le ministre de l'interieur egyptien est visé
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le ministre de l'interieur egyptien est visé
Nouvelle escalade de la violence entre pro et anti-Morsi ce jeudi en Egypte. Le ministre égyptien de l'Intérieur, Mohammed Ibrahim, a échappé dans la matinée à un attentat au Caire, le premier du genre depuis plusieurs années. Après la sanglante répression menée mi-août contre les partisans du président déchu Mohamed Morsi, les provocations n'ont pas cessé entre les manifestants islamistes et la police, en première ligne du conflit et dirigée par Mohammed Ibrahim.
Vers 8h30 GMT (10h30 heure française), l'attaque a visé le convoi officiel à proximité du domicile du ministre à Nasr City. De quoi déclencher la colère du gouvernement, déterminé à faire régner l'ordre. Cet «acte criminel (...) n'empêchera pas le gouvernement de faire face au terrorisme avec force et détermination et de frapper d'une main de fer quiconque menace la sécurité nationale. Et ce, jusqu'au retour de la stabilité», a assuré dans la foulée le cabinet ministériel. Selon des responsables des services de sécurité, dix officiers de police ont été blessés dans l'attentat.
S'exprimant peu après l'explosion, Mohammed Ibrahim lui-même a mis en garde contre «une vague de terrorisme». Cette escalade, a-t-il estimé, était «prévisible» et «j'avais prévenu avec la dispersion (des rassemblements pro-Morsi au Caire le 14 août qui a fait des centaines de morts, ndlr)», a-t-il assuré. Le ministre avait récemment affirmé avoir reçu des menaces de mort.
Les islamistes nie toute responsabilité
Lors de la sanglante répression menée mi-août, le ministère de Mohammed Ibrahim avait autorisé les forces de l'ordre à ouvrir le feu sur les manifestants hostiles. Plus de 2 000 d'entre eux avaient été arrêtés, dont le chef des Frères musulmans, et certains avaient même été asphyxiés au gaz lacrymogène lors d'un transfert de détenus.
L'Alliance contre le coup d'Etat, la coalition islamiste qui organise la mobilisation pro-Morsi, a condamné l'attentat «quels qu'en soient les auteurs» et réaffirmé son «approche pacifique». La Gamaa al-Islamiya, responsable de plusieurs attentats dans les années 1990, a également pris ses distances, dénonçant cet attentat et se prononçant contre le «terrorisme». Jeudi dernier, un policier et un officier ont été tués dans le Sinaï et sur la route reliant Le Caire à Ismaïliya, sur le canal de Suez.
Le président par intérim avait récemment estimé que l'état d'urgence pourrait, comme prévu, être levé mi-septembre. Mais l'attentat du Caire pourrait changer la donne. La levée de cette mesure d'exception avait été un des acquis de la révolte populaire qui avait renversé début 2011 Hosni Moubarak.
Vers 8h30 GMT (10h30 heure française), l'attaque a visé le convoi officiel à proximité du domicile du ministre à Nasr City. De quoi déclencher la colère du gouvernement, déterminé à faire régner l'ordre. Cet «acte criminel (...) n'empêchera pas le gouvernement de faire face au terrorisme avec force et détermination et de frapper d'une main de fer quiconque menace la sécurité nationale. Et ce, jusqu'au retour de la stabilité», a assuré dans la foulée le cabinet ministériel. Selon des responsables des services de sécurité, dix officiers de police ont été blessés dans l'attentat.
S'exprimant peu après l'explosion, Mohammed Ibrahim lui-même a mis en garde contre «une vague de terrorisme». Cette escalade, a-t-il estimé, était «prévisible» et «j'avais prévenu avec la dispersion (des rassemblements pro-Morsi au Caire le 14 août qui a fait des centaines de morts, ndlr)», a-t-il assuré. Le ministre avait récemment affirmé avoir reçu des menaces de mort.
Les islamistes nie toute responsabilité
Lors de la sanglante répression menée mi-août, le ministère de Mohammed Ibrahim avait autorisé les forces de l'ordre à ouvrir le feu sur les manifestants hostiles. Plus de 2 000 d'entre eux avaient été arrêtés, dont le chef des Frères musulmans, et certains avaient même été asphyxiés au gaz lacrymogène lors d'un transfert de détenus.
L'Alliance contre le coup d'Etat, la coalition islamiste qui organise la mobilisation pro-Morsi, a condamné l'attentat «quels qu'en soient les auteurs» et réaffirmé son «approche pacifique». La Gamaa al-Islamiya, responsable de plusieurs attentats dans les années 1990, a également pris ses distances, dénonçant cet attentat et se prononçant contre le «terrorisme». Jeudi dernier, un policier et un officier ont été tués dans le Sinaï et sur la route reliant Le Caire à Ismaïliya, sur le canal de Suez.
Le président par intérim avait récemment estimé que l'état d'urgence pourrait, comme prévu, être levé mi-septembre. Mais l'attentat du Caire pourrait changer la donne. La levée de cette mesure d'exception avait été un des acquis de la révolte populaire qui avait renversé début 2011 Hosni Moubarak.
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