Alain Juppé, personnalité politique la plus populaire auprès des Français

Alors pourquoi tu n'as fait que voter à gauche? Par sectarisme?
Si Droite et Gauche n'ont aucun sens, alors il faut choisir le "meilleur" des candidats, en ne prenant pas compte forcément de l'idéologie politique.

Moi je rajouterai, si cette guerre droite/gauche n'a aucun sens, pourquoi avoir dis ça, à tort en plus:

hermine75 a écrit:!

Sinon je ne vois aucune personnalité de droite à qui je donnerais ma voix ! On a vu la droite au pouvoir depuis près de 40 ans et on en voit maintenant le résultat !

Geporle a écrit:C'est pourtant un argumentaire qu'on me sort souvent de la part de gens qui veulent absolument que la droite n'est eu que de mauvaises gestion, donc quand la France allait bien sous la droite, on sort l'excuse du contexte international favorable qui a bien aidé. Je dis pas que tu defends la gauche, mais il se trouve que c'était des gens de gauche qui me sortait ça tout le temps donc bon...

Evidemment ça ne peut qu'aider un tel contexte que celui des 30 glorieuses, mais ça ne fait pas tout!

Qu'il soit de "droite" ou de "gauche", chacun sort toujours la vérité qui l'arrange. Pour un socialiste, ce qu'a fait le RPR/UMP est forcément mauvais, et l'inverse est tout aussi vrai comme on le voit aujourd'hui, sauf qu'en réalité malgré les divergences et hypocrisies de forme, il y a une réelle politique économique commune. C'est ce qui m'amène à dire que "droite" ou "gauche", quand le contexte est bon ça va mieux, quand le contexte est défavorable ça va moins bien. Je ne suis pas du tout sûr que Ségolène Royal aurait géré la crise de 2008 de façon irréprochable et que la dette ne se serait pas accrue si elle avait été élue Présidente de la République.

Pour les Trente Glorieuses, au niveau purement économique elles ont fait le bonheur de la France et des politiques de l'époque avec une croissance exceptionnelle se traduisant par une augmentation de consommateurs, une augmentation du pouvoir d'achat, des échanges, innovations, une seconde révolution industrielle même, sans oublier cette notion d'Etat-providence. En revanche, et cette nuance doit être apportée, les Trente Glorieuses n'ont pas été une période de rayonnement sur le plan social : les oubliés de la croissance, inégalités régionales, mai 68, crise du logement, et rappelons qu'on avait toujours des bidonvilles en France à cette époque.

Le contexte ne fait donc pas tout, c'est vrai, car il y a souvent un revers à ce rayonnement.

Il faut bien reconnaître qu'en contexte de crise, la droite comme la gauche semblent peiner, et quelque-part c'est logique puisque comme le disent les "extrêmes", leurs politiques ont de plus en plus tendance à se rapprocher l'une de l'autre. On peut attribuer ça à un manque d'imagination, de courage, ou pourquoi pas au fait que, d'un bord comme de l'autre, ils ont tous été acheté par leur ennemi la finance...

Du coup, en contexte défavorable, lorsque les politiques de droite comme de gauches ne donnent plus de bons résultats, peut-être faut-il commencer à envisager de renvoyer tout ce beau monde chez soi et voter pour d'autres partis qui ne se complaisent pas dans leur bonne vieille rengaine ?

C'est ce que font les citoyens déçus : soit ils votent pour les "extrêmes" pour contester, et on risque de le voir aux prochaines élections présidentielles si le bilan de François Hollande est aussi mauvais que celui de son prédécesseur, soit ils votent blanc ou nul, soit ils s'abstiennent. On appelle cela le vote contestataire.

Personnellement je ne fais pas plus confiance au Front national qui se veut différent mais sera soumit aux mêmes exigences que l'"UMPS" critiquée, sur les plans économique et financier. Le Front national n'a rien de révolutionnaire, pas plus que le Front de gauche.