Des «marranes» pirates dans les Caraïbes.
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Des «marranes» pirates dans les Caraïbes.
Des pirates juifs ont terrorisé les marins pendant plus de deux cent cinquante ans, mais ils ne parlaient pas le yiddish, ils parlaient le ladino…
Ces pirates juifs de l’âge d’or de la piraterie (entre les XVIe et XVIIe siècles) étaient, pour la plupart, les descendants des Juifs expulsés d’Espagne ou de Anusim (christianisés de force Juifs de la péninsule ibérique). Ces hommes se sont retrouvés traqués par la loi, déportés de leur patrie, souvent perdus entre les mondes (toujours considérés comme juifs par les chrétiens, souvent soupçonnés par les Juifs d’hérésie chrétienne).
Les aventures de ces pirates juifs débutent avec Christophe Colomb à la fin du XVème siècle, quand de nombreux Juifs de la péninsule ibérique – massacrés, expulsés ou contraints d’abjurer leur foi – ont l’idée de se faufiler sur les navires des grands explorateurs, parmi les matelots ou les domestiques. Une fois arrivés au Nouveau Monde, eux et leurs enfants deviennent de formidables pirates et des guerriers hors pair – parmi les plus redoutés de tout l’empire espagnol ! -, souvent alliés aux Hollandais ou aux Anglais. Leur objectif principal : semer la terreur parmi les galions chargés de richesses du roi d’Espagne – une façon de répondre «œil pour œil, dent pour dent !» aux Inquisiteurs de la Sainte Terreur qui sèment la désolation et les pourchassent sans pitié jusqu’au Nouveau Monde.
Tous ces pirates juifs sont des marranes. En effet, l’Espagne, à l’apogée de sa gloire, achève la «Reconquista », chasse les Arabes de la Péninsule, lance ses vaisseaux à la conquête de l’Amérique et expulse les Juifs, présents dans le pays depuis mille quatre cents ans. Certains d’entre eux, convertis de force par l’Inquisition, vont continuer à pratiquer en secret leur religion. Les Espagnols les appelleront de façon méprisante «marrano » et ce nom leur restera. «Le mot marrane (porc en espagnol) est un terme volontairement offensant, désignant en Espagne et au Portugal les juifs convertis et leurs descendants, à partir du XVe siècle. Issus de familles de ces réfugiés qui avaient été expulsés par l’Espagne et le Portugal, ils ont pris la piraterie comme une stratégie de vengeance sur les puissances ibériques … Malgré tout, ils maintiennent souvent leur mode de vie juive en mer. Ils ont tous été enterrés comme Juifs. (On peut voir des «maguen David» et des inscriptions hébraïques sur leurs pierres tombales dans de nombreux cimetières des Caraïbes et ailleurs).
Quelques pirates célèbres….
Sinan de Smyrne
Connu par les Espagnols comme «The Great Juif» [Sinan] il est né en Turquie (l’ancien Empire ottoman). Il a d’abord servi comme commandant en second du célèbre pirate Barberousse. … Son drapeau de pirate, bardé d’une étoile à six branches est appelé «le sceau de Salomon» par les Ottomans. Sinan a conduit la force qui a vaincu la marine génoise embauchée par l’Espagne pour débarrasser la côte de Barbarie des corsaires. Il a ensuite conquis Tripoli en Libye, et a finalement été nommé commandant de la marine ottomane suprême. Il est enterré dans un cimetière juif en Albanie.
Les frères Abraham et Moïse Cohen Henriques
Ils ont participé à l’un des plus grands hold-up de la mer de l’histoire contre l’Espagne. En 1628, Henriques navigue avec l’amiral hollandais Piet Hein, de la «Dutch West India Company», qui détestait l’Espagne (il avait été esclave pendant quatre ans sur un galion espagnol). Ensemble ils ont pillé les navires espagnols au large de la baie de Matanzas à Cuba, et leur ont pris de grandes quantités d’or et d’argent. Henriques a conquis une île déserte au large de la côte brésilienne où ses coreligionnaires pouvaient pratiquer ouvertement le judaïsme. (Il a aussi été conseiller de Henry Morgan, peut-être le plus célèbre pirate de tous les temps; “Captain Blood”) Après la reconquête du Brésil par le Portugal en 1654, certains de ces Juifs ont fuit et ont créé une nouvelle communauté juive appelée «New Amsterdam », rebaptisée New York…
Yaakov Koriel a commandé trois navires pirates dans les Caraïbes. Plus tard, il s’est repenti et certains pensent que finalement, il est allé en Terre Sainte, où il a étudié la Kabbale et mourut paisiblement de vieillesse. Il aurait étudié la Kabbale avec le «Ari Hakadosh» (Rabbi Isaac Louria). Il est enterré près de la tombe de ce sage. Yaakov Koriel est l’enfant d’une famille juive qui s’est convertie au christianisme sous la pression de l’Inquisition. Jeune homme, Yaakov Koriel devient capitaine de la flotte espagnole jusqu’à ce qu’il ait été capturé par l’Inquisition. Il a été libéré par ses marins, pour la plupart des marranes. Pendant de nombreuses années, son seul but était la vengeance. Il avait trois bateaux de pirates sous son commandement.
Un pirate du nom de David Abravanel, évidemment de la même famille que la célèbre dynastie rabbinique espagnole (dont le rabbin Isaac Abravanel), a rejoint les corsaires britanniques après que sa famille ait été massacrée au large de la côte sud-américaine. Il a utilisé le nom de guerre «Capitaine Davis» et a commandé son propre vaisseau pirate nommé «The Jerusalem». Il aurait fait partie des corsaires qui auraient découvert «l’île de Pâques».
Samuel Pallache (Fès, Maroc 1550 -. La Haye, 1616), appelé «le Rabbin-corsaire ». Il était le fils d’un grand rabbin de Cordoba qui a émigré au Maroc. De là, il fut envoyé en Hollande comme envoyé du sultan marocain, qui cherchait des alliés contre l’Espagne. Il est devenu un ami personnel du néerlandais Crown Prince Maurice, qui l’a nommé corsaire ; il a servi pendant des années sous pavillon néerlandais. Le rabbin-corsaire Pallache a recruté des Marranes pour ses équipages. En février 1616, il décède à La Hague et est enterré dans un cimetière juif sépharade, près d’Amsterdam.
Antonio Fernandez Carvajal, chef de la communauté juive secrète de Londres, juif anglais né vers 1590 au Portugal ; mort à Londres le 10 novembre 1659. Ce marrane, venu en Angleterre sous le règne de Charles I, était le premier Juif «naturalisé» en Angleterre et grâce à son commerce avec les Antilles, il a rendu des services considérables au Commonwealth.
Simon (Jacob) de Caceres (d. 1704) Il a conseillé Cromwell lors de la conquête de la Jamaïque et de la conquête du Chili.
Subatol Deul. Lors d’un voyage, il rencontre un navire sous le commandement du pirate Henry Drake, fils de Sir Francis Drake. Ensemble, ils décident de créer une alliance des pirates anti-espagnols, le «Drapeau Fraternité Noire». Subatol Deul et Henry Drake auraient enterré leur trésor sur une île près de Coquimbo en 1645.
Jean Laffite. Né à Bordeaux en 1782, mort vraisemblablement entre 1823 et 1827. De grand-mère maternelle juive ayant vécu l’inquisition, c’est un flibustier français qui écumait le golfe du Mexique au début du XIXe siècle. Il a été surnommé «le gentleman pirate». Son frère Pierre et lui fondent ensuite Galveston, premier port cotonnier du Texas, où ils espionnent au service de l’Espagne contre les révolutionnaires mexicains entre novembre 1815 et juin 1816, selon les archives espagnoles à Séville. De nombreux sites en Louisiane et au Texas portent son nom.
En conclusion, cette excellente analyse de l’Express : «Mais ce qui est bien montré à travers ces personnages d’aventuriers juifs – forbans, pirates, chefs de guerre,…-, c’est la solide détestation de l’Espagne et du Portugal qui les anime. C’est à eux que, dans une large mesure, la Hollande et l’Angleterre doivent leurs possessions caraïbes. En perdant des ennemis intérieurs fantasmés, l’Espagne gagna de fieffés adversaires bien réels. Mauvais calcul…. »
http://www.israelactu.com/10131/des-marranes-pirates-dans-les-caraibes/
Ces pirates juifs de l’âge d’or de la piraterie (entre les XVIe et XVIIe siècles) étaient, pour la plupart, les descendants des Juifs expulsés d’Espagne ou de Anusim (christianisés de force Juifs de la péninsule ibérique). Ces hommes se sont retrouvés traqués par la loi, déportés de leur patrie, souvent perdus entre les mondes (toujours considérés comme juifs par les chrétiens, souvent soupçonnés par les Juifs d’hérésie chrétienne).
Les aventures de ces pirates juifs débutent avec Christophe Colomb à la fin du XVème siècle, quand de nombreux Juifs de la péninsule ibérique – massacrés, expulsés ou contraints d’abjurer leur foi – ont l’idée de se faufiler sur les navires des grands explorateurs, parmi les matelots ou les domestiques. Une fois arrivés au Nouveau Monde, eux et leurs enfants deviennent de formidables pirates et des guerriers hors pair – parmi les plus redoutés de tout l’empire espagnol ! -, souvent alliés aux Hollandais ou aux Anglais. Leur objectif principal : semer la terreur parmi les galions chargés de richesses du roi d’Espagne – une façon de répondre «œil pour œil, dent pour dent !» aux Inquisiteurs de la Sainte Terreur qui sèment la désolation et les pourchassent sans pitié jusqu’au Nouveau Monde.
Tous ces pirates juifs sont des marranes. En effet, l’Espagne, à l’apogée de sa gloire, achève la «Reconquista », chasse les Arabes de la Péninsule, lance ses vaisseaux à la conquête de l’Amérique et expulse les Juifs, présents dans le pays depuis mille quatre cents ans. Certains d’entre eux, convertis de force par l’Inquisition, vont continuer à pratiquer en secret leur religion. Les Espagnols les appelleront de façon méprisante «marrano » et ce nom leur restera. «Le mot marrane (porc en espagnol) est un terme volontairement offensant, désignant en Espagne et au Portugal les juifs convertis et leurs descendants, à partir du XVe siècle. Issus de familles de ces réfugiés qui avaient été expulsés par l’Espagne et le Portugal, ils ont pris la piraterie comme une stratégie de vengeance sur les puissances ibériques … Malgré tout, ils maintiennent souvent leur mode de vie juive en mer. Ils ont tous été enterrés comme Juifs. (On peut voir des «maguen David» et des inscriptions hébraïques sur leurs pierres tombales dans de nombreux cimetières des Caraïbes et ailleurs).
Quelques pirates célèbres….
Sinan de Smyrne
Connu par les Espagnols comme «The Great Juif» [Sinan] il est né en Turquie (l’ancien Empire ottoman). Il a d’abord servi comme commandant en second du célèbre pirate Barberousse. … Son drapeau de pirate, bardé d’une étoile à six branches est appelé «le sceau de Salomon» par les Ottomans. Sinan a conduit la force qui a vaincu la marine génoise embauchée par l’Espagne pour débarrasser la côte de Barbarie des corsaires. Il a ensuite conquis Tripoli en Libye, et a finalement été nommé commandant de la marine ottomane suprême. Il est enterré dans un cimetière juif en Albanie.
Les frères Abraham et Moïse Cohen Henriques
Ils ont participé à l’un des plus grands hold-up de la mer de l’histoire contre l’Espagne. En 1628, Henriques navigue avec l’amiral hollandais Piet Hein, de la «Dutch West India Company», qui détestait l’Espagne (il avait été esclave pendant quatre ans sur un galion espagnol). Ensemble ils ont pillé les navires espagnols au large de la baie de Matanzas à Cuba, et leur ont pris de grandes quantités d’or et d’argent. Henriques a conquis une île déserte au large de la côte brésilienne où ses coreligionnaires pouvaient pratiquer ouvertement le judaïsme. (Il a aussi été conseiller de Henry Morgan, peut-être le plus célèbre pirate de tous les temps; “Captain Blood”) Après la reconquête du Brésil par le Portugal en 1654, certains de ces Juifs ont fuit et ont créé une nouvelle communauté juive appelée «New Amsterdam », rebaptisée New York…
Yaakov Koriel a commandé trois navires pirates dans les Caraïbes. Plus tard, il s’est repenti et certains pensent que finalement, il est allé en Terre Sainte, où il a étudié la Kabbale et mourut paisiblement de vieillesse. Il aurait étudié la Kabbale avec le «Ari Hakadosh» (Rabbi Isaac Louria). Il est enterré près de la tombe de ce sage. Yaakov Koriel est l’enfant d’une famille juive qui s’est convertie au christianisme sous la pression de l’Inquisition. Jeune homme, Yaakov Koriel devient capitaine de la flotte espagnole jusqu’à ce qu’il ait été capturé par l’Inquisition. Il a été libéré par ses marins, pour la plupart des marranes. Pendant de nombreuses années, son seul but était la vengeance. Il avait trois bateaux de pirates sous son commandement.
Un pirate du nom de David Abravanel, évidemment de la même famille que la célèbre dynastie rabbinique espagnole (dont le rabbin Isaac Abravanel), a rejoint les corsaires britanniques après que sa famille ait été massacrée au large de la côte sud-américaine. Il a utilisé le nom de guerre «Capitaine Davis» et a commandé son propre vaisseau pirate nommé «The Jerusalem». Il aurait fait partie des corsaires qui auraient découvert «l’île de Pâques».
Samuel Pallache (Fès, Maroc 1550 -. La Haye, 1616), appelé «le Rabbin-corsaire ». Il était le fils d’un grand rabbin de Cordoba qui a émigré au Maroc. De là, il fut envoyé en Hollande comme envoyé du sultan marocain, qui cherchait des alliés contre l’Espagne. Il est devenu un ami personnel du néerlandais Crown Prince Maurice, qui l’a nommé corsaire ; il a servi pendant des années sous pavillon néerlandais. Le rabbin-corsaire Pallache a recruté des Marranes pour ses équipages. En février 1616, il décède à La Hague et est enterré dans un cimetière juif sépharade, près d’Amsterdam.
Antonio Fernandez Carvajal, chef de la communauté juive secrète de Londres, juif anglais né vers 1590 au Portugal ; mort à Londres le 10 novembre 1659. Ce marrane, venu en Angleterre sous le règne de Charles I, était le premier Juif «naturalisé» en Angleterre et grâce à son commerce avec les Antilles, il a rendu des services considérables au Commonwealth.
Simon (Jacob) de Caceres (d. 1704) Il a conseillé Cromwell lors de la conquête de la Jamaïque et de la conquête du Chili.
Subatol Deul. Lors d’un voyage, il rencontre un navire sous le commandement du pirate Henry Drake, fils de Sir Francis Drake. Ensemble, ils décident de créer une alliance des pirates anti-espagnols, le «Drapeau Fraternité Noire». Subatol Deul et Henry Drake auraient enterré leur trésor sur une île près de Coquimbo en 1645.
Jean Laffite. Né à Bordeaux en 1782, mort vraisemblablement entre 1823 et 1827. De grand-mère maternelle juive ayant vécu l’inquisition, c’est un flibustier français qui écumait le golfe du Mexique au début du XIXe siècle. Il a été surnommé «le gentleman pirate». Son frère Pierre et lui fondent ensuite Galveston, premier port cotonnier du Texas, où ils espionnent au service de l’Espagne contre les révolutionnaires mexicains entre novembre 1815 et juin 1816, selon les archives espagnoles à Séville. De nombreux sites en Louisiane et au Texas portent son nom.
En conclusion, cette excellente analyse de l’Express : «Mais ce qui est bien montré à travers ces personnages d’aventuriers juifs – forbans, pirates, chefs de guerre,…-, c’est la solide détestation de l’Espagne et du Portugal qui les anime. C’est à eux que, dans une large mesure, la Hollande et l’Angleterre doivent leurs possessions caraïbes. En perdant des ennemis intérieurs fantasmés, l’Espagne gagna de fieffés adversaires bien réels. Mauvais calcul…. »
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Merl1- Administrateur
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Re: Des «marranes» pirates dans les Caraïbes.
un juif ne parle pas 'forcément' hébreu.
et tous ne sont pas des saints.. les prisons hébraïques en témoignent..
y a des fumiers partout.. religion ou pas..
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Torchwood- Maître
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Re: Des «marranes» pirates dans les Caraïbes.
Merl1,tu es un vilain anti-ces-mythes !
PS: Quand on t'adresse un MP qui demande une réponse,
la moindre des politesses, serait d'y répondre.....
Sans méchanceté
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Jean Bart- Administrateur
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Re: Des «marranes» pirates dans les Caraïbes.
Comme quoi la piraterie... C'était pas si mauvais finalement. Même les juifs savaient y faire !
Camarade Troska- Maître
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Re: Des «marranes» pirates dans les Caraïbes.
L'article est plutôt flatteur, non? C'est histoire d'équilibrer un peu....Jean Bart a écrit:Merl1,tu es un vilain anti-ces-mythes !
PS : Pour votre citoyenneté voyez çà avec le premier consul...
Merl1- Administrateur
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Torchwood- Maître
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