Attaque au gaz : un ex-otage accuse les rebelles

L'enseignant belge Pierre Piccinin, enlevé en Syrie par des rebelles au mois d'avril et libéré dimanche avec le journaliste italien Domenico Quirico, a affirmé lundi sur des médias belges que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar El-Assad.

"C'est un devoir moral de le dire. Ce n'est pas le gouvernement de Bachar El-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas." Cette affirmation vient de l'enseignant belge Pierre Piccinin, enlevé en Syrie au mois d'avril et libéré dimanche avec le journaliste italien Domenico Quirico. Invité lundi matin dans des médias belges, il a livré cette conviction à deux reprises, sans donner de preuves ou de détails sur les circonstances ou les auteurs d'une conversation qu'il dit avoir surprise. Mais il assure que lui et son compère en sont "certains". Et "même s'il m'en coûte de le dire parce que depuis mai 2012 je soutiens férocement l'Armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie", a-t-il ajouté. Ajoutant également qu'il était encore avant favorable au régime de Bachar El-Assad.

Il a également affirmé qu'il était "trop tard" pour une intervention en Syrie. "Qui soutenir maintenant? J'ai longtemps plaidé pour qu'on soutienne l'Armée syrienne libre, c'étaient des officiers sérieux qui désertaient l'armée du régime pour encadrer la révolution, et lui donner un élan démocratique et laïque. On n'a pas soutenu ces gens ; on a laissé des myriades de mouvements islamistes soutenus par des monarchies du Golfe prendre le dessus. On a laissé cette armée libre à l'abandon et, dans la déliquescence, elle a formé une série de groupes de bandits. Qui va-t-on soutenir maintenant? C'est trop tard", a-t-il dit sur la RTBF. "J'ai cherché à raconter la révolution syrienne, mais il est possible que cette révolution m'ait trahi, a-t-il ajouté, parce que ce n'est plus la révolution que j'ai connue il y a deux ans à Alep, laïque et tolérante", expliquait pour sa part Domenico Quirico à sa descente d'avion.

"Des violences physiques très dures"
"Les propos de monsieur Piccinin n'engagent que lui-même", a réagi une source proche du gouvernement belge. Professeur dans un lycée de Philippeville (sud de la Belgqiue), Pierre Piccinin était un habitué des voyages dans le monde arabe. Au moment de son enlèvement, il effectuait son septième voyage en Syrie depuis le début des troubles en 2011.

Pierre Piccinin a confié avoir subi "des violences physiques très dures" au cours de sa détention. "Domenico a subi deux fausses exécutions au revolver", a-t-il précisé en évoquant le sort de l'otage italien. Les deux hommes ont été arrêtés par l'Armée syrienne libre puis livrés à la brigade Abou Ammar. "Des demi-dingues plus brigands qu'islamistes, plus ou moins inféodés au mouvement Al-Farouk, l'un des principaux groupes de rebelles, même s'il a un peu éclaté ces derniers temps", a-t-il déclaré au quotidien Le Soir, cette fois-ci. Par deux fois, ils ont tenté de s'évader, et la première a été très "sérieusement" punie.

http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Actualite/Attaque-au-gaz-en-Syrie-un-ex-otage-accuse-les-rebelles-628157

NB: Là où l'article ment, c'est que les 2 journalistes soutenaient l'ASL (ils n'ont donc pas été arrêté mais piégé) et qu'ils ont été trahi par celle-ci ...

confirmation par un article du Monde : "Pierre Piccinin est un ancien partisan du régime de Damas, mais il avait rejoint l'Armée syrienne libre (ASL) au printemps 2012."

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/09/08/syrie-liberation-d-un-journaliste-italien_3473105_3218.html

"Qui soutenir maintenant? J'ai longtemps plaidé pour qu'on soutienne l'Armée syrienne libre, c'étaient des officiers sérieux qui désertaient l'armée du régime pour encadrer la révolution, et lui donner un élan démocratique et laïque. On n'a pas soutenu ces gens ; on a laissé des myriades de mouvements islamistes soutenus par des monarchies du Golfe prendre le dessus. On a laissé cette armée libre à l'abandon et, dans la déliquescence, elle a formé une série de groupes de bandits. Qui va-t-on soutenir maintenant? C'est trop tard"

C'est là une bonne question.

Il faut aider Bachar à tout remettre en place, qu'importe qu'il soit un dictateur il est aussi une barrière contre le terrorisme. 

Le vrai crime serait de ne pas aider la Syrie à combattre ces groupes armées

Patriote a écrit:Il faut aider Bachar à tout remettre en place, qu'importe qu'il soit un dictateur il est aussi une barrière contre le terrorisme. 

Le vrai crime serait de ne pas aider la Syrie à combattre ces groupes armées

Le régime syrien n'a besoin de personne. Ça n'a strictement aucun sens de critiquer sans arrêt l'ingérence occidentale, et d'accepter soudainement que l'on s'ingère pour aider Bachar.

Kímon a écrit:

Patriote a écrit:Il faut aider Bachar à tout remettre en place, qu'importe qu'il soit un dictateur il est aussi une barrière contre le terrorisme. 

Le vrai crime serait de ne pas aider la Syrie à combattre ces groupes armées

Le régime syrien n'a besoin de personne. Ça n'a strictement aucun sens de critiquer sans arrêt l'ingérence occidentale, et d'accepter soudainement que l'on s'ingère pour aider Bachar.

C'est clair. La seule solution durable si on voulait arrêter cette guerre, serait de couper les financement occidentaux des rebelles.

C'est clair. La seule solution durable si on voulait arrêter cette guerre, serait de couper les financement occidentaux des rebelles.

Les financements sont surtout Moyen orientaux : Arabie saoudite, Qatar, entre autres.

Kímon a écrit:

Patriote a écrit:Il faut aider Bachar à tout remettre en place, qu'importe qu'il soit un dictateur il est aussi une barrière contre le terrorisme. 

Le vrai crime serait de ne pas aider la Syrie à combattre ces groupes armées

Le régime syrien n'a besoin de personne. Ça n'a strictement aucun sens de critiquer sans arrêt l'ingérence occidentale, et d'accepter soudainement que l'on s'ingère pour aider Bachar.

arrêter l'ingérence actuelle, c'est ça aider à ramener l'ordre

Kímon a écrit:

C'est clair. La seule solution durable si on voulait arrêter cette guerre, serait de couper les financement occidentaux des rebelles.

Les financements sont surtout Moyen orientaux : Arabie saoudite, Qatar, entre autres.

Et d'ou provient principalement l'argent de ces deux pays ?  

Du pétrole.
Que les occidentaux cessent d'acheter du pétrole de là bas ? Sérieusement ?

arrêter l'ingérence actuelle, c'est ça aider à ramener l'ordre

Arrêter l'ingérence actuelle c'est donc s'ingérer d'une autre façon pour ramener l'ordre ?
L'ingérence quand ça nous arrange ...

Kímon a écrit:Du pétrole.
Que les occidentaux cessent d'acheter du pétrole de là bas ? Sérieusement ?

Ah bah c'est sûr qu'il faut faire des concessions énormes, mais la solution est là. Oui ça bloquerait une part de notre économie, mais ça arrêterait la guerre. Bien sûr que c'est formidablement utopique, j'en suis parfaitement conscient. Mais à grand sacrifice, grand résultat.
Et au pire des cas, un boycott partiel serait envisageable.

Lotor a écrit:

Kímon a écrit:Du pétrole.
Que les occidentaux cessent d'acheter du pétrole de là bas ? Sérieusement ?

Ah bah c'est sûr qu'il faut faire des concessions énormes, mais la solution est là. Oui ça bloquerait une part de notre économie, mais ça arrêterait la guerre. Bien sûr que c'est formidablement utopique, j'en suis parfaitement conscient. Mais à grand sacrifice, grand résultat.
Et au pire des cas, un boycott partiel serait envisageable.

Ça arrêterait la guerre là bas en la créant chez nous.

Kímon a écrit:

Lotor a écrit:

Kímon a écrit:Du pétrole.
Que les occidentaux cessent d'acheter du pétrole de là bas ? Sérieusement ?

Ah bah c'est sûr qu'il faut faire des concessions énormes, mais la solution est là. Oui ça bloquerait une part de notre économie, mais ça arrêterait la guerre. Bien sûr que c'est formidablement utopique, j'en suis parfaitement conscient. Mais à grand sacrifice, grand résultat.
Et au pire des cas, un boycott partiel serait envisageable.

Ça arrêterait la guerre là bas en la créant chez nous.

ça dépend justement des taux de boys cott, mais ça on pourrait en parler des heures. La solution pour moi n'est pas en Syrie, mais avec les leaders en financement et en ravitaillement.

Patriote a écrit:Il faut aider Bachar à tout remettre en place, qu'importe qu'il soit un dictateur il est aussi une barrière contre le terrorisme. 

Le vrai crime serait de ne pas aider la Syrie à combattre ces groupes armées

Et il est également un dictateur qui respecte le droit des minorités vu qu'il est lui même alaouite.

Le plus intelligent ce serait de s'aligner sur la position de la Russie et de la Chine, puis de négocier (ou menacer de sanctions) avec le Qatar et l'Arabie Saoudite pour qu'ils cessent d'armer (illégalement) des terroristes dans un pays souverain.

Mais hélas, ça ferait peut être un gâteau moins gros pour la NRA


Le début de la vidéo est intéressant, orientée "pro-russe" mais intéressant.