"Un bon fils" de Pascal Bruckner.
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"Un bon fils" de Pascal Bruckner.
Un papa bien sympathique…
Posted on 9 mai 2014
J’ai,moi aussi, longtemps cru que écrivaillon Pascal Bruckner était juif.
En fait dans son dernier livre sorti en avril dernier, « Un bon fils »,
il parle de ses origines protestantes.
Il y fait même son « coming out goy » :
- Bruckner est un nom d’origine allemande, porté par des juifs,
mais aussi par des protestants.
Dans son livre, il parle aussi, enfin il se plaint, de son père ;
qui finalement nous parait bien sympathique.
René (le père), fut un antisémite convaincu et éructant,
un admirateur de l’Allemagne nazie si fervent qu’il devança l’appel du STO
(service du travail obligatoire) et participa à l’effort de guerre allemand en œuvrant
pour les usines Siemens, à Berlin, puis à Vienne, entre 1942 et 1945.
Cet engagement, il n’en fit jamais mystère, ressassant, jusqu’à son dernier souffle, en 2012,
sa nostalgie hitlérienne, répétant avec une passion jamais entamée son petit bréviaire judéophobe et son catéchisme révisionniste.
Les multiples manifestations de son obsession, les listes de juifs supposés qu’il dressait,
son cri, à chaque fois qu’il entendait parler de la Shoah :
« Ils vont nous faire chier longtemps avec leur génocide ? »,
sa rage de voir son propre fils si souvent assimilé au peuple honni.
Autre extrait :
« Un matin, je devais avoir 12 ans, j’étais arrivé en pyjama au petit déjeuner
en marchant au pas de l’oie, le jarret bien à la verticale de la hanche,
éructant des syllabes gutturales, tout fier de mon imitation.
Mon père m’en retourna une et je dus filer à la cuisine.
Ma mère vint me consoler : « ton père à des soucis ».
Il n’aimait pas qu’on se moque du Führer, il n’avait jamais pardonné
à Charlie Chaplin son film Le Dictateur.
Il avait commis une erreur de diagnostic fatale.
Il s’était jeté dans les bras de la brute blonde avec entrain
et ne récusa jamais ce choix.
Il ne se remit pas de la reddition allemande, les 8 et 9 mai 1945,
qu’il attribua à un complot judéo-bolchevique :
- le juif agissait sous le double atour du capitalisme anglo-saxon
et du communisme soviétique.
S’il parvenait à cacher son dépit en public ,la juiverie internationale
lui mettait un mors dans la bouche, disait-il, il se rattrapait en privé. »
Posted on 9 mai 2014
J’ai,moi aussi, longtemps cru que écrivaillon Pascal Bruckner était juif.
En fait dans son dernier livre sorti en avril dernier, « Un bon fils »,
il parle de ses origines protestantes.
Il y fait même son « coming out goy » :
- Bruckner est un nom d’origine allemande, porté par des juifs,
mais aussi par des protestants.
Dans son livre, il parle aussi, enfin il se plaint, de son père ;
qui finalement nous parait bien sympathique.
René (le père), fut un antisémite convaincu et éructant,
un admirateur de l’Allemagne nazie si fervent qu’il devança l’appel du STO
(service du travail obligatoire) et participa à l’effort de guerre allemand en œuvrant
pour les usines Siemens, à Berlin, puis à Vienne, entre 1942 et 1945.
Cet engagement, il n’en fit jamais mystère, ressassant, jusqu’à son dernier souffle, en 2012,
sa nostalgie hitlérienne, répétant avec une passion jamais entamée son petit bréviaire judéophobe et son catéchisme révisionniste.
Les multiples manifestations de son obsession, les listes de juifs supposés qu’il dressait,
son cri, à chaque fois qu’il entendait parler de la Shoah :
« Ils vont nous faire chier longtemps avec leur génocide ? »,
sa rage de voir son propre fils si souvent assimilé au peuple honni.
Autre extrait :
« Un matin, je devais avoir 12 ans, j’étais arrivé en pyjama au petit déjeuner
en marchant au pas de l’oie, le jarret bien à la verticale de la hanche,
éructant des syllabes gutturales, tout fier de mon imitation.
Mon père m’en retourna une et je dus filer à la cuisine.
Ma mère vint me consoler : « ton père à des soucis ».
Il n’aimait pas qu’on se moque du Führer, il n’avait jamais pardonné
à Charlie Chaplin son film Le Dictateur.
Il avait commis une erreur de diagnostic fatale.
Il s’était jeté dans les bras de la brute blonde avec entrain
et ne récusa jamais ce choix.
Il ne se remit pas de la reddition allemande, les 8 et 9 mai 1945,
qu’il attribua à un complot judéo-bolchevique :
- le juif agissait sous le double atour du capitalisme anglo-saxon
et du communisme soviétique.
S’il parvenait à cacher son dépit en public ,la juiverie internationale
lui mettait un mors dans la bouche, disait-il, il se rattrapait en privé. »
Dernière édition par Jean Bart le Dim 20 Juil - 16:17, édité 8 fois
Jean Bart- Administrateur
- Messages : 4868
Date d'inscription : 12/08/2013
Age : 78
Localisation : Braunau/Inn (Autriche)
Re: "Un bon fils" de Pascal Bruckner.
S’il parvenait à cacher son dépit en public ,la juiverie internationale
lui mettait un mors dans la bouche, disait-il, il se rattrapait en privé.
J'entends des trucs en repas de famille qui me font tiquer, et pourtant il faut y aller sévère....
Merl1- Administrateur
- Messages : 5741
Date d'inscription : 27/07/2012
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