Calendrier liturgique
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Re: Calendrier liturgique
Jeudi 15 aout 2013
Assomption de Notre-Dame
Depuis le VIIe siècle, c'était l'usage dans l’Église de faire le 15 aout une procession en l'honneur de la Sainte Vierge. En France cette procession se déroule pour accomplir le vœu du roi Louis XIII qui, en 1638, consacra son royaume à Marie. Notre Dame de l'Assomption est patronne principale de la France. Nous considérons le 15 aout comme la fête nationale française.
Le 1er novembre 1950, le Pape Pie XII a défini solennellement le dogme de l'Assomption de la Sainte Vierge. C'est la montée au ciel de Marie, son entrée, en son âme et en son corps, dans la gloire, que nous célébrons. Le corps qui porta le Verbe incarné et qu'aucun péché ne souilla jamais ne devait pas connaitre la corruption qui suit la mort. Comme son Fils, Marie jouit dès maintenant de la gloire totale que nous posséderons à la fin des temps; unie au Christ dans la souffrance, elle lui est aussi unie dans le triomphe.
Luc 1 : 41-50
Et il advint, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit : "Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! " Marie dit alors : "Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Assomption de Notre-Dame
Depuis le VIIe siècle, c'était l'usage dans l’Église de faire le 15 aout une procession en l'honneur de la Sainte Vierge. En France cette procession se déroule pour accomplir le vœu du roi Louis XIII qui, en 1638, consacra son royaume à Marie. Notre Dame de l'Assomption est patronne principale de la France. Nous considérons le 15 aout comme la fête nationale française.
Le 1er novembre 1950, le Pape Pie XII a défini solennellement le dogme de l'Assomption de la Sainte Vierge. C'est la montée au ciel de Marie, son entrée, en son âme et en son corps, dans la gloire, que nous célébrons. Le corps qui porta le Verbe incarné et qu'aucun péché ne souilla jamais ne devait pas connaitre la corruption qui suit la mort. Comme son Fils, Marie jouit dès maintenant de la gloire totale que nous posséderons à la fin des temps; unie au Christ dans la souffrance, elle lui est aussi unie dans le triomphe.
Luc 1 : 41-50
Et il advint, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit : "Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! " Marie dit alors : "Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
O proe mulieribus,
Quin et proe coelitibus,
Benedicta filia.
Hauris unde plenior,
Hoc e fonte crebrior,
Stillet in nos gratia.
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Dimanche 17 aout 2013
Vingtième dimanche du temps ordinaire
Luc 12 : 49-53
"Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé ! Je dois être baptisé d'un baptême, et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit consommé ! "Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien la division. Désormais en effet, dans une maison de cinq personnes, on sera divisé, trois contre deux et deux contre trois : on sera divisé, père contre fils et fils contre père, mère contre sa fille et fille contre sa mère, belle-mère contre sa bru et bru contre sa belle-mère."
Vingtième dimanche du temps ordinaire
Luc 12 : 49-53
"Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé ! Je dois être baptisé d'un baptême, et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit consommé ! "Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien la division. Désormais en effet, dans une maison de cinq personnes, on sera divisé, trois contre deux et deux contre trois : on sera divisé, père contre fils et fils contre père, mère contre sa fille et fille contre sa mère, belle-mère contre sa bru et bru contre sa belle-mère."
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22 aout 2013
Sainte Marie Reine
Sainte Marie Reine
Pie XII a écrit:L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.
Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents.
Dans l'accomplissement de la Rédemption, la Très Sainte Vierge fut certes étroitement associée au Christ ; aussi chante-t-on à bon droit dans la Sainte Liturgie : « Sainte Marie, Reine du ciel et maîtresse du monde, brisée de douleur, était debout près de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Et un pieux disciple de saint Anselme pouvait écrire au Moyen-âge : « Comme... Dieu, en créant toutes choses par sa puissance, est Père et Seigneur de tout, ainsi Marie, en restaurant toutes choses par ses mérites, est la Mère et la Souveraine de tout : Dieu est Seigneur de toutes choses parce qu'il les a établies dans leur nature propre par son ordre, et Marie est Souveraine de toutes choses en les restaurant dans leur dignité originelle par la grâce qu'elle mérita ». En effet, « Comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale ».
De ces prémisses, on peut tirer l'argument suivant : dans l'œuvre du salut spirituel, Marie fut, par la volonté de Dieu, associée au Christ Jésus, principe de salut, et cela d'une manière semblable à celle dont Ève fut associée à Adam, principe de mort, si « ce fut elle qui, exempte de toute faute personnelle ou héréditaire, bien que l'on peut dire de notre Rédemption qu'elle s'effectua selon une certaine « récapitulation en vertu de laquelle le genre humain, assujetti à la mort par une vierge, se sauve aussi par l'intermédiaire d'une vierge ; en outre on peut dire que cette glorieuse Souveraine fut choisie comme Mère de Dieu précisément « pour être associée à lui dans la rédemption du genre humain » ; réellement toujours étroitement unie à son Fils, l'a offert sur le Golgotha au Père Éternel, sacrifiant en même temps son amour et ses droits maternels, comme une nouvelle Ève, pour toute la postérité d'Adam, souillée par sa chute misérable » ; on pourra donc légitimement en conclure que, comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que comme une nouvelle Ève, elle fut associée au nouvel Adam.
Sans doute, seul Jésus-Christ, Dieu et homme est Roi, au sens plein, propre et absolu du mot ; Marie, toutefois, participe aussi à sa dignité royale, bien que d'une manière limitée et analogique parce qu'elle est la Mère du Christ Dieu et qu'elle est associée à l'œuvre du Divin Rédempteur dans sa lutte contre les ennemis et au triomphe qu'il a obtenu sur eux tous. En effet par cette union avec le Christ Roi elle atteint une gloire tellement sublime qu'elle dépasse l'excellence de toutes les choses créées : de cette même union avec le Christ, découle la puissance royale qui l'autorise à distribuer les trésors du Royaume du Divin Rédempteur ; enfin cette même union avec le Christ est source de l'efficacité inépuisable de son intercession maternelle auprès du Fils et du Père.
Que tous s'efforcent selon leur condition de reproduire dans leur cœur et dans leur vie, avec un zèle vigilant et attentif, les grandes vertus de la Reine du Ciel, Notre Mère très aimante. Il s'ensuivra en effet que les chrétiens, en honorant et imitant une si grande Reine, se sentiront enfin vraiment frères et, bannissant l'envie et les désirs immodérés des richesses, développeront la charité sociale, respecteront les droits des pauvres et aimeront la paix. Que personne, donc, ne se croie fils de Marie, digne d'être accueilli sous sa puissante protection, si, à son exemple, il ne se montre doux, juste et chaste, et ne contribue avec amour à la vraie fraternité, soucieuse non de blesser et de nuire, mais d'aider et de consoler.
Vivement désireux que la Reine et Mère du peuple chrétien accueille ces vœux et réjouisse de sa paix la terre secouée par la haine et, après cet exil, nous montre à tous Jésus qui sera notre paix et notre joie pour l'éternité, à vous Vénérables Frères et à vos fidèles, Nous accordons de tout cœur, comme gage du secours du Dieu tout-puissant et comme preuve de notre affection, la Bénédiction Apostolique.
Extraits de l’Encyclique du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) « Ad Cæli Reginam » §22-26, §36, §39
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Re: Calendrier liturgique
Dimanche 25 aout 2013
Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire
Évangile selon saint Luc 13,22-30.
Et il cheminait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem. Quelqu'un lui dit : "Seigneur, est-ce le petit nombre qui sera sauvé ? " Il leur dit : "Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. "Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que, restés dehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : Seigneur, ouvre-nous, il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, tu as enseigné sur nos places. Mais il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice. "Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors. Et l'on viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de Dieu. "Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers qui seront derniers."
Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire
Évangile selon saint Luc 13,22-30.
Et il cheminait par villes et villages, enseignant et faisant route vers Jérusalem. Quelqu'un lui dit : "Seigneur, est-ce le petit nombre qui sera sauvé ? " Il leur dit : "Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas. "Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, et que, restés dehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : Seigneur, ouvre-nous, il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi, tu as enseigné sur nos places. Mais il vous répondra : Je ne sais d'où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice. "Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors. Et l'on viendra du levant et du couchant, du nord et du midi, prendre place au festin dans le Royaume de Dieu. "Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers qui seront derniers."
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Re: Calendrier liturgique
Dimanche 01 septembre 2013
Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14 : 7-14
Il disait ensuite une parabole à l'adresse des invités, remarquant comment ils choisissaient les premiers divans ; il leur disait : "Lorsque quelqu'un t'invite à un repas de noces, ne va pas t'étendre sur le premier divan, de peur qu'un plus digne que toi n'ait été invité par ton hôte, et que celui qui vous a invités, toi et lui, ne vienne te dire : Cède-lui la place. Et alors tu devrais, plein de confusion, aller occuper la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va te mettre à la dernière place, de façon qu'à son arrivée celui qui t'a invité te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors il y aura pour toi de l'honneur devant tous les autres convives. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé." Puis il disait à celui qui l'avait invité : "Lorsque tu donnes un déjeuner ou un dîner, ne convie ni tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu'eux aussi ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille. Mais lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu alors de ce qu'ils n'ont pas de quoi te le rendre ! Car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes."
Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14 : 7-14
Il disait ensuite une parabole à l'adresse des invités, remarquant comment ils choisissaient les premiers divans ; il leur disait : "Lorsque quelqu'un t'invite à un repas de noces, ne va pas t'étendre sur le premier divan, de peur qu'un plus digne que toi n'ait été invité par ton hôte, et que celui qui vous a invités, toi et lui, ne vienne te dire : Cède-lui la place. Et alors tu devrais, plein de confusion, aller occuper la dernière place. Au contraire, lorsque tu es invité, va te mettre à la dernière place, de façon qu'à son arrivée celui qui t'a invité te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors il y aura pour toi de l'honneur devant tous les autres convives. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé." Puis il disait à celui qui l'avait invité : "Lorsque tu donnes un déjeuner ou un dîner, ne convie ni tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu'eux aussi ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille. Mais lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu alors de ce qu'ils n'ont pas de quoi te le rendre ! Car cela te sera rendu lors de la résurrection des justes."
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Re: Calendrier liturgique
Dimanche 8 septembre
Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Évangile selon saint Luc 14,25-33.
Des foules nombreuses faisaient route avec lui, et se retournant il leur dit :
"Si quelqu'un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs, et jusqu'à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi ne peut être mon disciple."Qui de vous en effet, s'il veut bâtir une tour, ne commence par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? De peur que, s'il pose les fondations et ne peut achever, tous ceux qui le verront ne se mettent à se moquer de lui, en disant : Voilà un homme qui a commencé de bâtir et il n'a pu achever ! Ou encore quel est le roi qui, partant faire la guerre à un autre roi, ne commencera par s'asseoir pour examiner s'il est capable, avec 10.000 hommes, de se porter à la rencontre de celui qui marche contre lui avec 20.000 ? Sinon, alors que l'autre est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque parmi vous ne renonce pas à tous ses biens ne peut être mon disciple.
Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Évangile selon saint Luc 14,25-33.
Des foules nombreuses faisaient route avec lui, et se retournant il leur dit :
"Si quelqu'un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs, et jusqu'à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi ne peut être mon disciple."Qui de vous en effet, s'il veut bâtir une tour, ne commence par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ? De peur que, s'il pose les fondations et ne peut achever, tous ceux qui le verront ne se mettent à se moquer de lui, en disant : Voilà un homme qui a commencé de bâtir et il n'a pu achever ! Ou encore quel est le roi qui, partant faire la guerre à un autre roi, ne commencera par s'asseoir pour examiner s'il est capable, avec 10.000 hommes, de se porter à la rencontre de celui qui marche contre lui avec 20.000 ? Sinon, alors que l'autre est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque parmi vous ne renonce pas à tous ses biens ne peut être mon disciple.
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Re: Calendrier liturgique
Ca m'etonne pas moi, mais après pour defendre la famille face aux lobbies gay qui disent exactement la même, faut le faireSi quelqu'un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs
Marechal Louis- Maître
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Re: Calendrier liturgique
Vous préférez une autre traduction :
Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
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Re: Calendrier liturgique
Vous voyez pourquoi je serais jamais chretien, j'aime mes parents moi, j'ai pas été traumatisé par je ne sais quoi qui vous rend tous dingues
Marechal Louis- Maître
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Re: Calendrier liturgique
Je vous suspecte d'être baptisé...Marechal Louis a écrit:je serais jamais chretien
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Re: Calendrier liturgique
Ah oui effectivement .... puis apparemment la "debaptisation" ne nous enleve même pas vraiment de la communautée chretienne.
Mais bon, dans le sens ou je ne m'identifie pas comme tel et ou la plupart des chretiens non plus.
Mais bon, dans le sens ou je ne m'identifie pas comme tel et ou la plupart des chretiens non plus.
Marechal Louis- Maître
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Re: Calendrier liturgique
Et d'avoir une petite image de l'Abbé Perrot...
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Re: Calendrier liturgique
Nan, une grande affiche en fait .... elle est entre mon soleil noir et le drapeau nationaliste breton
Mais bon, j'ai aussi le che entre la croix celtique et les drapeaux arabes, faut pas chercher, je suis plutot fetichiste que coherent dans mon decor d'interieur
Mais bon, j'ai aussi le che entre la croix celtique et les drapeaux arabes, faut pas chercher, je suis plutot fetichiste que coherent dans mon decor d'interieur
Marechal Louis- Maître
- Messages : 2584
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Re: Calendrier liturgique
Vous voyez bien, on y arrive... Et Mayol ?Marechal Louis a écrit:Nan, une grande affiche en fait ....
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Re: Calendrier liturgique
Non, parce que je n'ai rien trouvé mais je dit pas non.
Surtout sur Signal ...
Mais le meilleur c'est Degrelle, j'ai pas mal de camarades qui l'ont encadrés, et certains ont même le drapeau "Rex".
Surtout sur Signal ...
Mais le meilleur c'est Degrelle, j'ai pas mal de camarades qui l'ont encadrés, et certains ont même le drapeau "Rex".
Marechal Louis- Maître
- Messages : 2584
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Re: Calendrier liturgique
Zavez pas la une collector ?Marechal Louis a écrit:
Surtout sur Signal ...
Merl1- Administrateur
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Re: Calendrier liturgique
Ouais là j'avoue j'aurais du ....
Marechal Louis- Maître
- Messages : 2584
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Re: Calendrier liturgique
ça ne tient qu'au fétichisme de ta décoration, ou ça c'est issu de ton point de vue réellement ?Marechal Louis a écrit:drapeau nationaliste breton
Invité- Invité
Re: Calendrier liturgique
C'est peut être fetichiste mais ça represente dans tout les cas les camps que j'aurai defendu si j'avais été dans ces lieux et ces epoques là, que ce soit le drapeau sudiste confederé, celui des nationalistes bretons de 44, cuba ou la palestine ....
Pour ça que y a pas vraiment de coherence, juste je suis un "good old rebel"
Pour ça que y a pas vraiment de coherence, juste je suis un "good old rebel"
Marechal Louis- Maître
- Messages : 2584
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Re: Calendrier liturgique
Ouais ok, c'est plus une prise de parti historique si jamais t'avais été dans le contexte.Marechal Louis a écrit:C'est peut être fetichiste mais ça represente dans tout les cas les camps que j'aurai defendu si j'avais été dans ces lieux et ces epoques là, que ce soit le drapeau sudiste confederé, celui des nationalistes bretons de 44, cuba ou la palestine ....
Pour ça que y a pas vraiment de coherence, juste je suis un "good old rebel"
Moi même breton, je me suis toujours intéressé à ça. Aujourd'hui ça n'a presque aucun sens puisque la Bretagne est complètement endoctriné d'un point de vue de la politique et en adéquation avec la France sur ce sujet ainsi que dans l'idéologie occidentale américaine, où les traditions se résument à l'Ecole Diwan qui fait du faux breton et les centaines de crêperies à la ronde.
Mais je pense que j'aurai été pareil que toi si j'avais vécu ces choses là. Je pense que j'aurai défendu son indépendance même si je suis issu des pays de l'est !
Invité- Invité
Re: Calendrier liturgique
J'ai été un temps avec Adsav, les nationalistes bretons modernes, même s'ils ont les meilleures idées mais ça bouge autant qu'un banc d'huitres, du coup je suis dans la ligne de "breizh atao" (les actuels, rien à voir avec les anciens) et donc je bouge avec les nationalistes français, pour une vision plus européenne et ethnique.
http://breizatao.com/
Oui la bretagne est completement americanisé, d'ailleurs les seuls bretons qui ont conscience de l'etre sont souvent ceux qui ne sont pas en bretagne mais en afrique (la france quoi), ceux qui restent baignent dans un gauchisme culturel mêlé d'occidentalisme social pourri.
http://breizatao.com/
Oui la bretagne est completement americanisé, d'ailleurs les seuls bretons qui ont conscience de l'etre sont souvent ceux qui ne sont pas en bretagne mais en afrique (la france quoi), ceux qui restent baignent dans un gauchisme culturel mêlé d'occidentalisme social pourri.
Marechal Louis- Maître
- Messages : 2584
Date d'inscription : 10/08/2012
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Re: Calendrier liturgique
14 septembre
Exaltation de la Sainte-Croix
"La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335. Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice pour l'expiation des péchés de la multitude ; la Croix est pour le peuple chrétien le signe de l'espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C'est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue « notre fierté ». Si l'arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l'arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, « en qui nous avons le salut et la résurrection ».
Sous le règne de l'empereur Héraclius Ier, les Perses s'emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, y avait laissée. Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d'alliance du nouveau peuple de Dieu. Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence ; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage ; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort.
Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire ; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise. Héraclius, à son retour, fut reçu à Constantinople par les acclamations du peuple ; on alla au-devant de lui avec des rameaux d'oliviers et des flambeaux, et la vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d'un magnifique triomphe.
L'empereur lui-même, en action de grâce, voulut retourner à Jérusalem ce bois sacré. Quand il fut arrivé dans la Cité Sainte, il chargea la relique précieuse sur ses épaules ; mais lorsqu'il fut à la porte qui mène au Calvaire, il lui fut impossible d'avancer, à son grand étonnement et à la stupéfaction de tout : « Prenez garde, ô empereur ! lui dit alors le patriarche Zacharie ; sans doute le vêtement impérial que vous portez n'est pas assez conforme à l'état pauvre et humilié de Jésus portant sa Croix. » Héraclius, touché de ces paroles, quitta ses ornements impériaux, ôta ses chaussures, et, vêtu en pauvre, il put gravir sans difficulté jusqu'au Calvaire et y déposer son glorieux fardeau.
Pour donner plus d'éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré. À la suite de ces événements fut instituée la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, pour en perpétuer le souvenir."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Exaltation de la Sainte-Croix
"La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335. Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice pour l'expiation des péchés de la multitude ; la Croix est pour le peuple chrétien le signe de l'espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C'est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue « notre fierté ». Si l'arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l'arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, « en qui nous avons le salut et la résurrection ».
Sous le règne de l'empereur Héraclius Ier, les Perses s'emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, y avait laissée. Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d'alliance du nouveau peuple de Dieu. Avant de quitter Constantinople, il vint à l'église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence ; il se prosterna devant l'autel et pria Dieu de seconder son courage ; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu'à la mort.
Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire ; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise. Héraclius, à son retour, fut reçu à Constantinople par les acclamations du peuple ; on alla au-devant de lui avec des rameaux d'oliviers et des flambeaux, et la vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d'un magnifique triomphe.
L'empereur lui-même, en action de grâce, voulut retourner à Jérusalem ce bois sacré. Quand il fut arrivé dans la Cité Sainte, il chargea la relique précieuse sur ses épaules ; mais lorsqu'il fut à la porte qui mène au Calvaire, il lui fut impossible d'avancer, à son grand étonnement et à la stupéfaction de tout : « Prenez garde, ô empereur ! lui dit alors le patriarche Zacharie ; sans doute le vêtement impérial que vous portez n'est pas assez conforme à l'état pauvre et humilié de Jésus portant sa Croix. » Héraclius, touché de ces paroles, quitta ses ornements impériaux, ôta ses chaussures, et, vêtu en pauvre, il put gravir sans difficulté jusqu'au Calvaire et y déposer son glorieux fardeau.
Pour donner plus d'éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré. À la suite de ces événements fut instituée la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, pour en perpétuer le souvenir."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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Re: Calendrier liturgique
religion de dingues
je savais pas que quand je rentrais avec mes docs, je faisais penitence ...il vint à l'église, les pieds chaussés de noir en esprit de pénitence
eh bah dites donc ....une image miraculeuse
Marechal Louis- Maître
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Re: Calendrier liturgique
Dimanche 15 septembre 2013
Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
Évangile selon saint Luc 15,1-32.
Cependant tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : "Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! "
Il leur dit alors cette parabole : "Lequel d'entre vous, s'il a cent brebis et vient à en perdre une, n'abandonne les 99 autres dans le désert pour s'en aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ? Et, quand il l'a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes, qui n'ont pas besoin de repentir.
"Ou bien, quelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient à en perdre une, n'allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ? Et, quand elle l'a retrouvée, elle assemble amies et voisines et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, la drachme que j'avais perdue ! C'est ainsi, je vous le dis, qu'il naît de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent."
Il dit encore : "Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite. "Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, et personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Il partit donc et s'en alla vers son père. "Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! Et ils se mirent à festoyer. "Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. Son père sortit l'en prier. Mais il répondit à son père : Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! "Mais le père lui dit : Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! "
Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
Évangile selon saint Luc 15,1-32.
Cependant tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : "Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! "
Il leur dit alors cette parabole : "Lequel d'entre vous, s'il a cent brebis et vient à en perdre une, n'abandonne les 99 autres dans le désert pour s'en aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ? Et, quand il l'a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes, qui n'ont pas besoin de repentir.
"Ou bien, quelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient à en perdre une, n'allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ? Et, quand elle l'a retrouvée, elle assemble amies et voisines et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, la drachme que j'avais perdue ! C'est ainsi, je vous le dis, qu'il naît de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent."
Il dit encore : "Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite. "Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, et personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Il partit donc et s'en alla vers son père. "Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! Et ils se mirent à festoyer. "Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré en bonne santé. Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. Son père sortit l'en prier. Mais il répondit à son père : Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! "Mais le père lui dit : Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! "
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Re: Calendrier liturgique
""mieux vaut un communiste repenti qu'un nationaliste-bourgeois"" tonton
Marechal Louis- Maître
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