Mgr Vingt-Trois invite les parlementaires à agir en chrétiens

À l’occasion de la messe de rentrée des parlementaires, le 8 octobre, le cardinal archevêque de Paris a exhorté les hommes politiques à ne pas laisser leurs convictions au vestiaire.

Mgr André Vingt-Trois a rappelé les responsables politiques chrétiens à leur mission, au cours de son homélie lors de la traditionnelle messe de rentrée des parlementaires, le mardi 8 octobre. Dans la basilique Sainte-Clotilde de Paris, de nombreux élus, en majorité de droite, étaient présents.

« Dans beaucoup de débats que nous avons connus au cours de l’année écoulée et qui reviendront dans les mois qui viennent, on dissimule à peine la tendance lourde qui consiste à considérer l’enfant exclusivement du point de vue des désirs de l’adulte qu’il est supposé satisfaire. On l’a vu dans l’exclusion du pôle paternel ou maternel lors du vote de la loi sur l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe. On va le revoir dans le débat sur l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation », a poursuivi l’archevêque, faisant part de son doute sur le fait « que l’on prenne en compte le bien supérieur de l’enfant ».

Abordant le thème de la fin de vie, il a répété l’importance du « respect de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu’on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance ».

http://www.famillechretienne.fr/societe/politique/mgr-vingt-trois-invite-les-parlementaires-a-agir-en-chretiens_t7_s37_d71293.html

Je suis un peu perplexe, Neko...

Si tu as lu mes post, tu sais que je suis loin de stigmatiser le Front National, et que tu en fasses partie ne me gène pas du tout.
Par contre, la violence que prône ton avatar me semble être en contradiction totale avec le message d'amour que tente de faire entendre l'Eglise et le Pape François. Un nervis armé d'une matraque accompagné d'un pitbull... On dirait un de ceux qui a crucifié Jésus.

Faut lire le texte qui accompagne le dessin, tonton Raoul ! Il ne s'adresse pas à la communauté... judéo-crétienne française, mais à ceux qui la haïssent. Bien sur ce n'est pas la joue tendue à la gifle de Jésus... Mais les choses ont tellement changé depuis !
Moi le nervi du FNJ vaut bien le nervi de la CGT qui empêche ceux qui veulent bosser de le faire...

CGT ? Le Conglomérat de Gréviste Tyrannique ?

Certains à droite tapent tant qu'ils peuvent sur les syndicats, d'autres voudraient voir leur disparition, mais les droitistes les plus intelligents, mais si, il y'en a, ont compris que les syndicats sont indispensables à la paix sociale, et que pour discuter il est préférable d'avoir quelqu'un en face de soi. Les luttes sociales les plus dures ont été menées par des collectifs constitués majoritérement de non syndiqués, et soutenu mollement par les directions syndicales. 
Il faut se souvenir pour ceux qui comme moi l'on vécu, en mai 68 que les grandes centrales syndicales ont pris le train en marche et ont vite été débordés, et ce sont retrouvés devant des grèves générales sans les avoir vu venir, et furent aussi surpris que le gouvernement de la tournure de cette révolte.

Même si tout allait bien les syndicats demanderait encore des choses

Ooooh là, les enfants... Vous disputez pas pour ça.
Les syndicats, je connais bien. Tout n'est pas si noir... Le noir c'est propre à côté.

La CGT, je l'ai vu négocier à plusieurs reprises ses propres avantages avec le patron sur le dos des salariés. La CFDT, elle gueule quand Sarkozy réforme les retraites, et elle ferme sa gueule quand Hollande aggrave la situation.
Le seul vraiment actif, c'est Sud. Sauf qu'il est noyauté par le NPA et qu'il fait plus de politique qu'autre chose.
Les syndicats français sont en fin de compte une imposture.

Je sais Hermine, il y a longtemps, c'était pas comme ça. Mais c'était il y a longtemps...

Georges a écrit:cela veut dire quoi

"Même si tout allait bien" 

que meme si le SMIC était à 5000€ en france, les syndicats gueuleraient pour le mettre à 5500€..

voila ce qu il veut dire

Non... A 5000 euros le smic, les syndicats gueuleraient parce qu'on découragerait les travailleurs à adhérer. Plus de cotisations = plus de coup à boire, plus de permanent le cul collé sur leur chaise à glander toute la journée... Faudrait réenfiler le bleu de chauffe... Z'ont plus l'habitude... Je connais des permanents qui n'ont pas travaillé depuis 15 ans, et qui continuent de parler au nom de ceux qui bossent.

Patriote a écrit:Même si tout allait bien les syndicats demanderait encore des choses

Quelle belle phrase ... c'est une évidence ! Si les syndicats de salariés ne comprennent pas qu'un actionnaire s'en mette plein les poches grâce au boulot des salariés, il est fort possible qu'ils en demandent plus !

De même pour les syndicats patronaux qui ne cessent de réclamer baisse des charges, demandes de subventions et autres aides publiques ! Les pauvres il faut aussi le comprendre  

Cela recoupe ce que je disais, les droitistes intelligents, enfin de compte il y en peu, sont pour que le syndicalisme perdure, car ils peuvent calmer les salariés. Si nous n'avions plus de syndicats, il ne fait aucun doute que les grèves seraient plus nombreuses et les actions plus violentes.

Après l'argumentation du Président du Forum je préfère m'abstenir de tout commentaire supplémentaire, sachant par avance quelles réponses on me fera !
Il existe des pays comme l'Allemagne où les syndicats "ouvriers" ( je précise ) sont très demandés par le patronat ! Mais bref ...............
Dommage car ce débat aurait pu devenir intéressant !

Ooooh mais il l'est Hermine...
Les syndicats étrangers ont en effet beaucoup de choses à nous apprendre.
Et l'histoire du monde ouvriers est peuplée de luttes magnifiques. Faut pas oublier ce qu'on doit à nos vieux et à nos grand parents.

Mon commentaire n'était valable que pour les enfoirés qui dirigent nos syndicats aujourd'hui. Même pas pour les militants de bases qui eux, m'ont toujours soutenus dans mes actions. Seulement quand le national offre ta tête au patrons sur un plateau, et trahis en même temps ses propres adhérents, faut qu'il s'étonne ensuite que je lui défouraille dessus. Le plus marrant dans l'histoire, c'est qu'une fois libéré de mes fonctions, ma DRH fut alors libérée de ses principes. On a enfin pu bouffer ensemble sans avoir l'impression de trahir qui que ce soit...

Neko a écrit:Abordant le thème de la fin de vie, il a répété l’importance du « respect de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu’on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance ».

L'avis général est que malheureusement on en dispose, certains en disposent même pour les autres...

Ah le syndicalisme... Il y a du monde pour cracher sur des "gôôôchistes" qui se sont quand même battu historiquement pour que même les conservateurs et autres réactionnaires puissent jouir d'une minimum de droit que doivent avoir les travailleurs.

Votre problème -et c'est le militant qui parle-, c'est que vous restez sur des fixettes en parlant de la 'CGT' alors qu'elle est traversée par trois courants internes et surtout, le truc le plus magnifique c'est que cette dernière a encore un principe décentralisateur : Ce qui fait que les directions de bases sont moins connes et pourri (Enfin, ça dépend des coins) que la direction générale. Ce n'est pas une nouveauté et il y a énormément de syndicalistes à la base, qui se battent pas pour avoir une place dans le syndicat, mais parce qu'ils pensent accomplir un devoir révolutionnaire. Ce qui est je le dis, tout à leur honneur.

J'ai déjà assisté à des réunions marrantes où des syndiqués envoyaient des chaises dans la tronche de leur délégué en les traitant de "vendu". C'est marrant, encore plus quand la base déborde la direction pour lancer des opérations coups de poings : Voir ce qui s'est passé à PSA Mulhouse il y a peu. Bref, ce n'est pas une nouveau que le syndicalisme est pourri par des traîtres, des jaunes et surtout des bureaucrates. Le petit plus maintenant, c'est de savoir comment organiser la base et lui apporter son soutien.

Camarade Troska a écrit:Ah le syndicalisme... Il y a du monde pour cracher sur des "gôôôchistes" qui se sont quand même battu historiquement pour que même les conservateurs et autres réactionnaires puissent jouir d'une minimum de droit que doivent avoir les travailleurs.

Votre problème -et c'est le militant qui parle-, c'est que vous restez sur des fixettes en parlant de la 'CGT' alors qu'elle est traversée par trois courants internes et surtout, le truc le plus magnifique c'est que cette dernière a encore un principe décentralisateur : Ce qui fait que les directions de bases sont moins connes et pourri (Enfin, ça dépend des coins) que la direction générale. Ce n'est pas une nouveauté et il y a énormément de syndicalistes à la base, qui se battent pas pour avoir une place dans le syndicat, mais parce qu'ils pensent accomplir un devoir révolutionnaire. Ce qui est je le dis, tout à leur honneur.

J'ai déjà assisté à des réunions marrantes où des syndiqués envoyaient des chaises dans la tronche de leur délégué en les traitant de "vendu". C'est marrant, encore plus quand la base déborde la direction pour lancer des opérations coups de poings : Voir ce qui s'est passé à PSA Mulhouse il y a peu. Bref, ce n'est pas une nouveau que le syndicalisme est pourri par des traîtres, des jaunes et surtout des bureaucrates. Le petit plus maintenant, c'est de savoir comment organiser la base et lui apporter son soutien.

En soi, si le problème n'est pas réduit à la France, en est la plus belle représentation. Alors que le syndicalisme est nécessaire (pas forcément sous la forme qu'il prend majoritairement), il se détourne de ses principaux objectifs pour devenir politique. L'analyse de Troska est parfaitement juste, le coeur du syndicalisme n'est pas mort, il existe encore dans la base de ces groupes de défense des intérêts du travailleur.
Par ailleurs, il n'est pas absurde d'envisager un syndicalisme de coopération, comme on peux l'observer en Allemagne par exemple : les syndicats et le patronat mettent la concertation et la négociation au coeur, à l'origine de la résolution d'un conflit. En cas de réelle incompréhension, d'impossibilité de résolution du conflit, les syndicats mènent des actions. Et autant dire tout de suite que ces actions son incomparables avec celles menées en France: elles elles frappent vite et fort. La contestation, le blocage, la "grogne" n'est plus le gadget du syndicat mais son arme utile: par son utilisation limitée, elle est plus forte, plus retentissante, et bien souvent 100 fois plus utile.

Eloi 1er a écrit:En soi, si le problème n'est pas réduit à la France, en est la plus belle représentation. Alors que le syndicalisme est nécessaire (pas forcément sous la forme qu'il prend majoritairement), il se détourne de ses principaux objectifs pour devenir politique.

Je vais être clair : Je m'oppose de plus en plus au fait que le syndicalisme ne doit pas être 'politique'. C'est en partie à cause de la Charte d'Amiens et de l'apolitisme volontaire de la CGT (anarcho-syndicaliste) de l'époque. Ce qui fait que l'on doit se cantonner à des luttes par secteurs, sans verser dans la politique. C'est là que le syndicalisme révolutionnaire est une nécessité, puisqu'il doit organiser à la base les syndiqués et les non-syndiqués, pour qu'ils puissent mener une lutte commune avec des intérêts revendicatifs.

L'analyse de Troska est parfaitement juste, le coeur du syndicalisme n'est pas mort, il existe encore dans la base de ces groupes de défense des intérêts du travailleur.

Je m'oppose également à ce que l'on qualifie le syndicat de "groupe de défense des intérêts du travailleur". Ce n'est pas du corporatisme, nuance !