Les grands fascismes d'hier et l'économie
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GIBET
Dr.Crane
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Les grands fascismes d'hier et l'économie
Je ne sais pas pourquoi tu me parles de Staline car j'ai l'impression que systématiquement on les associe tous les deux.
Si tu savais ce que je m'en bas l’œil de Staline et de vos conversation sur le sujet
Je pense que tu n'as pas dû beaucoup me lire sur la défense des fascismes quelle que soit leur couleur. Mais cette façon de justifier l'un par l'autre me laisse toujours dubitatif sur ce que serait la "bienpensance" pour ceux qui condamnent la mienne!!!
Very Happy Very Happy Very Happy
GIBET
non les deux sont différents car on peut noter chez Hitler un profond progrès economique , industriel et tehnologique qu'on ne retrouve pas chez Staline ....
Si tu savais ce que je m'en bas l’œil de Staline et de vos conversation sur le sujet
Je pense que tu n'as pas dû beaucoup me lire sur la défense des fascismes quelle que soit leur couleur. Mais cette façon de justifier l'un par l'autre me laisse toujours dubitatif sur ce que serait la "bienpensance" pour ceux qui condamnent la mienne!!!
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GIBET
non les deux sont différents car on peut noter chez Hitler un profond progrès economique , industriel et tehnologique qu'on ne retrouve pas chez Staline ....
Dr.Crane- Expert
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Angmar a écrit:non les deux sont différents car on peut noter chez Hitler un profond progrès economique , industriel et tehnologique qu'on ne retrouve pas chez Staline ....
Lire:Hitler et l'économie
Les choses méritent d’être posées clairement : le titre de ce chapitre est quelque peu trompeur. Hitler ne fut jamais un théoricien, encore moins un économiste. Les idéologues du mouvement s’appelaient Anton Drexler, Gottfried Feder, Dietrich Eckart, et Gregor Strasser. La liste, même exhaustive, ne mériterait pas de comporter le nom du Führer. Idéologiquement, il n’était qu’un suiveur. Hitler n’était nullement un économiste, et d’ailleurs il détestait profondément les économistes, allant jusqu’à proposer qu’on supprime toutes les chaires d’économie politique dans les universités. Dans sa large bibliothèque, qui comptait près de mille volumes, Hitler ne possédait pas un seul ouvrage consacré à l’économie ou à l’histoire de l’économie. Il haïssait leur discours pompeux et leur attitude hautaine. « Pour un économiste distingué, se plaignit-il un jour, le principe est de jeter ses idées dans des méandres complexes et d’utiliser des termes incompréhensibles, et ce quel que soit le sujet traité. Tous ceux qui ne parviennent pas à comprendre sont qualifiés d’ignorants » 1 Sans doute se souvenait-il de l’époque où, lui-même parfaitement ignorant de la science économique, il avait débattu de ces questions avec des économistes professionnels tels que Gottfried Feder. Bien qu’il refusait toujours d’admettre toute intervention extérieure sur la formation de sa pensée, Hitler forgea ses convictions non par un raisonnement théorique mais par le pouvoir de séduction que les idées de Feder avaient eues sur lui.
Gottfried Feder lui-même n’était pas un économiste brillant. Il traitait de ces questions avec une superficialité qui aurait déjà paru choquante au milieu du XIXe siècle, mais qui, au début du XXe, était presque impardonnable. Comme les fruits ne tombent jamais très loin de l’arbre qui les a vu pousser, les idées qu’Hitler en retint furent également des plus plates et des plus banales. Peut-être parce que ses connaissances dans ce domaine étaient rudimentaires, il n’appréciait pas les discussions approfondies sur les sujets économiques. « Débrouillez-vous » était sa réponse favorite aux questions complexes que lui posaient parfois ses ministres. Il n’existait aucun sujet sur lequel il acceptait que son interlocuteur puisse le prendre à défaut. La contradiction lui était physiquement désagréable, et l’économie était de loin le domaine dans lequel cette gêne était la plus flagrante.
Et pourtant sa pensée économique — aussi incohérente, naïve, ou stupide fût-elle — ne peut être ignorée par celui qui souhaite comprendre sur quelles bases fut bâtie l’économie de l’Allemagne Nazie. La pensée d’Hitler nous intéresse même davantage que celle de Feder ou des autres théoriciens nazis, et ce pour une raison évidente : c’est lui qui accéda au poste de chancelier puis devint le Führer de l’Allemagne. La justification est ici largement suffisante. Nous n’aurions pas pris la peine d’analyser la pensée confuse et parfois incohérente de cet homme s’il était resté jusqu’au bout ce qu’il commença par être pour le Parti Ouvrier Allemand, à savoir un agitateur de brasserie et un orateur brillant.
Les deux prochains chapitres seront consacrés au système économique de l’Allemagne Nazie — les mesures prises pour sortir de la crise puis la situation de l’économie sous le règne des idées interventionnistes du National-Socialisme. Bien qu’il soit très intéressant de décrire par le menu les différentes formes prises par l’étatisme dans l’Allemagne Nazie, et nous le ferons, il est important de commencer par s’intéresser aux raisons qui furent données par Hitler pour le défendre. C’est l’explication que ce chapitre tâchera de fournir.
Plusieurs points devront être abordés afin de pouvoir décrire quelles étaient les vues d’Hitler et des Nazis sur le capitalisme, la monnaie, le rôle de l’Etat, etc. Pour présenter le cadre de l’analyse, et éclaircir les raisons pour lesquelles elle doit être menée, je commencerai par une citation tirée d’un discours du Führer. Nous sommes en 1933, quelques mois après son arrivée à la Chancellerie du Reich. Devant une foule buvant ses paroles, Hitler explique : « Les missions de l’Etat dans la sphère économique sont considérables. Ici, toutes les actions doivent être soumises à une loi : le peuple ne vit pas pour le commerce, et le commerce n’existe pas pour le capital ; mais le capital est au service du commerce, et le commerce est au service du peuple. » 2
Les propos paraissent assez vagues, et ils le sont en effet. Comme le communisme, tout cela semble être une nouvelle belle idée, un principe peut-être utopique mais fondamentalement positif. « Le commerce au service du peuple » : qui pourrait bien vouloir l’inverse, i.e. que le peuple soit asservi par son système économique ? Comme l’illustre cette citation, si nous en restons à l’étude des vagues propos qu’Hitler donnait lors de certains de ses discours publics, nous aurons le plus grand mal à atteindre les objectifs fixés dans le présent chapitre. Nous pourrions même, à l’image de la plupart des historiens, considérer que tout ceci ne constituait que des niaiseries d’un démagogue incapable de comprendre parfaitement les implications de son propre message politique. Pour autant, lorsque nous analyserons en détail la situation de l’économie allemande sous le Troisième Reich, il sera tout à fait clair qu’elle correspondait exactement à l’image idéale qu’avait dépeinte Hitler à de nombreuses reprises. De cet état de fait découle la nécessité pour nous de recenser de manière critique les idées hitlériennes sur l’économie.
S'agissant de la politique économique de Staline:
source:Analyser les résultats de la politique d’industrialisation stalinienne est difficile. En effet, les statistiques officielles, si elles font état d’un succès grandiose, sont sujettes à caution. Selon le parti, la production d’acier aurait été multipliée par quatre entre 1928 et 1940, la production électrique par cinq ! Le fait est que, si ces chiffres sont à prendre avec précaution, ils transcrivent bel et bien une réalité. Les progrès industriels de la Russie soviétique sur cette période sont de fait colossaux, et certaines réalisations (comme l’achèvement du Dnieprostroï, le plus grand barrage hydroélectrique du monde, en 1932) peuvent en témoigner. Notons tout de même que la plupart des « grandes œuvres » de la Russie stalinienne sont soit des copies de monuments étrangers, soit réalisé avec l’aide de spécialistes étrangers.
Staline n’avait pas pour objectif la croissance économique ou le bien être des classes laborieuses quand il a conçu son système économique. Il voulait faire en sorte que l’URSS soit autosuffisante et dotée d’un appareil industriel assez solide pour supporter une guerre inévitable. A ce titre, on peut dire qu’il a en grande partie réussi.
Chemin : Accueil / Un peu d'histoire / Le modèle économique stalinien ou « l’industrialisation à toute vapeur »
Le modèle économique stalinien ou « l’industrialisation à toute vapeur »
Par Sylvain ZUBER, le 22 décembre 2011
http://les-yeux-du-monde.fr/histoires/8713-le-modele-economique-stalinien
Dernière édition par GIBET le Lun 29 Juil - 19:03, édité 2 fois
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
ça a l'air intéressant , merci pour la référence gibet !
Dernière édition par Angmar le Lun 29 Juil - 19:05, édité 1 fois
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
J'ai complété sur Staline d'une manière que j'espère tout aussi intéressante. On parle beaucoup sur les forums sans faire l'effort d'aller aux sources de l'info!
GIBET
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Dernière édition par GIBET le Lun 29 Juil - 19:19, édité 1 fois
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
au contraire , j'ai trouvé l'extrait intéressant et je t'ai remercié pour la référence du livre
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Ok je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un lapsus
J'enlève mes posts...inutile de souligner une erreur de bonne foi
GIBET
J'enlève mes posts...inutile de souligner une erreur de bonne foi
GIBET
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
pas grave ça arrive
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
On juge l'arbre fruitier à ses fruits.
Regardons ce qui a été fait dans une Allemagne en ruine.
Une économie..."Sans crise".
(Wilheim Uterman).
"La force économique du Reich" n° 9,1941.
Les grands pays industriels parlent avec fierté légitime des magnifiques prouesses
réalisées et renouvelées chaque jour grâce à l'esprit inventif et à la technique
élaborée depuis un siècle.Les grandes inventions des temps modernes:
- la machine à vapeur,
- l'énergie électrique,
- le moteur à combustion,
- et,la chimie nouvelle.
La démultiplication,par la machine,de la force naturelle de nos bras,
a permis la production massive de marchandises utiles.
La grande usine,avec ses puissantes machines et ses milliers d'ouvriers,
caractérise la méthode moderne de production.Parallèlement,les moyens
de communication ont connu une révolution d'importance au moins égale.
Des réseaux toujours plus denses de lignes de chemins de fer,complètés
par de puissantes voies navigables et des autoroutes,couvrent tous les pays
fortement peuplés.
De très grands navires à vapeur et à moteur traversent les océans en des temps
records,et même l'air est devanu l'une des plus importantes voies de transport.
Une fois les barrières spatiales supprimées par la technique,les nations sont
sorties de leur isolement économique des siècles passés.
Ce fait eut pour conséquence un fort accroissement des échanges de marchandises.
Grâce aux conditions climatiques locales,aux richesses de son sol et à l'habilité
de ses habitants dans certains travaux,chaque pays jouit de points forts dans tel
ou tel domaine de la production.
Sous le signe de l'épanouissement économique mondial,ces points forts peuvent
profiter à tous les pays partenaires.Jamais l'humanité n'a disposé,pour satisfaire
ses besoins vitaux,de conditions aussi favorables qu'aujourd'hui.
Et pourtant notre monde n'est pas devenu plus gai !
Pendant un siècle,de graves crises sociales ont accompagné la marche triomphale
de la technique.
Aujourd'hui encore,malgré l'augmentation considérable des possibilités de production
de matières premières et de denrées alimentaires les plus diverses,de très larges
couches de population restent plus ou moins soumises à la pauvreté et à l'insécurité
économique déprimantes.C'est un fait:
- plus le capitalisme a pénétré les relations économiques
et plus les maux sociaux se sont aggravés.
Des crises économiques frappent les pays par intervalles,menaçant les acquis
sociaux,fruits d'années précédentes plus heureuses.La vie fade,mais relativement
assurée,des siècles passés parut à beaucoup d'hommes plus supportable
qu'une vie bénéficiant temporairement de meilleures conditions matérielles,
mais entrecoupée de périodes durant lesquelles les bases élémentaires de l'existence
se dérobaient.
De telles crises revenant régulièrement et avec une certitude mathémaique,
elles paraissent inséparables du système économique.
L'homme moderne leur serait donc irrémédiablement soumis.
Très tôt,les meilleurs spécialistes mondiaux se sont interrogés sur ces ébranlements
mystérieux de la vie économique.
Une abondante littérature existe qui traite de leur mode d'apparition et de leurs causes
présumées.Mais toutes les études,si appronfondies soient-elles,n'ont pu montrer
comment éviter les crise économiques ou même les surmonter.
D'où le renforcement du sentiment d'impuissance face aux hauts et aux bas
de la conjoncture.
Les dangers politiques et sociaux qui accompagnent les soubresauts économiques
sont devenus particulièrement manifestes lors des dernières crises survenues
dans le monde après la Grande Guerre.
Au fond,la période qui s'étale de la conclusion du malheureux traité de paix
(traité de Versailles) jusqu'à l'an 1933 doit être considérée comme une période
de marasme économique ininterrompue.
Le spectre du chômage et de la misère a constamment plané sur les pays,
et cela même pendant les années relativement bonnes.
Le commerce mondial ne s'est jamais remis des coups assénés par la guerre.
Sans surprise,en ces temps de malheur,on s'est intensément consacré au problème
des crises.Mais il fallut encore l'effondrement complet de l'économie mondiale,
dans les années qui suivirent l'ébranlement monétaire international de 1931,
pour imposer la conviction que seule une régulation de l'économie permettrait
d'éviter d'mmenses catastrophes.
Dans ces temps difficiles,certains pays ont pris la résolution de lutter activement
contre la crise et les tendances d'effondrement économique.
L'Allemagne surmonte brillament la crise.
Parmi les multiples tentatives entreprises pour,indépendamment de la conjoncture
mondiale,seule la méthode employée par l'Allemagne depuis 1933 a remporté
un succès concluant.
Fait d'autant plus remarquable que l'Allemagne avait le plus souffert de la crise
précédente.Elle avait donc le chemin le plus long à parcourir pour ranimer
son économie.
Privée d'avoirs à l'étranger,dénuée de toutes réserves d'or et sans espoir d'être
soulagée par des livraisons à crédit de matières premières étrangères,
elle ne pouvait compter,pour toutes ses tentatives,que sur ses propres ressources,
sur la volonté de travail et à la persévérance de ses citoyens,sur ses installations
de production et ses réserves limitées de matières premières.
Outre l'impulsion donnée à l'économie,il fallait supprimer deux facteurs de perturbation
qui auraient pu compromettre à tout moment le succès d'un relèvement:
- la désunion politique intérieure du Reich,
- et,le traité de Versailles qui ligotait le pays en matière de politique extérieure.
Dans ses efforts pour sortir de la crise,l'Allemagne partait donc d'une situation
politique plus défavorable,elle aussi,que celle d'autres pays.
Le relèvement économique de l'Allemagne dans les années qui suivirent n'en paraît
que plus brillant.
Le tableau ci-dessous donne quelques éclairages:
Indices de l'essor économique allemand.
En l'espace de six ans,un effectif de six millions de chômeurs a été réduit
à ce minimum de personnes qui,pour des raisons personnelles,ne sont plus
capables de travailler et d'être réintégrées dans le système de production.
Dès le printemps 1938,le nombre d'offres d'emploi dépassait déjà dans beaucoup
de domaines la demande.Mieux:
- le nombre d'employés et de salariés a augmenté plus qu'il ne l'aurait fallu
pour simplement résorber le chômage.
En 1938 (moyenne de l'année),l'économie allemande a occupé 7 millions d'ouvriers,
c'est-à-dire 56 % de plus qu'en 1932.
Le volume de la production industrielle a augmenté bien davantage:
- il a plus que doublé.
Non seulement le chômage,mais aussi le travail partiel,introduit un peu partout
pendant la crise,a également été supprimé.
L'accroisement de la production a entraîné une augmentation du revenu national,
+ 76 %.
Cette augmentation a porté principalement sur le revenu salarial ainsi que
sur les revenus du commerce et des métiers.
Au bout de six ans de politique économique nationale-socialiste,l'Allemagne,
occupait toutes ses forces disponibles.
La plupart des indices économiques:
- nombre de travailleurs occupés,
- volume de la production et du trafic,
- consommation des ménages,
- chiffre d'affaires du commerce de détail,
- revenu national,etc..dépassent largement leurs valeurs les plus hautes atteintes
dans la période d'après-guerre,notamment lors de la floraison apparente de l'année 29.
Cette évolution ascendante a continué jusqu'à la déclaration de guerre en 1939.
(Voir tableau ci-dessous):
Indices de l'essor économique allemand.
-----------------------------------------
(en millions (moyenne annuelle)
1932
- Chômeurs = 5,6
- Travailleurs occupés = 12,5
- Production industrielle (vol:1932=100) = 100
- Revenu national en mrds de RM = 45,2
1933
- Chômeurs = 4,8
- Travailleurs occupés = 13
- Production industrielle (vol:1932=100) = 113,8
- Revenu national en mrds de RM = 46,5
1934
- Chômeurs = 2,7
- Travailleurs occupés = 15,1
- Production industrielle (vol:1932=100) = 149,8
- Revenu national en mrds de RM = 52,7
1935
- Chômeurs = 2,2
- Travailleurs occupés = 15,9
- Production industrielle (vol:1932=100) = 176,5
- Revenu national en mrds de RM = 58,7
1936
- Chômeurs = 1,6
- Travailleurs occupés = 17,1
- Production industrielle (vol:1932=100) = 199,6
- Revenu national en mrds de RM = 64,5
1937
- Chômeurs = 0,9
- Travailleurs occupés = 18,4
- Production industrielle (vol:1932=100) = 220,0
- Revenu national en mrds de RM = 72,6
1938
- Chômeurs = 0,4
- Travailleurs occupés = 19,5
- Production industrielle (vol:1932=100) = 237,0
- Revenu national en mrds de RM = 79,7
Regardons ce qui a été fait dans une Allemagne en ruine.
Une économie..."Sans crise".
(Wilheim Uterman).
"La force économique du Reich" n° 9,1941.
Les grands pays industriels parlent avec fierté légitime des magnifiques prouesses
réalisées et renouvelées chaque jour grâce à l'esprit inventif et à la technique
élaborée depuis un siècle.Les grandes inventions des temps modernes:
- la machine à vapeur,
- l'énergie électrique,
- le moteur à combustion,
- et,la chimie nouvelle.
La démultiplication,par la machine,de la force naturelle de nos bras,
a permis la production massive de marchandises utiles.
La grande usine,avec ses puissantes machines et ses milliers d'ouvriers,
caractérise la méthode moderne de production.Parallèlement,les moyens
de communication ont connu une révolution d'importance au moins égale.
Des réseaux toujours plus denses de lignes de chemins de fer,complètés
par de puissantes voies navigables et des autoroutes,couvrent tous les pays
fortement peuplés.
De très grands navires à vapeur et à moteur traversent les océans en des temps
records,et même l'air est devanu l'une des plus importantes voies de transport.
Une fois les barrières spatiales supprimées par la technique,les nations sont
sorties de leur isolement économique des siècles passés.
Ce fait eut pour conséquence un fort accroissement des échanges de marchandises.
Grâce aux conditions climatiques locales,aux richesses de son sol et à l'habilité
de ses habitants dans certains travaux,chaque pays jouit de points forts dans tel
ou tel domaine de la production.
Sous le signe de l'épanouissement économique mondial,ces points forts peuvent
profiter à tous les pays partenaires.Jamais l'humanité n'a disposé,pour satisfaire
ses besoins vitaux,de conditions aussi favorables qu'aujourd'hui.
Et pourtant notre monde n'est pas devenu plus gai !
Pendant un siècle,de graves crises sociales ont accompagné la marche triomphale
de la technique.
Aujourd'hui encore,malgré l'augmentation considérable des possibilités de production
de matières premières et de denrées alimentaires les plus diverses,de très larges
couches de population restent plus ou moins soumises à la pauvreté et à l'insécurité
économique déprimantes.C'est un fait:
- plus le capitalisme a pénétré les relations économiques
et plus les maux sociaux se sont aggravés.
Des crises économiques frappent les pays par intervalles,menaçant les acquis
sociaux,fruits d'années précédentes plus heureuses.La vie fade,mais relativement
assurée,des siècles passés parut à beaucoup d'hommes plus supportable
qu'une vie bénéficiant temporairement de meilleures conditions matérielles,
mais entrecoupée de périodes durant lesquelles les bases élémentaires de l'existence
se dérobaient.
De telles crises revenant régulièrement et avec une certitude mathémaique,
elles paraissent inséparables du système économique.
L'homme moderne leur serait donc irrémédiablement soumis.
Très tôt,les meilleurs spécialistes mondiaux se sont interrogés sur ces ébranlements
mystérieux de la vie économique.
Une abondante littérature existe qui traite de leur mode d'apparition et de leurs causes
présumées.Mais toutes les études,si appronfondies soient-elles,n'ont pu montrer
comment éviter les crise économiques ou même les surmonter.
D'où le renforcement du sentiment d'impuissance face aux hauts et aux bas
de la conjoncture.
Les dangers politiques et sociaux qui accompagnent les soubresauts économiques
sont devenus particulièrement manifestes lors des dernières crises survenues
dans le monde après la Grande Guerre.
Au fond,la période qui s'étale de la conclusion du malheureux traité de paix
(traité de Versailles) jusqu'à l'an 1933 doit être considérée comme une période
de marasme économique ininterrompue.
Le spectre du chômage et de la misère a constamment plané sur les pays,
et cela même pendant les années relativement bonnes.
Le commerce mondial ne s'est jamais remis des coups assénés par la guerre.
Sans surprise,en ces temps de malheur,on s'est intensément consacré au problème
des crises.Mais il fallut encore l'effondrement complet de l'économie mondiale,
dans les années qui suivirent l'ébranlement monétaire international de 1931,
pour imposer la conviction que seule une régulation de l'économie permettrait
d'éviter d'mmenses catastrophes.
Dans ces temps difficiles,certains pays ont pris la résolution de lutter activement
contre la crise et les tendances d'effondrement économique.
L'Allemagne surmonte brillament la crise.
Parmi les multiples tentatives entreprises pour,indépendamment de la conjoncture
mondiale,seule la méthode employée par l'Allemagne depuis 1933 a remporté
un succès concluant.
Fait d'autant plus remarquable que l'Allemagne avait le plus souffert de la crise
précédente.Elle avait donc le chemin le plus long à parcourir pour ranimer
son économie.
Privée d'avoirs à l'étranger,dénuée de toutes réserves d'or et sans espoir d'être
soulagée par des livraisons à crédit de matières premières étrangères,
elle ne pouvait compter,pour toutes ses tentatives,que sur ses propres ressources,
sur la volonté de travail et à la persévérance de ses citoyens,sur ses installations
de production et ses réserves limitées de matières premières.
Outre l'impulsion donnée à l'économie,il fallait supprimer deux facteurs de perturbation
qui auraient pu compromettre à tout moment le succès d'un relèvement:
- la désunion politique intérieure du Reich,
- et,le traité de Versailles qui ligotait le pays en matière de politique extérieure.
Dans ses efforts pour sortir de la crise,l'Allemagne partait donc d'une situation
politique plus défavorable,elle aussi,que celle d'autres pays.
Le relèvement économique de l'Allemagne dans les années qui suivirent n'en paraît
que plus brillant.
Le tableau ci-dessous donne quelques éclairages:
Indices de l'essor économique allemand.
En l'espace de six ans,un effectif de six millions de chômeurs a été réduit
à ce minimum de personnes qui,pour des raisons personnelles,ne sont plus
capables de travailler et d'être réintégrées dans le système de production.
Dès le printemps 1938,le nombre d'offres d'emploi dépassait déjà dans beaucoup
de domaines la demande.Mieux:
- le nombre d'employés et de salariés a augmenté plus qu'il ne l'aurait fallu
pour simplement résorber le chômage.
En 1938 (moyenne de l'année),l'économie allemande a occupé 7 millions d'ouvriers,
c'est-à-dire 56 % de plus qu'en 1932.
Le volume de la production industrielle a augmenté bien davantage:
- il a plus que doublé.
Non seulement le chômage,mais aussi le travail partiel,introduit un peu partout
pendant la crise,a également été supprimé.
L'accroisement de la production a entraîné une augmentation du revenu national,
+ 76 %.
Cette augmentation a porté principalement sur le revenu salarial ainsi que
sur les revenus du commerce et des métiers.
Au bout de six ans de politique économique nationale-socialiste,l'Allemagne,
occupait toutes ses forces disponibles.
La plupart des indices économiques:
- nombre de travailleurs occupés,
- volume de la production et du trafic,
- consommation des ménages,
- chiffre d'affaires du commerce de détail,
- revenu national,etc..dépassent largement leurs valeurs les plus hautes atteintes
dans la période d'après-guerre,notamment lors de la floraison apparente de l'année 29.
Cette évolution ascendante a continué jusqu'à la déclaration de guerre en 1939.
(Voir tableau ci-dessous):
Indices de l'essor économique allemand.
-----------------------------------------
(en millions (moyenne annuelle)
1932
- Chômeurs = 5,6
- Travailleurs occupés = 12,5
- Production industrielle (vol:1932=100) = 100
- Revenu national en mrds de RM = 45,2
1933
- Chômeurs = 4,8
- Travailleurs occupés = 13
- Production industrielle (vol:1932=100) = 113,8
- Revenu national en mrds de RM = 46,5
1934
- Chômeurs = 2,7
- Travailleurs occupés = 15,1
- Production industrielle (vol:1932=100) = 149,8
- Revenu national en mrds de RM = 52,7
1935
- Chômeurs = 2,2
- Travailleurs occupés = 15,9
- Production industrielle (vol:1932=100) = 176,5
- Revenu national en mrds de RM = 58,7
1936
- Chômeurs = 1,6
- Travailleurs occupés = 17,1
- Production industrielle (vol:1932=100) = 199,6
- Revenu national en mrds de RM = 64,5
1937
- Chômeurs = 0,9
- Travailleurs occupés = 18,4
- Production industrielle (vol:1932=100) = 220,0
- Revenu national en mrds de RM = 72,6
1938
- Chômeurs = 0,4
- Travailleurs occupés = 19,5
- Production industrielle (vol:1932=100) = 237,0
- Revenu national en mrds de RM = 79,7
Rudolf- Impétrant
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Angmar a écrit:magnifique
En effet ! et au passage on peut se poser la question:
pourquoi les Allemands avec tout le mal qu'ils se donnent pour redresser leur pays,
iraient-ils conquérir le monde ?
Je continue sur le sujet d'une "économie dans crise" :
Insuffisance de la lutte de la crise dans d'autres pays.
Aucun autre pays au monde ne peut prétendre à un succès aussi complet
que celui remporté par l'Allemagne dans la lutte contre la crise.
Ailleurs aussi,certes (aux Etats Unis par exemple),est-on parvenu
à augmenter le taux d'occupation et la production en créant du travail financé
par les deniers publics.
Mais le redressement économique ainsi obtenu est resté bien inférieur à celui
de l'Allemagne.
Nulle part on est arrivé à une occupation de la totalité de la main-d'oeuvre.
Partout des masses de chômeurs ont subsisté qui,malgré les efforts,n'ont pu
être réintégrées dans le circuit du travail.
Ainsi,même au milieu de 1937,lorsque le marché du travail était au mieux
de sa forme,le nombre des chômeurs atteignait environ 1,5 million en Angleterre
et 6,1 millions aux Etats Unis.
La différence décisive entre l'essor allemand et la faible embellie économique
relevée dans les pays démocratiques réside dans le fait qu'en Allemagne,
nul signe de ralentissement n'a pu être observé jusqu'au passage à l'économie
de guerre.
Dans d'autres pays par contre,dès la mi-1937,l'embellie avait fait place
à une nouvelle régression rapidement transformée en un état d'insécurité
caractérisé par des fluctuations conjoncturelles.
Longue d'à peine quatre ans et demi,la période faste n'avait pas duré plus
longtemps que celles dont avait bénéficié l'économie privée dans le passé.
La production industrielle de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
A la déclaration de guerre,la remontée de l'économie allemande durait
depuis 6 ans et demi,sans qu'aucun symptôme ne permît d'en prévoir la fin.
Si la rapidité avec laquelle l'Allemagne s'est redressée a soulevé l'admiration
de l'étranger,ses progrès continus ont provoqué un étonnement encore
plus grand.Car l'exemple de l'économie allemande apporte enfin la preuve
qu'il est possible,dans certaines conditions actuellement remplies en Allemagne,
de mener une politique économique non seulement moderne,mais aussi capable
d'affronter victorieusement les crises.
C'est là un fait d'importance vitale pour tous les économistes et tous les hommes
politiques du monde entier.
Il concerne directement et immédiatement tous les pays partenaires économiques
de l'Allemagne.
De la même façon qu'ils eurent autrefois à souffrir de la crise allemande,
ces pays bébéficient actuellement de stabilité de l'économie allemande.
(Voir à ce sujet,dans la même série de publications,l'étude de Franz Grosse:
L'Allemagne et le Sud-est (Deutschland und der Südosten).
Plus ils se sont orientés fortement vers le commerce avec l'Allemagne,
et plus large devient la base dont ils disposent pour la consolidation de leur propre
situation économique.(Voir tableau ci-dessous):
La production industrielle de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
1932 indice = 100 pour la G-B et les USA
1932
Index angl.du Board of Trade. = 100
Index amér.du Federal Reserve Board. = 100
1933
Index angl.du Board of Trade. = 105,5
Index amér.du Federal Reserve Board. = 118,8
1934
Index angl.du Board of Trade. = 117,2
Index amér.du Federal Reserve Board. = 124,3
1935
Index angl.du Board of Trade. = 125,3
Index amér.du Federal Reserve Board. = 140,5
1936
Index angl.du Board of Trade. = 137,5
Index amér.du Federal Reserve Board. = 163,8
1937
Index angl.du Board of Trade. = 146,7
Index amér.du Federal Reserve Board. = 171,4
1938
Index angl.du Board of Trade. = 137,8
Index amér.du Federal Reserve Board. = 134,4
Une puissante création de moyens de production,
condition première d'un travail général intense.
Bien que la perspective d'une économie sans crise soit séduisante,l'étranger y croit
encore si peu qu'il n'est pas inutile de dire quelques mots sur le caractère particulier
du "prodige économique allemand".
Pour comprendre les mécanismes qui orientent la conjoncture,il faut savoir que
un Etat industriel moderne,le travail pour tous n'est possible qu'à la condition
d'investir suffisamment,c'est-à-dire de construire de nouvelles usines ou bien
de perfectionner et d'agrandir les entreprises existantes.
Les débouchés et le travail offerts aux industries d'investissement dépendent
de l'envergure de ces investissements.Ces industries se répartissent en deux catégories:
- celles qui travaillent pour le perfectionnement et le développement de l'appareil
de la production économique (l'industrie sidérurgique,les constructions en fer
et acier,les fabriques de machines,d'appareils et d'engins de transports...),
- celles qui produisent des biens d'usage à longue durée sous la forme
de maisons d'habitation et de bâtiments industriels ainsi que d'édifices publics
(l'industrie du bâtiment et ses sous-traitants).
En revanche,les industries des produits de consommation telles que l'industrie
textile,la confection,l'alimentation et beaucoup d'autres branches,travaillent
directement pour nos besoins journaliers.
Bien que la production de biens de consommation emploie beaucoup de personnes
que les industries d'investissement et des moyens de production, les fluctuations
générales du marché du travail sont toujours déclenchées par les industries
des moyens de production.La raison est simple:
- alors que, par nature,l'écoulement des produits de consommation courante
reste relativement constant,l'écoulement des biens de production est soumis
aux plus fortes variations.Pourquoi ? Parce que la fabrication et l'écoulement
des moyens de production sont toujours déterminés:
- dans l'économie libérale,par le jugement que portent les investisseurs
sur la rentabilité des placements envisagés.
La décision d'investir,dont dépend l'existence économique même des chefs d'entreprise,
n'est prise qu'avec une très grande prudence.
Elle est donc extrêmement sensible à tous les phénomènes qui peuvent influencer
le cours futur de l'économie.
Le pessimisme sur les perspectives de bénéfices s'installe-t-il ?
Alors les investissements diminuent,ce qui entraîne,en cascade:
1) une baisse des commandes reçues par les industries des biens de production,
2) le licenciement d'ouvriers de ce secteur.
Sachant qu'une partie de la production des industries de biens de consommation
est écoulée chez les ouvriers des industries des moyens de production,
la baisse du pouvoir d'achat de ces derniers fait qu'une quantité correspondante
de biens de consommation produits reste invendue,ou ne peut plus être écoulée
qu'à des prix très bas.
Le secteur des biens de consommation éprouve alors des pertes,ce qui entraîne
là aussi une réduction de la production et le licenciement d'ouvriers.
Ce processus peut continuer à la manière d'une vis sans fin poussant vers le bas,
jusqu'à la désorganisation complète de l'économie.
Alors,des millions d'ouvriers sont condamnés à une inactivité forcée
et une grande partie de l'appareil de production édifié sur plusieurs décennies
doit être arrêtée,devenant inutile.
Rudolf- Impétrant
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Attente de transfert
Moi je ne reconnais pas les chiffres de l'Allemagne de 1945 qui sont aussi dus à Hitler!!Angmar a écrit:magnifique
Mais comme tout le monde Hérisson "le néga " (ce qui vaut bien frère truelle) est objectif à la limite de ce qu'il veut démontrer!!
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
C'est bien la peine de critiquer la monomanie de certains...
Marquis- Maître
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
c'est quoi un débat sur la politique économique du reich ?
everhard- Chef
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Modération: Cela n'avait rien à faire dans la partie politique internationale parlant du bistrot indonésien
J'ai fait le transfert des copier /coller d'Astérix pour que chacun puisse en prendre connaissance et sache à quoi s'en tenir. Je n'ai pas autorité pour supprimer d'autorité un post et on a même voulu me couper la tête chez Prince dans "le procès du siècle" uniquement parce que j'avais modéré mon propre topic en y supprimant des insanités!!
Ici je respecte les règles jusqu'au moment où je déciderai moi même de prendre de la distance
GIBET
J'ai fait le transfert des copier /coller d'Astérix pour que chacun puisse en prendre connaissance et sache à quoi s'en tenir. Je n'ai pas autorité pour supprimer d'autorité un post et on a même voulu me couper la tête chez Prince dans "le procès du siècle" uniquement parce que j'avais modéré mon propre topic en y supprimant des insanités!!
Ici je respecte les règles jusqu'au moment où je déciderai moi même de prendre de la distance
GIBET
Dernière édition par GIBET le Mar 30 Juil - 16:01, édité 1 fois
GIBET- Maître
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
je renvoie déjà à ça pour commencer pour ceux que ça intéresse, http://www.histoireebook.com/index.php?post/2012/02/18/Delaisi-Francis-La-revolution-europeenne lien PDF
everhard- Chef
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
GIBET a écrit:Moi je ne reconnais pas les chiffres de l'Allemagne de 1945Angmar a écrit:magnifique
qui sont aussi dus à Hitler!!
Mais comme tout le monde Hérisson "le néga "révisionniste historique !!
(ce qui vaut bien frère truelle) est objectif à la limite de ce qu'il veut démontrer!!
GIBET
Je ne fais que citer les passage du livre "Une économie sans crise" de Wilheim Uterman.
Les faits historiques sont là,on ne peut pas les changer.
Après les tapis de bombes au phosphore sur l'ensemble de l'Allemagne,
il est en effet, difficile de reconnaître les chiffres de l'Allemagne de 1945.
Qui pilotait les "Liberators" ? certainement pas Hitler !
Frère la truelle a encore perdu sur ce coup là !
Dernière édition par Hérisson le Mar 30 Juil - 16:17, édité 3 fois
Rudolf- Impétrant
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
GIBET a écrit:Moi je ne reconnais pas les chiffres de l'Allemagne de 1945 qui sont aussi dus à Hitler!!Angmar a écrit:magnifique
Mais comme tout le monde Hérisson "le néga " (ce qui vaut bien frère truelle) est objectif à la limite de ce qu'il veut démontrer!!
GIBET
Il n'empêche que l'Oncle Adolf avait réussi et qu'un modèle qui n'était pas l'épouvantail communiste sans être celui des Anglo-Saxons ne pouvait que déplaire à ces derniers.
Marquis- Maître
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Date d'inscription : 03/08/2012
Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
tiens pour rire aussi :
En 1944, l’économiste autrichien Ludwig von Mises, écrivit dans son ouvrage « Omnipotent Government, The Rise of the Total State and Total War », une réalité que les héritiers de Marx n’assumeront jamais :
Huit des dix points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx. Seuls deux points n’ont pas encore été complètement adoptés par les nazis, à savoir l’expropriation de la propriété foncière et l’affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat (point n°1 du Manifeste) et l’abolition de l’héritage (point n°3). Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planisme agricole et leur politique concernant la limitation des fermages vont chaque jour dans le sens du marxisme.
ou encore :
Quelques mois avant le changement de nom du Parti des Travailleurs Allemands (DAP), Adolf Hitler pésente lui-même un programme en 25 points, votés et approuvés devant une assemblée de 2,000 membres, le 24 février 1920 à Munich, dans la brasserie Hofbräuhaus.
Parmi ces 25 points, quelques intitulés que ne renieraient certainement pas, bien des partis de gauche, encore aujourd’hui :
7. Nous exigeons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
11. La suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l’esclavage de l’intérêt.
13. Nous exigeons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
14. Nous exigeons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.
15. Nous exigeons une augmentation substantielle des pensions des retraités.
16. Nous exigeons la création et la protection d’une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l’administration communale et leur location, à bas prix, aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l’État, aux Länder ou aux communes.
17. Nous exigeons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d’une loi permettant l’expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d’utilité publique – la suppression de l’imposition sur les terrains et l’arrêt de toute spéculation foncière.
20. L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d’enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L’esprit national doit être inculqué à l’école dès l’âge de raison (cours d’instruction civique). Nous demandons que l’Etat couvre les frais de l’instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.
21. L’État doit se préoccuper d’améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l’enfant, l’interdiction du travail de l’enfant, l’introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l’obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s’occupant de l’éducation physique de la jeunesse.
25. Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d’un pouvoir central puissant, l’autorité absolue du parlement politique central sur l’ensemble du Reich et de ses organisations, ainsi que la création de Chambres professionnelles et de bureaux municipaux chargés de la réalisation, dans les différents Länder, des lois-cadre promulguées par le Reich.
Si vous trouvez encore, là-dedans, des idées de droite, il est urgent pour vous de consulter !
pour en revenir à feder son livre "le manifeste pour briser les chaines de l'usure" est presque encore d'actualité aujourd'hui
En 1944, l’économiste autrichien Ludwig von Mises, écrivit dans son ouvrage « Omnipotent Government, The Rise of the Total State and Total War », une réalité que les héritiers de Marx n’assumeront jamais :
Huit des dix points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx. Seuls deux points n’ont pas encore été complètement adoptés par les nazis, à savoir l’expropriation de la propriété foncière et l’affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat (point n°1 du Manifeste) et l’abolition de l’héritage (point n°3). Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planisme agricole et leur politique concernant la limitation des fermages vont chaque jour dans le sens du marxisme.
ou encore :
Quelques mois avant le changement de nom du Parti des Travailleurs Allemands (DAP), Adolf Hitler pésente lui-même un programme en 25 points, votés et approuvés devant une assemblée de 2,000 membres, le 24 février 1920 à Munich, dans la brasserie Hofbräuhaus.
Parmi ces 25 points, quelques intitulés que ne renieraient certainement pas, bien des partis de gauche, encore aujourd’hui :
7. Nous exigeons que l’État s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence.
11. La suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile, la suppression de l’esclavage de l’intérêt.
13. Nous exigeons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd’hui à des trusts.
14. Nous exigeons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.
15. Nous exigeons une augmentation substantielle des pensions des retraités.
16. Nous exigeons la création et la protection d’une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l’administration communale et leur location, à bas prix, aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l’État, aux Länder ou aux communes.
17. Nous exigeons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d’une loi permettant l’expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d’utilité publique – la suppression de l’imposition sur les terrains et l’arrêt de toute spéculation foncière.
20. L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d’enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L’esprit national doit être inculqué à l’école dès l’âge de raison (cours d’instruction civique). Nous demandons que l’Etat couvre les frais de l’instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.
21. L’État doit se préoccuper d’améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l’enfant, l’interdiction du travail de l’enfant, l’introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l’obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s’occupant de l’éducation physique de la jeunesse.
25. Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d’un pouvoir central puissant, l’autorité absolue du parlement politique central sur l’ensemble du Reich et de ses organisations, ainsi que la création de Chambres professionnelles et de bureaux municipaux chargés de la réalisation, dans les différents Länder, des lois-cadre promulguées par le Reich.
Si vous trouvez encore, là-dedans, des idées de droite, il est urgent pour vous de consulter !
pour en revenir à feder son livre "le manifeste pour briser les chaines de l'usure" est presque encore d'actualité aujourd'hui
everhard- Chef
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Oui je sais que l'expansion colonialiste d'Hitler et les orientations du Mein Kampf écrit en 1925 ne sont que des péripéties d'un point de vue politique qui dégage toute responsabilité de politique étrangère d'Hitler ...sur les conséquences de 1945!Marquis a écrit:GIBET a écrit:Moi je ne reconnais pas les chiffres de l'Allemagne de 1945 qui sont aussi dus à Hitler!!Angmar a écrit:magnifique
Mais comme tout le monde Hérisson "le néga " (ce qui vaut bien frère truelle) est objectif à la limite de ce qu'il veut démontrer!!
GIBET
Il n'empêche que l'Oncle Adolf avait réussi et qu'un modèle qui n'était pas l'épouvantail communiste sans être celui des Anglo-Saxons ne pouvait que déplaire à ces derniers.
Dis cela à un cheval de bois "Astérix le néga" et tu vas le faire ruer
Frère la truelle one point!
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Et pourquoi crois-tu que j'avais associé au début de la réflexion les approches respectives d'Hitler et de Staline???!!everhard a écrit:tiens pour rire aussi :
En 1944, l’économiste autrichien Ludwig von Mises, écrivit dans son ouvrage « Omnipotent Government, The Rise of the Total State and Total War », une réalité que les héritiers de Marx n’assumeront jamais :
Huit des dix points (du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels) ont été exécutés par les nazis avec un radicalisme qui aurait enchanté Marx. Seuls deux points n’ont pas encore été complètement adoptés par les nazis, à savoir l’expropriation de la propriété foncière et l’affectation de la rente foncière aux dépenses de l’Etat (point n°1 du Manifeste) et l’abolition de l’héritage (point n°3). Cependant, leurs méthodes de taxation, leur planisme agricole et leur politique concernant la limitation des fermages vont chaque jour dans le sens du marxisme....
Pourquoi crois tu que j'ai donné le titre à ce topic: "les grands fascismes et l'économie!!"?
Ceux qui croient au petit génie qui invente ...croient à toutes les fables (y compris celles quAstérix le néga" leur raconte) !!
GIBET
GIBET- Maître
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Je l'ai pas mit pour toi lol
everhard- Chef
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
désolé l'ami ... je n'ai donc rien dit
GIBET
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
je l'avais posté pour tout le monde que chacun puisse se faire son avis
everhard- Chef
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Re: Les grands fascismes d'hier et l'économie
Pour encore plus se marrer :
Les 18 points du manifeste de Vérone (dit aussi ou charte de Vérone) peuvent se résumer comme suit :
En matière constitutionnelle et de politique intérieure
1. Il y aura lieu de convoquer une constituante, laquelle abolira la monarchie et donnera corps à la République sociale italienne.
2. La constituante sera composée de membres des syndicats fascistes et de représentants de toutes les circonscriptions, y compris des provinces occupées, à travers des délégations d'évacués et de réfugiés.
3. La constituante devra garantir au citoyen le droit de contrôle et de critique sur l'administration publique et sur la nomination du chef de la République. Aucun citoyen ne pourra être arrêté ou détenu plus d'une semaine sans l'autorisation de l'autorité judiciaire. La magistrature sera indépendante.
4. La composition de la chambre des Fasci et des Corporations sera soumise à élection populaire, cependant que la nomination des ministres sera la prérogative du Duce ; au sein du Parti fasciste républicain, il est préconisé, par analogie, que les Fasci soient élus, tandis que le directoire national soit désigné par le Duce.
5. Le Parti devra être pur, gardien de la « révolution fasciste » engagée le 28 octobre 1922. Être titulaire d'une carte du PFR ne pourra être exigé pour occuper quelque emploi ou charge que ce soit.
6. La religion officielle sera la catholique ; toutefois, les autres cultes seront tolérés pour autant qu'ils ne vont pas à l'encontre de la loi.
7. Ceux appartenant à la « race juive » (razza ebraica) seront considérés étrangers et, pendant la durée de la présente guerre, comme appartenant à la nationalité ennemie.
En matière de politique extérieure
8. Les frontières de la République sociale italienne sont les limites alpines et maritimes, limites marquées par la nature, le sang, l'histoire, mais aussi menacées par les gouvernements réfugiés à Londres. Il sera nécessaire de faire reconnaître à l'Europe que l'Italie a besoin de son espace vital. En outre, il conviendra de fonder une Communauté européenne qui accepte comme principes d'éliminer l'influence britannique dans les États européens, d'abolir le système capitaliste, de lutter contre les ploutocraties, et de valoriser, au bénéfice tant des Européens que des indigènes, les ressources naturelles de l'Afrique, dans le respect des peuples indigènes, plus particulièrement musulmans, lesquels, comme en Égypte, constituent déjà des sociétés organisées.
En matière sociale
9. Base et objet premier de la RSI est le travail dans chacune de ses manifestations.
10. La propriété privée est garantie par l'État, mais ne doit pas servir de moyen d'exploitation du travail.
11. Tout ce qui, dans l'économie nationale, est intérêt de l'individu devient intérêt pour la collectivité et, à ce titre, de l'État. Les services publics et les industries de guerre doivent être gérés par la RSI.
12. Dans chaque entreprise, techniciens et ouvriers devront collaborer à obtenir une équitable répartition des bénéfices et une équitable fixation des salaires, en particulier par la voie d'une participation aux bénéfices y compris par les ouvriers (principe fasciste de la socialisation de l'industrie).
13. Dans l'agriculture, l'initiative privée s'est heurtée à ses propres limites là où, justement, elle a fait défaut. Les terres incultes ou mal gérées pourront, après expropriation, être cédées aux ouvriers agricoles pour que ceux-ci deviennent des agriculteurs directs, ou aux exploitations agricoles parasyndicales ou parastatales, en fonction des nécessités de l'agriculture.
14. Ce doit être un droit des travailleurs d'exercer leurs propres activités productives à domicile (sous forme d'entreprises familiales, sauf à apporter à la réserve nationale la quantité de produits prévue par la loi et à soumettre au contrôle ses propres tarifs).
15. Le logement constituant un droit, il sera créé un Office national du Logement du Peuple, qui aura pour objectif de donner un logement à chaque travailleur, soit en en construisant de neufs, soit par le rachat de logements, donnés ensuite en location aux travailleurs, et devenant, une fois payés, la propriété du travailleur.
16. Le travailleur sera inscrit d'office au syndicat fasciste, mais pourra en changer s'il répond aux conditions pour ce faire. Tous les syndicats feront partie de la Confédération générale du Travail, de la Technique et des Arts ; pourront également en faire partie les anciens propriétaires, à condition qu'ils ne soient pas dirigeants ou techniciens. La Charte du Travail est le contrat fondamental liant travailleurs, dirigeants et État.
17. Un salaire minimum sera garanti aux travailleurs. Les employeurs récalcitrants se verront contraints, s'il y a lieu, de verser le salaire en nature au prix officiel, dans le but de stabiliser les prix et la monnaie et d'assainir le marché. Les spéculateurs du marché noir seront, au même titre que les traîtres et les défaitistes, condamnés à mort.
18. Le Parti entend, par le présent préambule à la Constituante, démontrer non seulement qu'il va vers le peuple, mais aussi qu'il est aux côtés du peuple. Le peuple italien, s'il veut préserver ses acquis, doit se défendre contre l'occupation menée par la ploutocratie anglo-américaine, laquelle manifestement veut rendre la vie des Italiens encore plus rétrécie et plus misérable. Le mot d'ordre, dès lors, est triple : combattre, travailler, vaincre.
Les 18 points du manifeste de Vérone (dit aussi ou charte de Vérone) peuvent se résumer comme suit :
En matière constitutionnelle et de politique intérieure
1. Il y aura lieu de convoquer une constituante, laquelle abolira la monarchie et donnera corps à la République sociale italienne.
2. La constituante sera composée de membres des syndicats fascistes et de représentants de toutes les circonscriptions, y compris des provinces occupées, à travers des délégations d'évacués et de réfugiés.
3. La constituante devra garantir au citoyen le droit de contrôle et de critique sur l'administration publique et sur la nomination du chef de la République. Aucun citoyen ne pourra être arrêté ou détenu plus d'une semaine sans l'autorisation de l'autorité judiciaire. La magistrature sera indépendante.
4. La composition de la chambre des Fasci et des Corporations sera soumise à élection populaire, cependant que la nomination des ministres sera la prérogative du Duce ; au sein du Parti fasciste républicain, il est préconisé, par analogie, que les Fasci soient élus, tandis que le directoire national soit désigné par le Duce.
5. Le Parti devra être pur, gardien de la « révolution fasciste » engagée le 28 octobre 1922. Être titulaire d'une carte du PFR ne pourra être exigé pour occuper quelque emploi ou charge que ce soit.
6. La religion officielle sera la catholique ; toutefois, les autres cultes seront tolérés pour autant qu'ils ne vont pas à l'encontre de la loi.
7. Ceux appartenant à la « race juive » (razza ebraica) seront considérés étrangers et, pendant la durée de la présente guerre, comme appartenant à la nationalité ennemie.
En matière de politique extérieure
8. Les frontières de la République sociale italienne sont les limites alpines et maritimes, limites marquées par la nature, le sang, l'histoire, mais aussi menacées par les gouvernements réfugiés à Londres. Il sera nécessaire de faire reconnaître à l'Europe que l'Italie a besoin de son espace vital. En outre, il conviendra de fonder une Communauté européenne qui accepte comme principes d'éliminer l'influence britannique dans les États européens, d'abolir le système capitaliste, de lutter contre les ploutocraties, et de valoriser, au bénéfice tant des Européens que des indigènes, les ressources naturelles de l'Afrique, dans le respect des peuples indigènes, plus particulièrement musulmans, lesquels, comme en Égypte, constituent déjà des sociétés organisées.
En matière sociale
9. Base et objet premier de la RSI est le travail dans chacune de ses manifestations.
10. La propriété privée est garantie par l'État, mais ne doit pas servir de moyen d'exploitation du travail.
11. Tout ce qui, dans l'économie nationale, est intérêt de l'individu devient intérêt pour la collectivité et, à ce titre, de l'État. Les services publics et les industries de guerre doivent être gérés par la RSI.
12. Dans chaque entreprise, techniciens et ouvriers devront collaborer à obtenir une équitable répartition des bénéfices et une équitable fixation des salaires, en particulier par la voie d'une participation aux bénéfices y compris par les ouvriers (principe fasciste de la socialisation de l'industrie).
13. Dans l'agriculture, l'initiative privée s'est heurtée à ses propres limites là où, justement, elle a fait défaut. Les terres incultes ou mal gérées pourront, après expropriation, être cédées aux ouvriers agricoles pour que ceux-ci deviennent des agriculteurs directs, ou aux exploitations agricoles parasyndicales ou parastatales, en fonction des nécessités de l'agriculture.
14. Ce doit être un droit des travailleurs d'exercer leurs propres activités productives à domicile (sous forme d'entreprises familiales, sauf à apporter à la réserve nationale la quantité de produits prévue par la loi et à soumettre au contrôle ses propres tarifs).
15. Le logement constituant un droit, il sera créé un Office national du Logement du Peuple, qui aura pour objectif de donner un logement à chaque travailleur, soit en en construisant de neufs, soit par le rachat de logements, donnés ensuite en location aux travailleurs, et devenant, une fois payés, la propriété du travailleur.
16. Le travailleur sera inscrit d'office au syndicat fasciste, mais pourra en changer s'il répond aux conditions pour ce faire. Tous les syndicats feront partie de la Confédération générale du Travail, de la Technique et des Arts ; pourront également en faire partie les anciens propriétaires, à condition qu'ils ne soient pas dirigeants ou techniciens. La Charte du Travail est le contrat fondamental liant travailleurs, dirigeants et État.
17. Un salaire minimum sera garanti aux travailleurs. Les employeurs récalcitrants se verront contraints, s'il y a lieu, de verser le salaire en nature au prix officiel, dans le but de stabiliser les prix et la monnaie et d'assainir le marché. Les spéculateurs du marché noir seront, au même titre que les traîtres et les défaitistes, condamnés à mort.
18. Le Parti entend, par le présent préambule à la Constituante, démontrer non seulement qu'il va vers le peuple, mais aussi qu'il est aux côtés du peuple. Le peuple italien, s'il veut préserver ses acquis, doit se défendre contre l'occupation menée par la ploutocratie anglo-américaine, laquelle manifestement veut rendre la vie des Italiens encore plus rétrécie et plus misérable. Le mot d'ordre, dès lors, est triple : combattre, travailler, vaincre.
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