en 1928 lors de son service militaire, il prend le commandement
d’une section de tirailleurs sénégalais à sa sortie de l’école à Fréjus dans le Var.

À la fin de son service, Roger Trinquier s’engage dans l’armée et intègre l’école des officiers
d’active de Saint-Maixent d’où il sort sous-lieutenant en 1933.
Affecté un temps à Toulon au 4e RTS, il embarque le 11 mai 1934 à destination de l’Indochine
où il rejoint Kylua, au Tonkin, à proximité immédiate de Langson.
Il prend ensuite le commandement du poste de Chi Ma, à la frontière de la Chine.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est en poste en Chine dans la concession
française de Shanghai.
Cet état de fait lui vaudra d’être obligé de demander sa réintégration
dans l’armée en 1946, épreuve qui le marquera moralement.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il participe avec le grade de capitaine à la reconquête
de l’Indochine au sein du groupement parachutiste Ponchardier.
A la mi 1946, il est muté à Tarbes comme adjoint du commandant Dupuis pour former
le 2e BCCP (bataillon colonial de commandos parachutistes).
Ce bataillon est engagé de 1947 à 1949 en Indochine dans des opérations de contre-guérilla.



Le capitaine Trinquier en reçoit le commandement après la mort de Dupuis jusqu’à son retour
en France et sa dissolution.

Il rentre en France en janvier 1955 après la défaite de Dien Bien Phu.
Lieutenant-colonel, il est affecté à Paris à l’état-major du général Gilles,
commandant les troupes aéroportées.

En août 1956, il rejoint l’Algérie et prend le commandement de la Base Aéroportée d’AFN,
puis devient l’adjoint du général Massu, commandant la 10e division parachutiste (10e DP),
lors de la bataille d’Alger.
Il est à l’origine de la création du « dispositif de protection urbaine » (DPU).

De juin 1957 à mars 1958, il commande la Base Ecole des Troupes Aéroportées à Pau.
En mars 1958 il remplace le colonel Bigeard à la tête du 3e R.P.C.
(Régiment de parachutistes coloniaux).


(De gauche à droite : colonel Marcel Bigeard, général Jacques Massu,
colonel Roger Trinquier,capitaine Paul-Alain Léger, pendant la bataille d’Alger en 1957).

Membre du Comité de salut public d’Alger du 13 mai au 11 juin 1958, il reprend le combat
à la tête de son régiment dans le sud et en Kabylie où il capture le commandant Azzedine.
Le premier semestre 1959, il prend part aux opérations du plan Challe en Oranie et l’Ouarsenis.

En juillet 1959, il prend le commandement du secteur d’El Milia dans le Constantinois
avec son chef d’état-major le capitaine Dabezies.

Roger Trinquier entretient une correspondance suivie avec le général Salan et fait part
de son désenchantement, puis de sa défiance vis-à-vis de la politique algérienne
du général de Gaulle.

En juillet 1960, Roger Trinquier, très engagé dans la défense de l’Algérie française
est alors éloigné de l’Algérie et rappelé en métropole, affecté en décembre à l’état-major
du général commandant le groupe de subdivisions à Nice.

Il a obtenu durant sa carrière 14 citations dont 10 à l’ordre de l’armée !

Le 26 janvier 1961, il demande sa mise à la retraite anticipée et, appelé par Moïse Tschombé
avec pour mission de monter la première armée indépendante du Katanga.
Il rejoint donc le Katanga où il ne peut rester que quelques semaines.
L’assassinat de Patrice Lumumba par les gendarmes katangais, met fin à la coopération
officieuse de la France.
Quelques officiers Français resteront, on les appellera les « affreux ».

En avril 1961, il apprend à Athènes la nouvelle de la révolte d’Alger.

Revenu en France, il se consacre désormais à la réflexion et à l’écriture d’ouvrages inspirés
de son expérience, tout en restant fidèle à ses compagnons d’armes impliqués
dans le soulèvement des Généraux.



Il participe à la création de l’Union nationale des Parachutistes - UNP -
avec le colonel Buchoud et en est le premier président de 1963 à 1965.



Il est meurt de façon accidentelle le 11 janvier 1985 à Vence.





Source :
http://la-flamme.fr/category/non-classe/

hermine75 a écrit:OK ! moi je n'ai pas la même version que toi !

Tu as la version "officielle", celle qu'on impose à tous les Français depuis 1962 et comme tu le vois cette version est faussée par son implication politique, les responsables de l'état depuis lors ne pouvant avouer une vérité qui démolirait leurs pouvoirs...
Roger Trinquier, j'ai bien connu en... métropole, lorsqu'il venait nous faire des conférences sur le Katanga. Mais je sais combien le quadrillage mis en place à Alger pendant ce qu'on a appelé "la bataille d'Alger" - qui n'eut rien d'une "bataille" classique entre soldats, puisqu'il s'agissait d'éradiquer le terrorisme FLN qui tuait et mutilait des centaines de civils innocents à coups de bombes à retardement - eut d'efficace pour démanteler les réseaux des fabricants et des poseurs de bombes. Combien de drames évités !
Lorsqu'on pense que les "spécialistes artificiers" du parti communiste mirent au point ces bombes meurtrières et que les "porteurs de valises" métropolitains finançaient cette oeuvre de mort...

Sous l'Occupation, ceux qui se nommaient "Résistants",ont fait plus de victimes françaises
avec les bombardemends des "libérateurs" que l'occupant avec les mêmes procédés.
Et ça n'a RIEN changé dans le cours de la "libération", à part les haines de l'Epuration....


Quand je regarde la France d'aujourd'hui.....  

"Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il participe avec le grade de capitaine à la reconquête
de l’Indochine au sein du groupement parachutiste Ponchardier."

Comme tu le sais, il n'y a pas eu reconquête, vu que nos troupes comme celles des Américains ont été vaincues dans cette guerre.

Georges a écrit:"Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il participe avec le grade de capitaine à la reconquête
de l’Indochine au sein du groupement parachutiste Ponchardier."

Comme tu le sais, il n'y a pas eu reconquête, vu que nos troupes comme celles des Américains ont été vaincues dans cette guerre.

C'est trés couillon ce que tu dis là... Et tu écris l'histoire de façon anachronique, car à l'époque, il s'agissait bien d'une reconquête, l'Indochine étant occupée par les... Japonais, alliés des nazis !

Je croyais que tu parlais de la guerre d'Indochine.